- Retrouvez notre test du OnePlus 3T, la version Turbo du OnePlus 3
A l'occasion de la sortie d'OxygenOS 3.2.2, nous remettons en avant notre test du OnePlus 3, publié le 14 juin dernier.
Et un, et deux, et trois OnePlus. Bon, quatre en fait avec le OnePlus X mais ce dernier reste un peu à part : le OnePlus 3 arrive bien pour prendre la relève du OnePlus 2. Et si le nouveau terminal conserve le cahier des charges établi précédemment (spécifications haut de gamme, finition soignée, format 5,5 pouces, sous la barre des 400 euros), il bouscule en revanche les codes esthétiques de la marque. Le OnePlus 3 ressemble à un OnePlus X de face, un HTC M10 de dos, un iPhone 6s de dessous. Mais il n'a aucun air de famille avec le OnePlus 2.
Le OnePlus 2 comparé au OnePlus 3
Voilà qui nous laisse partagés - un peu comme quand on est passé de la Twingo 1 à la Twingo 2 : le design précédent n'était pas forcément ahurissant, mais il avait toutefois le mérite d'être reconnaissable, car original. Là, le smartphone est tout ce qu'il y a de plus commun.
Présentation du OnePlus 3
Si le design est affaire de goût, il sera difficile de trouver à redire en matière de finition. OnePlus joue assurément dans la cour des grands : le châssis unibody en aluminium anodisé en impose - sa rigidité devrait au passage donner du fil à retordre aux bend testeurs - l'assemblage au millimètre près n'a rien à envier aux produits d'une certaine marque à la pomme. Bref, le sentiment premium n'est pas usurpé. Le mélange de lignes arrondies et d'arêtes plus vives procure une bonne prise en main, même si, plus glissante qu'avec le revêtement « pierre ponce » du OnePlus 2. Et le dos que nous pensions sensible aux rayures n'a pas pris une éraflure en plus d'une semaine d'utilisation : l'alliage semble plus solide que le commun des aluminiums. Une agréable surprise ! Non en revanche, on s'inquiète davantage pour le bloc appareil photo, dont l'optique est particulièrement exposée, sauf à utiliser une des nouvelles coques que propose le constructeur (et encore...).Le OnePlus 3 est à peine plus haut (0,7 mm) et moins large (0,3 mm) que le OnePlus 2. Il est surtout moins épais (7,35 mm versus 9,9 mm) et plus léger (158 g versus 175 g), et ça, personne ne s'en plaindra ! Les commandes ont été quelque peu remaniées : l'alert slider (l'interrupteur de modes de notifications) reste sur la tranche gauche, mais la prise casque passe en bas, à côté du micro USB type C, tandis que l'accès à l'emplacement double nano SIM se fait désormais par l'extérieur. Par ailleurs, commande de volume et bouton marche-arrêt ne sont plus côte à côte. OnePlus a maintenu ses touches de navigation tactiles et le bouton d'accueil à capteur biométrique, que le constructeur dit avoir taillé dans la céramique pour plus de longévité.
Le smartphone repose toujours sur un écran de 5,5 pouces en 1 920 x 1 080 pixels mais en technologie AMOLED (comme le OnePlus X) et recouvert de Gorilla Glass 4 2,5D, c'est-à-dire légèrement arrondi sur les bords. OnePlus précise que son écran intègre une couche avec double polarisation pour améliorer la visibilité en plein soleil, ainsi qu'une calibration particulière supposée apporter en réalisme (d'où la fameuse notion marketing de « Optic AMOLED »). Le constructeur pré-appose un film de protection d'écran par défaut.
La dalle qui occupe 73,8 % de la façade du téléphone est particulièrement bien intégrée. Et qui dit dalle AMOLED, dit contraste infini, couleurs saturées, bons angles de vision et consommation inférieure au LCD. La pratique confirme cette théorie puisque notre sonde mesure un point blanc à 472 cd/m² pour un noir à 0 cd/m². En jouant avec le réglage de l'équilibre des blancs, on sort soit à 6 830 K soit à 6 362 K, mais rien entre les deux. On reste toutefois proche de la valeur ciblée, 6 500 K. En revanche - et n'en déplaise à OnePlus - la colorimétrie présente encore une saturation exagérée : les corrections de gamma ne sautent pas aux yeux, on aurait préféré un véritable profil d'affichage plus naturel, comme le fait par exemple Samsung avec son mode photo sur ses terminaux en écran AMOLED.
