Test Huawei P40 Pro : un magicien de la photographie, mais à quel prix ?

Pierre Crochart
Par Pierre Crochart, Spécialiste smartphone.
Publié le 30 mars 2020 à 18h11
Épatant de constater combien les lignes peuvent bouger en un an seulement. En mars 2019, Huawei était sur le toit du monde, et nous louions sans fard les qualités de son tout récent P30 Pro. 12 mois plus tard, la fête est plus intimiste, et les invités un peu gênés même. Huawei a-t-il encore une chance en Europe, sans les services et applications Google ?

Cette question a trouvé quelques éléments de réponse en décembre dernier, lors de la sortie chahutée du Mate 30 Pro. « Un formidable smartphone, que personne ne devrait acheter », titrions-nous alors.

Quatre mois plus tard, Huawei est-il plus solidement installé pour légitimer son propre écosystème, alimenté par les Huawei Mobile Services et AppGallery, dont la marque ne cesse de nous vanter les mérites ?

Ne faisons pas trop traîner le suspens. D'après nous, le P40 Pro souffre des mêmes stigmates que le Mate 30 Pro. Il est excellent — à s'en damner. Mais son utilisation au quotidien n'est qu'une interminable somme de compromis.

Huawei P40 Pro test
Le Huawei P40 Pro dans sa version Silver Frost. © Pierre Crochart pour Clubic

Le Huawei P40 Pro sera disponible en France le 21 avril.

Huawei P40 Pro : la fiche technique

On commence à avoir l'habitude. Chaque année, le P s'attribue les innovations techniques de la gamme Mate, auxquelles il additionne des innovations propres à la photographie. Et comme l'an dernier, Huawei n'a lésiné sur aucun aspect de la fiche technique de son nouveau produit.

Le Huawei P40 Pro, c'est :

  • Écran : AMOLED de 6,58 pouces (19,8:9) affichant une définition de 2640 x 1200 pixels (441 ppi, HDR10, 90 Hz) et couvrant environ 91% de la surface avant

  • SoC : Kirin 990 5G (7 nm+) avec processeur octo-core (2x 2,86 GHz + 2x 2,36 GHz + 4x 1,95 GHz) et GPU Mali-G76 MP16

  • Mémoire vive : 8 Go

  • Stockage interne : 256 Go (extensible via NMCard) UFS 3.0

  • Batterie : 4 200 mAh, recharge rapide jusqu'à 40 W en filaire et 27 W sans-fil.

  • Étanchéité : IP 68

  • Prise jack 3,5 mm : Non (adaptateur non inclus)

  • Appareils photo arrière : capteur 50 MP (1/1,28", photosites de 2,44 µm, ƒ/1,9) équivalent 23 mm + périscope 12 MP (OIS, zoom optique 5x) + 40 MP (1/1,54", ƒ/1,8) ultra grand-angle équivalent 18 mm + 3D ToF

  • Vidéo : 2160p@30/60 ips, 1080p@30/60 ips, 720@7680 ips, 1080p@960 ips

  • Appareil photo avant : 32 MP (1/2.8", photosites de 0,8 µm, ƒ/2,2) + 3D ToF

  • Capteur d'empreintes : Oui, sous l'écran (optique)

  • Recharge inversée : Oui, à 27 W

  • Double SIM : Oui

  • Compatible 5G : Oui

  • Connectivité : Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac/ax, Bluetooth 5.1, NFC, eSIM
  • Dimensions : 158,2 x 72,6 x 9 mm pour 209 grammes

  • OS : Android 10 + EMUI 10.1

  • Coloris : Or, noir, gris

  • Prix : 999€ pendant la phase de précommande, puis 1 099€


Une fiche technique très actuelle, qui fait notamment la part belle à une augmentation sensible de la taille du capteur photo principal, ainsi qu'à un rafraîchissement plus rapide de la dalle.

Dans la boîte du P40 Pro, on retrouve un adaptateur secteur 40 W, un câble USB-A vers USB-C, un kit mains libres USB-C et, une fois n'est pas coutume chez Huawei, une coque de protection en silicone transparent.

Huawei P40 Pro test
Le contenu de la boîte du P40 Pro. © Pierre Crochart pour Clubic


Un smartphone séduisant au form factor idéal

Le Huawei P40 Pro est un smartphone plus allongé que son prédécesseur. Plus maniable aussi, cela va de soi, grâce à un ratio d'aspect de 19,8:9 contre 19,5:9 pour son aîné.

