OnePlus 2 : le tueur de smartphones est de retour

Aurélien Audy
Publié le 25 août 2015 à 18h31
Avec 1,5 million de OnePlus One écoulés - malgré un système d'invitations au compte-gouttes - et 2 millions de réservations en une semaine pour son nouveau OnePlus 2, la jeune pousse chinoise s'est sacrément enracinée, en seulement deux ans. Son objectif demeure ambitieux : détrôner le haut de gamme du moment, et même de 2016, avec un OnePlus 2 au rapport qualité/prix imbattable. Mission accomplie ?

Mise à jour : vous pouvez désormais consulter le test du OnePlus 3, le successeur du OnePlus 2.


L'ancien vice-président de OPPO, Pete Lau, qui a fondé OnePlus peut être fier. Le One s'est bien vendu, et pour cause, c'était un très bon téléphone, que nous n'hésitions pas à consacrer « meilleur rapport qualité/prix de 2014 » dans nos colonnes.

Inutile de préciser que la pression est intense autour du lancement du OnePlus 2, à l'image des enjeux. Il faut en effet pour OnePlus confirmer sa position d'outsider capable de venir titiller les grands constructeurs, sur le savoir-faire et le porte-monnaie simultanément. Tout cela, en margeant davantage (le OnePlus One était vendu quasiment à son prix de revient) et en tenant compte de la montée en puissance de la concurrence chinoise. Xiaomi, Honor & Huawei, Meizu, Lenovo, ZTE ou encore Elephone pour ne citer que les plus connus.



Une chose n'a pas changé : il faut toujours une invitation pour être autorisé à acheter le OnePlus 2. Elles seraient apparemment plus nombreuses, une martingale, puisque la demande a, elle aussi, explosé. Il faut donc s'inscrire sur le site de OnePlus ou guetter les jeux concours sur les comptes des réseaux sociaux du fabricant pour entrer dans la loterie. La patience est mère de toutes les vertus dit-on...

En revanche, maintenant que la base de clients a bien grossi, il s'agit désormais pour OnePlus d'engranger des profits. La hausse des tarifs est tout sauf anodine : le smartphone que nous testions l'année dernière était vendu 299 euros en 64 Go (et il l'est toujours), celui que nous avons là est à 399 euros (en 64 Go également). 100 euros, ni plus ni moins, autant dire que pour préserver son excellent rapport qualité/prix, le OnePlus 2 a intérêt à progresser sur la qualité.

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Présentation du OnePlus 2[/anchor]

D'un rapide coup d'œil, le OnePlus 2 conserve sa ligne, proche de celle du OnePlus One. De base, il est livré avec un dos dans la même finition étrange, mais agréable, que son prédécesseur, le sandstone black (plastique sablé façon pierre ponce). Oui, le dos est amovible, afin d'accéder au logement de la double nano SIM (on a bien dit nano et pas micro), mais aussi afin de facilement personnaliser son smartphone par le biais de coques optionnelles. OnePlus en propose quatre pour le moment, vendues 27 euros pièce (bois de rose, abricot noir, Kevlar et bambou). Un air de déjà-vu que confère par ailleurs la forme du capteur photo.

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Dos amovible avec trappe à double cartes nano SIM et One et Two côte à côte

Cependant, fini la bordure en plastique chromé qui déborde et s'abime au fil du temps, place ici à un cerclage métallique, fait d'un alliage d'aluminium et de magnésium. La vitre de l'écran couvre cette fois toute la façade du téléphone, il n'y a plus de débord. L'usinage est propre, la sensation de solidité au rendez-vous. Il tient un peu mieux en main, grâce à sa tranche légèrement plus épaisse (1 mm). Néanmoins, ses dimensions n'ont quasiment pas évolué : ça reste un smartphone de 5,5 pouces, taille à partir de laquelle on peut commencer à parler de phablet. À une main, qui plus est une petite, le OnePlus 2 nécessite agilité et concentration.

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Nouveauté que chacun appréciera à sa juste valeur : l'AlertSlider. Un commutateur physique à trois positions, qui sert à basculer entre les trois modes de notification d'Android : « aucune sonnerie », « prioritaires uniquement » et « toutes les notifications ». Autre arrivée probablement plus remarquée en termes d'ergonomie : le bouton capacitif d'accueil, avec lecteur d'empreintes digitales intégré. OnePlus emploie une technologie de reconnaissance par simple contact, comme le TouchID d'Apple ou le Galaxy S6 de Samsung (mais pas comme le Galaxy S5, doté d'un capteur biométrique à défilement). Bien que le bouton ne soit pas cliquable, son emplacement est délimité par une bordure. Cette dernière sert vraisemblablement à activer la détection d'empreinte au contact du doigt, comme le cercle métallique sur le Touch ID des iPhone. L'utilisateur peut enregistrer jusqu'à cinq empreintes, chaque « numérisation » se fait en plusieurs passes du même doigt, qu'il faut présenter sous différents angles de sorte à améliorer les détections ultérieures. Ça fonctionne parfaitement bien et vite pour déverrouiller le OnePlus 2. Mais ça ne sert pour l'heure qu'à cela. Ce bouton d'accueil est cerné par les deux touches, capacitives elles-aussi, de navigation Android.