Et il n'y a pas non plus de mode sRGB caché dans les options pour les développeurs, comme sur le Nexus 6P par exemple. En résumé, l'affichage est lisible et flatteur mais il manque de neutralité sur le plan de la saturation.
Quid de la section audio ? Elle est à peu de chose près identique à celle du OnePlus 2, ce qui constitue une réelle qualité. Le haut-parleur délivre un son à peine plus rond et naturel, la prise jack a toujours autant de jus. Parfait ! Reste un point important à évoquer, la recharge rapide Dash, 2-en-1 (pardon, mais impossible de résister...). La technologie proposée par OnePlus s'appuie sur le chargeur, et non pas le Quick Charge assuré en interne par le SoC Qualcomm. Elle permet une recharge effectivement très rapide (60 % de batterie en 30 minutes à peu près) et sans la moindre chauffe du terminal. Nous y reviendrons dans la partie consacrée aux performances et à l'autonomie.
Vous pouvez vous procurer le OnePlus 3 directement sur le site du constructeur.
Spécifications et interface
Les spécifications ont été divulguées partiellement au fil des jours qui ont précédé le lancement du OnePlus 3. Il y a eu du vrai et du moins vrai dans toutes ces rumeurs pourtant bien renseignées. A ceux qui prédisaient deux versions de OnePlus 3, il n'y en aura qu'une, basée sur un SoC Snapdragon 820, 6 Go de mémoire vive et 64 Go de stockage pour 399 euros. Le OnePlus 3 sera proposé en coloris Soft Gold ultérieurement. A l'exception des 6 Go de RAM dont on doute de la réelle nécessité, la configuration apparaît bien équilibrée.Elle comprend la 4G en catégorie 6 (et toutes les fréquences nécessaires, exception faite du 700 MHz), Wi-Fi ac double bande, Bluetooth 4.2 (mais pas de codec aptX), le NFC qui fait son grand retour et une batterie de 3 000 mAh (et non pas 3 650 mAh comme il a été dit ici et là). En photo, OnePlus fait dans le 100% Sony, avec un capteur CMOS IMX298 de 16 mégapixels au dos et un IMX179 de 8 mégapixels en façade.
Un équilibre qui tient beaucoup au fait que le SoC ne chauffe pas, contrairement à son prédécesseur (même downclocké), tout en prodiguant une fluidité à tout épreuve au OnePlus 3. Need for Speed Most Wanted, par exemple, tourne à la perfection. Après une demi-heure de jeu, un petit point monte à 37° tandis que le reste du corps du téléphone oscille entre 30 et 35°. Ça change du OnePlus 2 !
OxygenOS 3.1.1 et Android 6.0
Une des principales forces des smartphones OnePlus, c'est leur interface : du quasi stock Android, sans applications parasites, et avec juste quelques optimisations et réglages hérités de Cyanogen. Le tout étant mis à jour avec une réactivité relativement correcte. Le OnePlus 3 profite de base d'OxygenOS en version 3.1 (qui a entre temps été poussées sur les autres smartphones du constructeur), autrement dit, c'est de l'Android 6.0 tout craché.Parmi les quelques subtilités « Oneplusiennes », on trouve le mode nocturne (présent dans Android 7), le Dark Mode, la personnalisation des LED et de l'écran d'accueil, Shelf (l'application maison de centralisation des informations, sorte de Google Now) ou encore la nouvelle gestion des applications ouvertes dans le carrousel. On peut désormais verrouiller certaines applications, les fermer et carrément arrêter les processus système correspondants. Mais on peut aussi utiliser le smartphone comme un Android brut, c'est-à-dire un Nexus, tous les ajouts de OnePlus étant parfaitement discrets et indolore pour le stockage disponible.