Sans être aussi allongé que les derniers Samsung Galaxy S20, le P40 Pro tient parfaitement en main. La diagonale retenue ici par le constructeur — 6,58 pouces — nous semble un compromis idéal entre surface d'affichage et praticité d'usage.

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Le Huawei P40 Pro (à gauche) et le P40 (à droite). © Pierre Crochart pour Clubic

Notons aussi que Huawei a très largement revu sa copie par rapport au Mate 30 Pro. Ce dernier profitait d'un écran certes magnifique, mais à la courbure si prononcée que la préhension était loin d'être idéale. De plus, les boutons de volume avaient dû être remplacés par un curseur virtuel, et le bouton d'allumage relégué sur la partie arrière du téléphone. Pas idéal.

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L'écran du P40 Pro arbore une courbure idéale pour la préhension de l'appareil. © Pierre Crochart pour Clubic

Ici, Huawei a opté pour un écran dit « Overflow », qui a la particularité de « déborder » sur les quatre côtés du châssis. Résultat ? Une immersion plus poussée et un rendu visuel ravissant. Même si certaines images promotionnelles utilisées par Huawei sont bien plus généreuses en termes d'occupation de l'écran que ne l'est le produit fini.

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Sur son matériel promotionnel, Huawei est plutôt "généreux" avec le taux d'occupation effectif de son écran.

On émet aussi un gros bémol sur cette découpe, en haut à gauche de l'écran, logeant le capteur photo 32 mégapixels ainsi qu'une caméra 3D ToF pour la profondeur de champ. Mesurant 1,7 x 0,5 cm, difficile de passer à côté. Une « pilule », d'autant plus difficile à avaler que la quasi-totalité de la concurrence est aujourd'hui passée à un léger poinçon, beaucoup plus discret et harmonieux esthétiquement.

On se réjouit par contre du choix de Huawei de rehausser le capteur d'empreintes intégré sous l'écran. Placé atrocement bas sur le Mate 30 Pro, celui-ci retrouve la place qu'il avait à l'origine sur le Mate 20 Pro - soit au premier quart de l'écran. Un placement bien plus confortable pour déverrouiller son smartphone rapidement sans contorsionner son pouce.

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Le capteur d'empreintes est idéalement placé pour ne pas créer de tension dans le pouce. © Pierre Crochart pour Clubic

Passons au dos du P40 Pro. De ce côté, Huawei a mis les bouchées doubles pour se démarquer de la concurrence en matière de rendu esthétique et pour offrir une expérience de toucher différente. Le P40 Pro, testé ici dans sa finition Silver Frost, affiche un revêtement dorsal brossé du plus bel effet. Un rendu très mat, rappelant le dos des derniers Pixel de Google en termes de toucher.

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La finition Silver Frost du P40 Pro est magnifique. © Pierre Crochart pour Clubic

Visuellement, c'est un délice. Bien plus résistant aux traces de doigt qu'un dos en verre classique, le revêtement choisi par Huawei capte à merveille la lumière et crée ça et là quelques reflets délicieux selon l'orientation du mobile.

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Le revêtement dorsal, sans être insensible aux traces de doigt, les rend pour la plupart invisibles. © Pierre Crochart pour Clubic

Reste que l'on a toujours autant de mal à valider l'énorme bloc d'appareils photo qui semble bien parti pour devenir la nouvelle norme esthétique sur les smartphones en 2020. On se rassure toutefois en constatant que celui du P40 Pro est incomparablement plus compact que celui du Galaxy S20 Ultra de Samsung, qui tient plus de la balafre qu'autre chose.

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Le bloc d'appareils photo dépasse beaucoup moins du châssis que sur le Galaxy S20 Ultra. © Pierre Crochart pour Clubic

La protubérance du bloc photo est aussi moindre comparée à la concurrence sud-coréenne. Il dépasse, certes, mais insuffisamment pour créer un déséquilibre gênant lorsqu'il est posé à plat.

Enfin, le P40 Pro est bien entendu dépourvu de prise jack 3,5 mm, et n'offre qu'une seule grille de haut-parleurs. Un point sur lequel Huawei ferait bien de travailler pour ses prochains modèles, tant la partie sonore fait annuellement partie de ses points faibles. Du reste, les boutons situés sur la tranche droite sont idéalement placés, et jouissent d'une course plutôt profonde qui rend leur action très « clicky ».