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Dernière modification notoire touchant à l'ergonomie : le passage à un connecteur USB de Type-C, c'est-à-dire réversible. Une propriété fort pratique par rapport à du micro USB dont l'asymétrie n'est pas toujours bien visible, mais fragile par rapport à du Lightning - la connectique propriétaire d'Apple, elle-aussi réversible. La différence ? Le Lightning c'est une fiche mâle qu'on rentre dans une prise femelle, alors que là c'est une fiche à la fois mâle et femelle (creuse) qu'on emboîte dans une prise à la fois femelle et mâle (petite carte de contacteurs dans la prise). Finalement c'est comme du micro USB, toujours fragile, mais en réversible et plus épais. Pour l'instant, cette connectique est rare, il ne faudra donc pas oublier son câble. Notez qu'il s'agit d'USB 2.0

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L'écran de 5,5 pouces conserve une définition full HD, voilà qui est sage, mais l'intégration n'évolue pas vraiment. L'écran occupe en effet quasiment 73 % de la façade du téléphone, contre 71 % pour le OnePlus One, à peine plus haut et large. En revanche, OnePlus a changé de fournisseur de dalle IPS et c'est pour notre grand bien. La luminance maximum est un brin en dessous (432 cd/m² versus 468) mais le point noir reste particulièrement bas (0,24 cd/m² versus 0,56), aboutissant à un taux de contraste musclé de 1 800 : 1 (au-delà même des 1 500 : 1 annoncé par OnePlus, d'après nos mesures) ! La température de couleur du blanc se positionne très près de l'espace sRVB à 6 739 K, le rendu apparaît fidèle, avec une saturation bien dosée. Si OnePlus précise que c'est un écran de type In-cell (où la couche tactile est fusionnée à celle LCD), il ne mentionne plus la protection Gorilla Glass 3...

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En matière d'audio, le Two fait aussi bien que le One : sortie casque très généreuse, haut-parleurs puissants (89,3 dB sur notre test) et bonne application d'égalisation (signée cette fois MaxxAudio). Que du bon !

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Du haut niveau sous le capot[/anchor]

Le OnePlus One avait pioché dans ce qu'il se faisait de mieux en son temps, cette deuxième mouture fait de même. Le SoC est un Snapdragon 810 octuple cœurs (ou plutôt double quadruple coeurs) dont le régime a été ralenti pour éviter les problèmes de surchauffe rencontrés sur les premiers terminaux qui l'ont intégré (LG G Flex 2 et HTC One M9). Le Cortex A57, quadruple principal, est cadencé à 1,8 GHz maximum (contre 2 GHz normalement), tandis que le Cortex A53, quadruple secondaire, monte à 1,55 GHz d'après ce que nous retourne l'application de test AnTuTu. Pour marquer sa différence et apaiser les esprits, OnePlus a renommé cette architecture 64 bits « Snapdragon 810 V2.1 ». La partie graphique est confiée au GPU Adreno 430 (cadencé à 630 MHz) tandis que 4 Go de RAM LPDDR4 viennent fluidifier les opérations sur ce modèle 64 Go, le seul disponible pour l'instant. La version 16 Go sera, elle, accompagnée de 3 Go de RAM. Bluetooth, Wi-Fi et chipset 4G sont de dernière génération, en revanche, OnePlus a fait l'impasse sur le NFC et le chargement par induction.

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Une bouffée d'OxygenOS[/anchor]

A l'époque, le OnePlus One avait été testé sous CyanogenMod 11S (basé sur Android 4.4), désormais, le OnePlus 2 est livré avec OxygenOS, compilé par OnePlus sur la base d'Android 5.1. Le constructeur a heureusement préservé la plupart des caractéristiques que nous aimions sur l'OS alternatif de Cyanogen, avec un degré de personnalisation un peu inférieur (ce qui n'est pas foncièrement un mal). De visu, c'est un Android 5.1 stock. OnePlus a juste ajouté au packaging Google les applications Audio Tuner (Maxx Audio), un clavier SwiftKeyboard, un explorateur de fichiers et son propre appareil photo. Les changements, on les trouve surtout dans les paramètres. D'abord, avec l'entrée « Bouton » qui permet d'agir sur l'usage des touches capacitives, le rôle du « double tapotage » ou de l'appui long. La partie gestuelle a été conservée, donnant toujours la possibilité de lancer des applications en dessinant des lettres à l'écran (appareil photo, lampe torche ou musique). Enfin, le menu personnalisation rassemble le mode sombre (pour ne pas se faire mal aux yeux la nuit) et le réglage de la couleur de la LED de notification.