Au quotidien, c'est du velours, mais... Il y a comme un problème à l'heure actuelle avec le capteur biométrique : il est beaucoup trop sensible ! Quand on pose son doigt intentionnellement dessus, ça fonctionne très bien et vite, tant mieux. Mais le capteur détecte aussi des contacts dans la poche (tissu ? électricité statique ?). Certes, le téléphone ne se déverrouille pas pour autant. Mais l'écran s'active, et le menu « urgences » qui fait apparaître le clavier du téléphone est régulièrement lancé par inadvertance : on se met alors à entendre des tonalités en provenance de la poche, ça fait bizarre.
Dans ce même registre de l'hypersensibilité, l'écran est aussi concerné. Quand on active les gestes (double-tapes pour allumer l'écran, V pour exécuter la lampe torche, etc.), une fonctionnalité fort pratique que OnePlus a récupérée de Cyanogen, et pour peu que le Smart Lock déverrouille le smartphone en présence d'une montre connectée, là c'est un festival : appels de poches, lampe torche qui s'allume dans la poche, lancement d'applications ou encore ébauches de réponse à des SMS... le OnePlus 3 nous en a fait voir !
Heureusement, nous n'avons a priori pas souffert d'effacement inopiné de données personnelles. Bref, nous avons signalé le bug à OnePlus et nous nous sommes résignés à désactiver gestes et capteur biométrique. Puis, le 13 juin au soir (la veille du lancement...), OnePlus a poussé une mise à jour (« OnePlus3Oxygen_16_1606062247 », ou OxygenOS 3.1.2, de 260 Mo). Rien à voir avec le capteur biométrique ni la sensibilité de l'écran et pourtant, les symptômes du capteur biométrique ne sont plus réapparus depuis. Mais l'écran reste très sensible (détection à travers le tissu). OnePlus nous a répondu que ces points feraient possiblement l'objet d'une mise à jour prochaine, manière d'admettre l'existence du problème, à demi mot.
L'appareil s'est déverrouillé tout seul dans la poche et a lancé des chronomètres... moins gênant que l'appel de poche, mais tout de même. Depuis la mise à jour 3.1.2, le bug du capteur biométrique ne s'est plus reproduit. Mais l'écran reste très sensible.
Photo et vidéo
OnePlus a décidé de délaisser le capteur OmniVision méritant du OnePlus 2 au profit d'une puce Sony, plus chargée en pixels sur une surface moins grande. Un choix qui aboutit à une diminution de la taille des photosites (1,3 µm à 1,12 µm) et nous inquiète naturellement. L'IMX298 équipe entre autres le Huawei Mate 8. C'est une puce Exmor RS de 1/2,8 pouces. RS signifie qu'elle est rétro-exposée et stacked, c'est-à-dire empilée (la surface sensible et les circuits électriques sont superposés, provoquant un gain de place et de rapidité). La bonne nouvelle, c'est que le OnePlus 3 a troqué l'autofocus laser pour une mise au point à détection de phase, nettement plus rapide et précise.Quoi d'autre ? L'ouverture de F:2,0 demeure, la stabilisation optique aussi. En revanche, la focale réelle se raccourcit de 28 à 25 mm. Et le nouveau capteur est compatible avec la fonction HDR automatique. En façade, le changement nous réjouit davantage : on passe d'un capteur de 5 mégapixels (F:2,4 et vidéo en 720p) à un capteur Sony de 8 mégapixels (F:2,0 et vidéo en 1080p).
Alors ? Tout est mieux (ou aussi bien) sauf... la qualité d'image dans les valeurs d'ISO élevées, c'est-à-dire par faible luminosité ou carrément de nuit. Avec des conditions d'éclairage normales, les deux smartphones donnent des résultats très similaires et de qualité : bon dosage entre détails et maîtrise du bruit, homogénéité très correcte, rendu plutôt réaliste (exposition comme balance des blancs). Maintenant, dès qu'on arrive autour des 800 ISO, le capteur de Sony bruite sévèrement (avec du bruit chromatique bien visible) là où l'OmniVision lisse. Les Jpeg du OnePlus 2 sont bien plus faciles à exploiter ou, du moins, à partager que ceux du OnePlus 3.