Un écran réactif et bien calibré

Véritable tendance dans l'industrie du smartphone en 2020, et principale nouveauté de l'écran du P40 Pro par rapport à son prédécesseur : le rafraîchissement passe sur ce modèle de 60 à 90 Hz. Une innovation poussée par les smartphones gaming depuis quelques années, et intégrée par OnePlus sur les appareils grand public l'an dernier avec son OnePlus 7 Pro.

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Le Huawei P40 Pro dispose d'un écran cadencé à 90 Hz pour plus de fluidité. © Pierre Crochart pour Clubic

Seulement, et cela s'est confirmé sur le Pixel 4 de Google, il vaut mieux pouvoir assurer une autonomie béton pour proposer ce genre de technologie. Un choix donc parfaitement logique pour Huawei, dont les smartphones s'illustrent chaque année comme des champions de l'autonomie sur le segment très haut de gamme.

Outre cette fluidité bienvenue, qui apporte un confort de navigation très plaisant, la dalle OLED du P40 Pro affiche une définition FHD+ pour une résolution de 441 ppi. Une configuration équilibrée, même si l'on peut regretter qu'à ce tarif Huawei ne propose pas soit du 120 Hz, soit du QHD+.

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© Pierre Crochart pour Clubic

Qu'importe, le P40 Pro a d'autres atouts. Son excellente luminosité, par exemple, ou encore l'imperceptibilité de son retard tactile. La calibration, elle aussi, est très juste. Couplée à la profondeur des noirs permise par l'OLED, on ne boude pas son plaisir à découvrir certains contenus vidéo sous un nouveau jour.

Dommage que la capsule logeant les deux capteurs photo à l'avant prenne autant de place et ne vienne entacher l'expérience. Dans tous les cas, le ratio d'aspect de 19,8:9 ne permet guère d'afficher une image en plein écran. On n'en est pas moins dérangés — on s'y fait après quelques jours — lorsqu'on lit ou navigue sur les réseaux sociaux.

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Un bel écran... qui ne permet guère de lire des vidéos Netflix dans une résolution supérieure à 480p © Pierre Crochart pour Clubic

Mais il y a pire. Si intéressant soit-il, cet écran n'est aujourd'hui pas en mesure de lire du contenu HD en provenance des plates-formes de SVoD les plus populaires. La faute à une partie logicielle encore en travaux... mais jusqu'à quand ?

Le logiciel : un chemin de croix pour Huawei

Inutile de rappeler, selon nous, que le Huawei P40 Pro ne dispose d'aucun service ni application Google. Oups, nous venons de le faire.

Le smartphone chinois propose ainsi une expérience Android singulière, et à bien des égards hors-sol par rapport aux attentes du marché occidental. Mais cela n'est pas faute de mauvaise volonté de la part du constructeur. Huawei fait de son mieux pour légitimer AppGallery et les Huawei Mobile Services. Des efforts à coup de millions de dollars pour attirer les développeurs et espérer pouvoir proposer, à terme, une alternative solide à Google Play Store et iOS. Une alternative, une troisième voie, qui ne pourrait faire que du bien à un marché extrêmement polarisé.

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AppGallery n'est toujours pas prêt à se frotter au marché européen. © Pierre Crochart pour Clubic

Problème : en l'état, la démarche de Huawei tient encore du doux rêve. Rien n'est prêt, et le Huawei P40 Pro se heurtera aux mêmes barrières que le Mate 30 Pro avant lui.

Huawei P40 Pro test
Sur son site Internet, Huawei avertit désormais de l'absence de Google sur son smartphone. Mais qu'en sera-t-il en magasin, où le P40 Pro doit être commercialisé courant mai ?

« Le P40 Pro est inutilisable pour quiconque espère retrouver une expérience Android traditionnelle »


Rassurés par les promesses de Huawei en amont et pendant la conférence par rapport à son écosystème, le P40 Pro a été testé sans a priori, sinon la fébrilité de découvrir ce qu'a mis en place Huawei en l'espace de trois mois pour solidifier les bases balbutiantes de son logiciel.

Sans vouloir paraître trop sévère, il faut dire les choses comme elles sont : le P40 Pro est inutilisable pour quiconque espère retrouver une expérience Android traditionnelle.