On peut également installer des packs d'icônes supplémentaires, modifier la taille de la grille dans le tiroir d'applications et... activer Shelf. A l'initialisation du smartphone, on se voit proposer d'activer ou non Shelf, qui nous est présenté comme une fonctionnalité en bêta, « un espace pour garder, organiser et découvrir ce dont vous vous souciez. » Il s'agit en fait d'un écran spécifique qui se loge à la place de Google Now et rassemble les applications et les contacts fréquents, la météo et tout l'éventail de widgets disponibles sur le téléphone.

Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
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Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2
Interface de OxygenOS du OnePlus 2


Le téléphone est parfaitement fluide, sans surprise (avec 4 Go de RAM, le contraire aurait été scandaleux), et les jeux gourmands comme Asphalt 8 : Airborne ne souffrent d'aucun ralentissement. En qualité élevée cela va de soi. Quid de la chauffe ? Sur du jeu, on parvient à faire monter la température à 45° par endroit (à l'arrière, non loin du capteur photo) et 42° sur les tranches après une heure de Mortal Kombat X. Ce n'est pas anodin, néanmoins ce jeu est particulièrement exigeant. Et côté sensation, on n'a pas l'impression qu'on va se brûler les mains comme avec le Xiaomi Mi4 par exemple. Le téléphone chauffe également (40°) quand on filme en 4K et en accéléré. Rien de bien inquiétant, d'autant qu'il refroidit vite.

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La couche téléphonie est classique (pas de fonction d'enregistrement des appels) mais efficace : la reproduction des voix est fidèle, à la captation comme à la retranscription. Et l'atténuation des bruits ambiants par le micro dédié opère correctement.

Photo et vidéo[/anchor]

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Sur la partie photo, OnePlus a musclé son jeu. Fini le capteur Sony de 1/3,06 pouce, place à un Omnivision OV13860 de 1/2,6 pouce, soit une surface photosensible 35 % plus vaste. À résolution équivalente - 13 mégapixels - la taille des photosites passe de 1,12 µ à 1,3 µ de côté. Un composant théoriquement très performant, qui se voit associé à un autofocus à laser infrarouge (comme sur les G3 et G4 de LG) et coiffé d'une lentille stabilisée de manière optique. Alléchant sur le papier, qu'en est-il dans la réalité ?

Sur notre scène de test, la qualité d'image est au rendez-vous, à 100 comme 1 000 ISO, la valeur maximale atteinte par le OnePlus 2 dans nos conditions de test. L'image est particulièrement détaillée à 100 ISO et la montée en bruit bien maîtrisée à 1 000 ISO.

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Scène de test photographiée à 100 ISO avec l'éclairage à fond, puis extrait à 100 %


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Scène de test photographiée à 1000 ISO dans l'obscurité, puis extrait à 100 %


Sur des clichés pris en situations réelles, ces impressions se confirment. Il s'avère toutefois que la sensation de haut niveau de détail vient également d'une accentuation de netteté très prononcée. Vues agrandies, les photos manquent un peu de nuance et de douceur dans les textures fines quand la scène contraste. Le OnePlus One avec traitement des fichiers RAW révélait davantage de matière. Mais le piqué de l'optique est en net progrès sur le OnePlus 2. Il ne reste qu'à attendre une prochaine mise à jour réintroduisant le RAW sur OxygenOS et ce sera parfait.

Parce que le OnePlus 2 dispose effectivement d'un bon autofocus, rapide et fiable. Comptez entre 0,2 et 0,3 s, mise au point comprise, entre le déclenchement et la capture. Une célérité comparable à celle de l'iPhone 6, c'est appréciable même si encore inférieur au Galaxy S6, roi dans ce domaine. Autre très bon point : la stabilisation optique se montre très efficace. En photo, nous avons pu réaliser des captures nettes à 1/10 s dans des conditions difficiles.

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L'autoportrait au flash rend bien, et grâce à la stabilisation optique, on peut prendre des images à 1/10 s nettes (à droite) dans des conditions difficiles


Les seuls réels reproches à formuler pour l'heure concernent la HDR et la panoramique. La HDR parce qu'elle débouche les ombres mais n'agit pas sur les lumières et sature à l'excès les clichés. La panoramique parce que les résultats ne sont pas propres.