Et ça s'accentue si on monte aux valeurs extrêmes (8141 ISO sur le OnePlus 2, 9600 ISO sur le OnePlus 3). Sony préserve davantage de détails me direz-vous, d'où le bruit des Jpeg. Que nenni ! En développant les mêmes fichiers depuis le RAW, c'est encore le OnePlus 2 qui délivre davantage de matière et moins de parasitage. Les RAW du OnePlus 3 sont d'ailleurs particulièrement blafards : il y a masse de corrections à apporter. Bref, sur le plan de la qualité d'image, c'est le OnePlus 2 qui l'emporte.
Avec le capteur frontal en revanche, le OnePlus 3 reprend l'avantage, et très nettement. Il manque en revanche la fonction HDR auto de l'APN dorsal, fonction que proposent par ailleurs les Galaxy S7 et iPhone 6s sur leurs capteurs en façade.
Exemple de capture faite avec le capteur frontal
Maintenant, la qualité d'image n'est pas tout en photo. Le OnePlus 3 fait la mise au point plus rapidement que le OnePlus 2, et il se trompe moins souvent. La détection de phase l'emporte sur le laser. Et lorsqu'on photographie en Jpeg + RAW, les deux fichiers sont bien identiques (sur le OnePlus 2, le smartphone faisait deux photos consécutives et donc différentes). La détection des visages est également plus véloce. Par ailleurs, on apprécie réellement l'arrivée d'une fonction HDR automatique, et d'une HDR de qualité tout court. Ce mode de prise de vue a toujours mis le OnePlus 2 dans l'embarras.
A gauche la vue sans HDR, à droite celle avec HDR. On récupère de la matière dans les hautes lumières comme les ombres, avec une colorimétrie préservée et pas de dédoublement de contours, c'est parfait !
Exemple de panoramique à la volée
Il reste deux fonctionnalités mise en avant par OnePlus qui nous posent question : le mode HD et le Dynamic De-noise. Le premier s'active dans l'interface de prise de vue, et il consiste à appliquer une accentuation de netteté et un renforcement de la clarté. Pas d'une grande utilité mais au moins on sait ce qu'il fait et on peut s'en passer. Parce que le Dynamic De-noise, lui, s'avère nettement plus obscur. A vrai dire, nous avons appris l'existence de cette fonction dans le « Reviewer's guide » fourni par OnePlus en même temps que le téléphone, début juin. Il n'y a aucune option à activer ou désactiver, on ne sait pas quand ni comment l'algorithme s'exécute, sinon qu'il agit en arrière plan. En revanche, on a pu observer un fort effet de lissage sur des photos que nous avons prises d'un bébé, malgré les 200 ISO du cliché. S'agit-il d'une reconnaissance de visage à laquelle le smartphone applique une sorte d'effet beauté du plus mauvais goût ? La question a été posée à OnePlus.
Qu'est-ce qui se cache derrière le Dynamic De-noise
Reste enfin la vidéo, où le OnePlus 3 profite de la bonne rapidité de son capteur pour filmer en 1080p mais surtout en 4K. Les rushs en Full HD pourraient rendre mieux avec un encodage à presque 20 Mbps (30 im/s) : le Galaxy S7, à 17 Mbps, est plus fin dans sa capture. La stabilisation - électronique en vidéo - se montre assez efficace (mais moins que sur le Galaxy S7), tandis que l'autofocus à détection de phase joue bien son rôle, nettement mieux que sur le OnePlus 2 avec sa cellule laser infrarouge.
Capture réalisée en 1080p (sur un vélo)
En 4K, le smartphone donne des résultats de haute volée, fort d'un encodage musclé (42 Mbps) et d'un débit d'image maintenu à 30 im/s. Maintenant, est-ce que la 4K est bien utile sur un smartphone, c'est une autre question, valable pour tous les appareils qui en proposent.
Téléchargez une capture réalisée en 4K.