Votre sauvegarde Google Cloud ? Aux oubliettes. Téléchargez l'application Phone Clone, et transférez vos données depuis votre ancien smartphone sur le P40 Pro. À cette étape, on s'étonne même de se voir proposer le transfert de Google Chrome — pourtant indisponible sur AppGallery. On accepte... jusqu'à ce que PhoneClone revienne sur sa proposition et nous dise finalement que l'application « n'a pas pu être copiée ».

Pas fâchés, on ouvre pour la première fois AppGallery, où l'on est accueilli avec une vingtaine d'applications « recommandées » où l'on reconnaît quelques noms.

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La présentation d'AppGallery est familière, mais pas les applications qui sont listées.

Le reste du catalogue ? Un agrégat d'applications chinoises inconnues et de contrefaçons honteuses de titres populaires (tapez « Call of Duty Mobile » et trouvez... « Call of Modern War Duty »). Spotify ? Connait pas. Netflix ? Vous rigolez. WhatsApp ? N'y pensez pas. Parmi les plus connues, seules les applications Microsoft seront de la partie, ainsi que TikTok et Snapchat. Pour le reste, Huawei a trouvé une parade.

Ou plutôt un pis-aller. Tapez par exemple Facebook dans la barre de recherche pour vous voir redirigé... vers le site officiel de Facebook, lequel vous proposera de télécharger le fichier .apk idoine. Malin, mais un peu cracra aussi. Est-il honteux de s'attendre à pouvoir installer des applications simplement sur un smartphone vendu 1000€ ?

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Pour les applications dont il ne dispose pas encore de version, AppGallery vous renvoie sur le site officiel des services manquants.

Rapidement démotivés par cette entreprise infructueuse, nous avons installé des app store alternatifs sur notre modèle de test. Apptoide, Aurora Store et F-Droid notamment. Fonctionnels, ces trois magasins nous ont permis d'installer nos applications favorites qui manquaient à l'appel. Problème résolu ? Pas tout à fait.

Si ces stores alternatifs nous sauvent la mise, il ne faudrait pas oublier que les mises à jour devront ensuite être faites manuellement. J'estime à ce titre avoir de la « chance » de n'avoir qu'une grosse vingtaine d'applications sur mon téléphone. La tâche de cliquer sur « Valider » et « Installer » pour mettre à jour la moindre d'entre elles m'a déjà paru éreintante. Alors qu'est-ce que ce sera pour celui ou celle qui dispose d'une centaine d'applications ? Ce n'est pas tenable, et cela favorisera probablement le retard de mise à jour de certaines applications, et donc des failles de sécurité possibles.

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Quand bien même vous retrouverez vos applications favorites sur des stores alternatifs, il vous faudra les mettre à jour manuellement. Une par une.

Le logiciel actuel de Huawei a cela de frustrant que, dès que l'on pense avoir résolu un problème, un nouveau survient immédiatement. On ne s'était pas rendu compte immédiatement, par exemple, que nous ne recevions aucune notification. Ou plutôt si, mais seulement de certaines applications. L'utilisation de la technologie Push étant visiblement absente des HMS pour le moment, une application comme Le Monde (pourtant disponible sur l'AppGallery !) n'est pas en mesure d'avertir les utilisateurs d'un smartphone Huawei de la parution d'un nouvel article.

« Pour mon travail, j'ai besoin de 4 applications sur mon smartphone. Sur les 4, une seule fonctionne correctement sur le P40 Pro »


Pour illustrer encore davantage la frustration à utiliser le P40 Pro, je dois m'étaler le temps d'un paragraphe sur mes besoins personnels.

Pour mon travail, j'ai besoin d'avoir sur mon téléphone une poignée d'applications. Feedly, pour ma veille, Google Sheets, pour proposer des sujets à traiter, Discord, pour échanger avec mes collègues, et Protonmail pour envoyer et recevoir des courriels. Sur ces quatre applications, 3 sont dysfonctionnelles. Je ne reçois aucune notification de Protonmail ni de Discord, et Google Sheets est tout simplement inutilisable, même depuis un navigateur.


Impossible d'espérer lancer la moindre application Google


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Dans la majorité des cas, impossible de recevoir la moindre notification sur son P40 Pro. Le reste des applications ? Attendez-vous à des plantages ponctuels.