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A gauche la photo normale, à droite celle en HDR


Concernant la vidéo maintenant, notre enthousiasme est modéré. En 1080p, soit le réglage qui sera vraisemblablement le plus fréquent, l'image exhibe de l'aliasing (ou effet d'escalier) sur les lignes obliques. C'est tout à fait disgracieux. Et l'autofocus pompe de manière un peu trop régulière et ostensible à notre goût. C'est regrettable, puisque la qualité d'encodage à 19,8 Mbps en H.264, pour une cadence de 30 im/s tient la route. Et la stabilisation optique opère toujours avec efficacité.


Maintenant, comme avec le OnePlus One, il est possible de filmer en 4K et là l'effet d'escalier s'amenuise grandement - sans toutefois disparaître. Le flux en 3 840 x 2 160 pixels à 30 im/s passe à un débit binaire de plus de 40 Mbps : l'image est belle, mais attention, les rushs pèsent environ 5 Mo à la seconde avec l'audio, ça commence à être costaud. OnePlus a d'ailleurs limité la durée des séquences à 10 minutes.


L'application plaisante et simple propose également, à l'instar du BQ Aquaris M5, un mode ralenti (filme à 120 im/s en 720p et enregistre dans un fichier à 15 im/s) et un autre accéléré (time-lapse) pouvant être capturé jusqu'en 4K.

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Performances et autonomie[/anchor]

Nous voilà dans une autre section où les attentes sur le OnePlus 2 sont nombreuses. Qu'est-ce que la version 2.1 du Snapdragon 810 a dans le ventre ? La batterie choisie par OnePlus suffit-elle ? Les nouvelles du front sont plutôt bonnes. La stratégie d'abaisser la fréquence de fonctionnement des unités de calcul a été globalement payante : le OnePlus 2 maintient bien ses bons scores, même après plusieurs exécutions d'un Geekbench 3. On observe bien une baisse, mais elle est minime. Et surtout, le score de départ est élevé. Le OnePlus 2 se stabilise entre 4723 et 4365 points. En 3D, pas de fluctuation : le GPU Adreno 430 réalise un beau 22 222 sur Ice Storm Unlimited. Et le PC Mark place le OnePlus 2 assez nettement au-dessus du One M9 de HTC.

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OnePlus a gonflé la capacité de sa batterie qui s'établit désormais à 3 300 mAh (contre 3 100 mAh sur le One). Le test d'autonomie de PC Mark que nous utilisons aujourd'hui, qui avait retourné 5 h 34 sur le One M9 et un très mauvais 4 h 35 pour le G Flex 2 de LG, nous restitue ici 7 h 22 ! Un excellent score pour un téléphone aussi puissant et avec un écran de 5,5 pouces. Comme quoi le Snapdragon 810 peut effectivement être dompté. La journée passe sans broncher, une journée et demi - voire deux - sont envisageable en cas d'usage modéré du OnePlus 2.

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Conclusion[/anchor]

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Il y a deux façon de voir le OnePlus 2 : comme le successeur du OnePlus One ou comme le concurrent des smartphones haut de gamme du moment (Samsung Galaxy S6, LG G4, HTC One M9 pour ne citer qu'eux). Si on s'en tient au premier point de vue, le surcoût de 100 euros par rapport au One - encore disponible à la vente - n'est pas évident à justifier. On a deux téléphones assez ressemblants, bien finis, puissants, autonomes et avec des spécifications globalement équivalentes. La finition un peu plus soignée, le capteur biométrique, l'USB Type-C, la double SIM, l'AlertSlider ou l'appareil photo plus élaboré valent donc 100 euros. Enfin, il faut se convaincre que tout cela les vaut.

Maintenant, du deuxième point de vue, le OnePlus 2 reste un « flagship killer » dans le sens où il est l'équivalent d'un LG G4, en mieux sur plusieurs aspects (Android stock, capteur biométrique, autonomie) et vendu 100 euros de moins (parce que le G4 a déjà bien baissé, initialement il était entre 600 et 650 euros). Il tient très bien la comparaison avec un Galaxy S6, vendu lui encore plus cher. Bref, c'est au final un smartphone très séduisant. Mais espérons que OnePlus ne va pas trop poursuivre l'ascension tarifaire qu'il a entreprise, enivré par le succès qu'il récolte. Succès amplement mérité.

OnePlus 2

9

Les plus

  • Superbe écran - OxygenOS
  • SoC puissant - bonne autonomie
  • Appareil photo / stab - section audio
  • Capteur biométrique, finition, AlertSlider

Les moins

  • Prix en hausse (même si toujours très compétitif)
  • Assez lourd et gros - NFC a disparu
  • USB Type-C impose un nouveau câble
  • Vidéo Full HD, HDR et pano décevantes

Finition9

Ergonomie8

Autonomie9

Puissance9

Photo7





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