Performances et autonomie
Que donnent le meilleur SoC Qualcomm du moment (Snapdragon 820), 6 Go de mémoire vive LPDDR4 et 64 Go de stockage en UFS 2.0 (Universal Flash Storage) ? Un smartphone puissant et véloce à souhait ! Il n'y a que sur Geekbench 3 où les processeurs octuple coeurs des Samsung Galaxy S7 (Exynos 7580) et Huawei P9 (Kirin 955) délivrent des scores plus gonflés que le quadcore du OnePlus 3 (deux double coeurs Kryo cadencés à 2,2 GHz et 1,6 GHz).Mais sur PCMark et 3DMark, le OnePlus 3 atteint des nouveaux sommets ! Au quotidien, cela se traduit par une extrême fluidité du smartphone, mais surtout une absence totale de ralentissement, peu importe la charge qu'on lui soumet. Le développement d'un RAW sur Snapseed ne prend qu'une poignée de secondes, c'est impressionnant.
Peu de chauffe, un écran AMOLED, le mode Doze introduit par Android 6.0 : tout cela doit assurer une bonne autonomie. Oui, mais la batterie n'est que de 3 000 mAh, soit 300 mAh de moins que le OnePlus 2. Au final, on récolte plus ou moins la même endurance sur les deux appareils. Le test de PCMark nous restitue 7 h 34 (454 minutes) : c'est moins bien que le Galaxy S7 ou le Huawei Mate 8.
Dans la pratique, nous avons eu le temps de laisser courir plusieurs cycles de charges et décharges en usage normal : la première fois, le smartphone a tenu 28 heures, soit quasiment un jour et demi. Puis les cycles se sont allongés, pour se stabiliser autour des 45 heures soit presque deux jours entiers (sous réserve d'actionner le mode avion pendant la nuit). Avec la même batterie que le OnePlus 2, le téléphone aurait tenu, voire dépassé les deux jours. Mais c'est déjà pas mal du tout !
Scénario stabilisé de consommation d'énergie du OnePlus 3.
Et la recharge rapide est effectivement un régal : « un jour d'autonomie en une demie heure » prévient OnePlus, ce n'est pas exagéré puisque le téléphone tient en effet la journée avec 60 % de batterie. Notez que le processus n'est pas linéaire : aussi, la recharge de 20 à 100 % prend environ une heure et quart. Notez que OnePlus commercialise un chargeur allume-cigare compatible Dash Charge à 29,95 euros.
Conclusion
Le bug du capteur biométrique nous met dans une situation délicate pour conclure. Cependant, puisqu'il ne s'est pas reproduit depuis la mise à jour en 3.1.2 et comme on peut de tout manière faire confiance à OnePlus pour corriger ce genre de couac, nous pouvons nous prononcer plus sereinement. Le OnePlus 3 rassemble tous les ingrédients du smartphone haut de gamme : construction exemplaire, fiche technique blindée, autonomie sérieuse. Le tout est caractérisé par un positionnement tarifaire agressif auquel on s'habitue drôlement bien (399 euros, pourquoi payer plus ?) et par une interface propre, bénéficiant d'un suivi plus réactif que la moyenne. Par rapport au OnePlus 2, cette troisième mouture apporte de la finesse (et ce n'était pas du luxe), des performances en hausse, la recharge rapide, une meilleure gestion de la chauffe, un écran plus contrasté et lumineux, un meilleur appareil frontal, un capteur biométrique plus nerveux (c'est peu dire) et du NFC. L'autonomie, la connectique, les couches audio et réseau ne changent pas, tandis que la partie photo/vidéo est plus discutable (il y a du mieux, comme la HDR et l'autofocus à détection de phase, et du moins bon, comme la photo de nuit et les RAW moins impressionnants).D'une manière plus générale, les quelques points qui nous font tiquer sont l'objectif photo exposé aux chocs, la gestion des sensibilités élevées en photo, la couche tactile de l'écran, trop sensible, la colorimétrie d'écran pas assez réaliste, l'absence d'aptX ou de lecteur de carte mémoire (avec 64 Go cela dit). Bonne partie de ces bémols peuvent être corrigés par voie de mise à jour.
Quant aux autres, il faudra composer avec. Si on pondère tout cela avec les qualités réelles du OnePlus 3, il nous reste un très bon smartphone, séduisant et même, coup de cœur. Ce qui se fait de mieux aujourd'hui à ce prix. Mais il perd un peu de la singularité qui avait fait la marque de fabrique de OnePlus à ses débuts.
Vous pouvez vous procurer le OnePlus 3 directement sur le site du constructeur.
Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.