Cessons d'enfoncer le clou, et concentrons-nous un instant sur ce que Huawei a mis en place depuis la sortie du Mate 30 Pro. Outre l'arrivée progressive de nouveaux développeurs sur sa plate-forme, Huawei a lui-même revu un certain nombre de ses services.

Huawei Music, par exemple, ambitionne de se poser en concurrent des ténors de la musique en streaming. 3 mois d'abonnement sont offerts à tous les possesseurs de smartphone Huawei ; s'ensuivra une tarification à 9,99€ mensuels. Huawei Video fonctionne pour sa part comme un agrégateur de vidéo gratuites et payantes. On peut y trouver de la VoD, mais également des vidéos en provenance de Dailymotion.

Huawei a aussi inauguré MeeTime, son concurrent à FaceTime et Google Duo. La nouveauté ici est de proposer de la vidéo en 1080p et de pouvoir partager son écran afin de guider son interlocuteur. Une application dont on ignore encore si elle sera disponible sur d'autres appareils, et qui n'est pas disponible à ce jour sur nos smartphones de prêt.

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D'un long swipe, il est possible de lancer une seconde application qui viendra se superposer à la première. En la repositionnant, on peut ainsi créer un double affichage en l'espace de quelques secondes. Malin. © Pierre Crochart pour Clubic

Il faudra aussi faire l'impasse sur une application de navigation digne de ce nom. Bien qu'un récent partenariat avec TomTom ait été noué, Huawei Maps attendra encore un peu, et il faudra se reposer sur des solutions tierces comme MAPS.ME ou Openstreetmaps.

Enfin, si l'on peut se réjouir de voir intégrés des DRM permettant la lecture de vidéos en provenance de services de SVoD, on regrette que ceux-ci ne permettent pas encore de lire des vidéos en HD. Netflix a beau se lancer sans problème désormais, vos vidéos seront cantonnées à du 480p.

Des performances excellentes

D'autant plus dommage de ne pas pouvoir retrouver les applications qu'on aime alors que le P40 Pro est un smartphone très performant.

Bien qu'il n'embarque que 8 Go de mémoire vive, Huawei n'est plus aussi agressif que par le passé en matière de fermeture intempestive d'applications en arrière-plan. Le multitâches est fluide, et nos applications de benchmarks confirment cela par des résultats proches de ceux obtenus par le Galaxy S20 Ultra.

Comme toujours chez Huawei, un mode « Performance » permet de décupler la puissance du SoC. Lors d'un premier passage sur AnTuTu, en mode normal, le P40 Pro a obtenu 462 192 points. Un peu plus que le Mate 30 Pro en décembre dernier (452 913). Le mode performances permet quant à lui d'atteindre 493 058 points, et de se placer au coude à coude avec le flagship de Samsung (495 507).

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Les résultats du P40 Pro sous AnTuTu (mode Performances activé sur la deuxième image) et Geekbench 5.

Côté CPU, le Kirin 990 se montre légèrement plus capable que le Exynos 990 en multicœur, mais moins en monocoeur.

La partie GPU, vérifiée par 3DMark, donne à voir des résultats assez largement en deçà du rival du P40 Pro. Le dernier né de Huawei obtient environ 1 000 points de moins sur Sling Shot Extreme.

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Résulats du P40 Pro sur 3D Mark et Androbench.

Côté stockage, la puce UFS 3.0 du P40 Pro lui offre des débits de lecture inouïs, calculés à 1 801 Mb/s par Androbench. En écriture en revanche, le P40 Pro se fait rattraper par Samsung et son Galaxy S20 Ultra en affichant « que » 333,67 Mb/S contre plus de 700 Mb/s chez la concurrence. Un très bon cru malgré tout.

En définitive, le Huawei P40 Pro n'affiche des performances que légèrement supérieures au Mate 30 Pro. Plutôt logique : la fiche technique est très proche entre les deux appareils, et permet donc de lancer n'importe quel jeu sans avoir à se poser la question des graphismes — que l'on peut bien entendu pousser au maximum sans peine. D'autant plus appréciable que l'écran affiche ici du 90 Hz, et que la chauffe est très modérée.

