HTC One Mini | |
Caractéristiques principales | |
Système d'exploitation | Android 4.2.2 |
Processeur / Fréquence | CPU : Qualcomm Snapdragon 400 cadencé à 1,4 GHz GPU : Adreno 305 |
Mémoire / Stockage | Mémoire interne de 16 Go Mémoire vive de 1 Go |
Technologie d'écran et définition | Ecran 4,3" LCD IPS de 1280x720 pixels |
Appareil photo | 4 mégapixels avec technologie UltraPixel, autofocus et Flash LED |
GPS | Oui |
Radio FM | Oui |
Batterie | 1800 mAh intégrée |
Dimensions | 132 x 63,2 x 9,3 mm |
Poids | 122 grammes |
Design et ergonomie[/anchor]
Le HTC One Mini partage de nombreuses similarités avec son grand frère, mais il ne s'agit pas exactement d'une réplique exacte du One en 4,3 pouces. En fait, seul le dos du smartphone est en aluminium : les parties métalliques qui accueillent les haut-parleurs sont désormais en plastique, et les bordures taillées au diamant laissent la place à un pourtour en polycarbonate brillant.Evidemment, c'est moins « classe ». Malgré tout, la finition de l'ensemble reste satisfaisante même si les parties non vernies de la bordure en plastique ont visiblement tendance à marquer facilement.
Ne boudons pas notre plaisir pour autant, car cette bordure a un avantage : elle rend la prise en main du téléphone encore plus agréable : le One avait tendance à être un poil trop tranchant.
La façade du téléphone reprend la même disposition, et on retrouve ainsi 2 enceintes stéréo en haut et en bas de l'écran, et 2 touches tactiles placées bizarrement : le bouton précédent à gauche, le bouton de retour à l'accueil à droite, et un logo HTC totalement inutile au milieu.
Les boutons physiques, contrairement à ceux du One, dépassent nettement de la surface. Ils sont donc plus faciles à repérer, mais leur contact est mou. Le bouton de verrouillage, au passage, perd son émetteur infrarouge intégré.
Au dos, on retrouve un appareil photo, en façade une webcam, et aucun slot Micro SD : là encore on reprend la formule du One.
La première impression générale est plus que positive, donc : la finition et la densité du One sont conservées, mais avec un gain évident en poids et en taille, ce qui séduira les utilisateurs aux petites mains. À 122g, le One Mini pèse à peine 10g de plus qu'un iPhone 5.
Il faut cependant noter un défaut persistant depuis le One : placé sur une surface dure, le téléphone vous fera sursauter à la moindre vibration.
Composants[/anchor]
Forcément, le HTC One Mini n'est pas mini que par sa taille : HTC a revu la fiche technique de son téléphone « phare » à la baisse. Les coupes ne sont cependant pas aussi drastiques qu'on pourrait le penser. Si le processeur qui équipe le Mini est un Snapdragon 400, loin des performances, il n'est pas ridicule pour autant. La puce double cœur est cadencée à 1,4 GHz et intègre un circuit graphique Adreno 305.Le GPU anime un écran SLCD 4,3 pouces d'une définition de 1280x720 pixels. Celui, full HD, du One nous avait impressionnés : toutes proportions gardées, il en va de même pour le One Mini. Du 720p sur un écran 4,3 pouces, ça donne une densité de pixels tout à fait remarquable, et les angles de vision comme le rendu des couleurs sont satisfaisants.
Le One Mini est tout aussi compatible 4G que son prédécesseur : la version commercialisée en Europe prend en charge les bandes 800, 1800 et 2600 MHz. Quel que soit votre opérateur, vous pourrez donc surfer en haut débit. Les autres circuits sans fil sont sans surprise : Wi-Fi b/g/n, Bluetooth 4.0 et GPS. Par rapport au One, on perd en revanche la puce NFC et l'émetteur infrarouge.
Côté photo, on retrouve le capteur 4 Mégapixels du One et sa technologie Ultrapixel, qui privilégie la taille des pixels par rapport à leur nombre. Une différence néanmoins : la stabilisation optique disparaît.
La capacité de stockage interne de 16 Go ne peut pas être étendue par un slot Micro SD (pas surprenant : HTC a cessé d'en intégrer depuis le One X). 16 Go, dont 11 sont réellement disponibles pour l'utilisateur, c'est sans doute suffisant pour se passer d'extension dans la plupart des cas, mais une version 32 Go pour compléter le modèle de base aurait été bienvenue... En fait, c'est surtout dans la mémoire vive que HTC a taillé : 1 Go, soit 2 fois moins que sur le One, et 512 Mo de moins que sur d'autres smartphones de même gamme comme le Galaxy S4 Mini. En usage courant, on le remarque peu, mais il arrive que ça se ressente, notamment sur la bascule entre plusieurs applications.
OS et interface[/anchor]
Côté logiciel, on retrouve la version 4.2.2 d'Android, associée à l'interface HTC Sense en version 5. Nous avons déjà couvert Sense 5 en détail dans notre test du HTC One ; outre un nettoyage de l'interface plutôt réussi, la nouveauté principale est la page d'accueil BlinkFeed. Celle ci permet d'agréger des informations et des mises à jour personnelles (rendez vous...) ou sociales sur un écran à mi-chemin entre l'accueil de Windows Phone et l'application Flipboard.Depuis la sortie du HTC One, Sense 5 a bénéficié d'une mise à jour qui corrige quelques petits soucis rencontrés notamment avec les applications utilisant encore les conventions ergonomiques d'Android 2.x (Facebook, notamment). Celles-ci ne disposant donc pas d'un raccourci dédié dans le coin supérieur droit pour afficher les paramètres, elles étaient affublées d'une barre d'outils réduisant l'espace disponible juste pour une touche virtuelle ! On peut désormais accéder aux paramètres de ces applications depuis un appui prolongé sur le bouton home.
HTC s'est également rapproché des conventions actuelles de Google sur 2 points : on peut lancer Google Now via un balayage vers le haut sur le bouton home, comme sur un Nexus, et afficher les interrupteurs (Wi-Fi, Bluetooth...) depuis un geste à deux doigts du haut de l'écran. En revanche, il n'est toujours pas possible de masquer Blinkfeed (pas étonnant), même si on peut définir n'importe quel écran comme page d'accueil par défaut.
D'une manière générale, même si Sense continue à aller à contre courant de Google sur plusieurs points (multitâche, disposition des touches...) et imprimer fortement sa marque, l'interface reste de loin notre « surcouche » préférée. En a-t-on encore besoin ? Rien n'est moins sûr, mais quitte à modifier en profondeur l'interface d'Android, autant le faire avec bon goût et discernement. C'est le cas ici.