Une autonomie record malgré un écran 90 Hz

Opter pour une fréquence de rafraîchissement élevée, c'est faire un compromis. Entre fluidité et endurance, il faut souvent choisir. Et si la grande majorité des concurrents de Huawei ont récemment opté pour la fluidité (OnePlus, Google, Samsung), Huawei est aujourd'hui capable de lier le meilleur des deux mondes sur son P40 Pro.

Les smarthones équipés en puce Kirin ont toujours eu pour eux leur excellent rapport performances / autonomie. Le Kirin 990 ne fait pas exception, et nous a permis d'obtenir plus ou moins les mêmes résultats que sur le Mate 30 Pro... alors que celui-ci n'affichait que du 60 Hz !

Sur une autonomie totale de 28h, le P40 Pro a tenu plus de 8 h 40 l'écran allumé (et en 90 Hz). Une autonomie record, d'autant que l'accumulateur du smartphone n'est que de 4 200 mAh.

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Résulats du P40 Pro sur 3D Mark et Androbench.

Côté recharge, Huawei signe une nouvelle fois un sans-faute. L'adaptateur 40 W fourni permet de regagner 75% d'autonomie en 30 minutes, et de recharger pleinement la batterie en exactement 70 minutes. Pour rappel, le P40 Pro peut aussi être rechargé sans-fil à 27 W, et recharger d'autres appareils via la charge bilatérale à 27 W également.

Une partie photo impeccable

Conditions du test
Testé au beau milieu des mesures de confinement adoptées par la France pour lutter contre la pandémie de Covid-19, pardonnez par avance le manque de diversité des photographies prises avec le P40 Pro. Nous avons fait au mieux au vu des circonstances exceptionnelles.

On le sait : Les Huawei de gamme P sont tous plus excellents les uns que les autres en photographie. Une vraie révolution s'est amorcée en 2018 avec le P20 Pro et ses trois capteurs inédits. L'an dernier le P30 Pro inaugurait lui aussi de belles nouveautés en l'objet d'un périscope et d'un capteur doté d'un filtre RYYB (rouge, jaune, jaune, bleu, supposément plus lumineux qu'un classique RGGB). Alors quelles nouveautés sur le P40 Pro ?

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Le P40 Pro est solidement équipé pour la photographie. © Pierre Crochart pour Clubic

Sur son nouveau modèle, Huawei a conservé une configuration à quatre appareils, mais les a retravaillés de la plus belle des manières. Il y a d'abord ce capteur principal qui, non content de voir sa résolution rehaussée à 50 mégapixels, est aussi le plus grand que l'on ait vu dans un smartphone depuis le Panasonic Lumix DMC-CM1 (1") et le Nokia PureView 808 (1/1,2"). Avec 1/1,28" au compteur, le capteur du P40 Pro est plus grand que celui du Samsung Galaxy S20 Ultra.

Le P40 Pro utilise aussi la technique du pixel binning. Mais là où la majorité des constructeurs combinent 4 pixels en 1 pour augmenter la taille des photosites, le P40 Pro combine 8 pixels en 1 pour arriver à la taille record de 2,44 µm (0,8 µm sur le Galaxy S20 Ultra).

Résultat ? Des photographies à la clarté éblouissante, rien de moins.

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© Pierre Crochart pour Clubic

Lorsque les conditions lumineuses sont bonnes, les photos sortant du P40 Pro ne sont pas loin d'être irréprochables. Toutes les parties de l'image sont idéalement exposées, et il faudra coller sa loupe au plus proche de l'image pour observer une déperdition optique.

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© Pierre Crochart pour Clubic

Un exercice encore plus vain en optant pour le mode de capture « haute résolution », qui mobilise ici l'entièreté du capteur 50 mégapixels du P40 Pro. On perd les facultés HDR du smartphone, qui est plus à la peine sur les grandes dynamiques, mais on gagne en détails sur l'intégralité de l'image — ce qui permet de s'amuser davantage en recadrant le cliché par la suite.

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© Pierre Crochart pour Clubic

Le module ultra grand-angle est à ce titre tout bonnement bluffant. S'il s'agit a priori du même modèle qui équipait déjà le Mate 30 Pro en décembre dernier, le logiciel de traitement du P40 Pro est encore mieux calibré pour régler les soucis de distorsion. De même que le piqué, même dans les angles, demeure très bon. Probablement le meilleur que nous avons pu observer sur un smartphone.

Huawei P40 Pro test

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Le module ultra grand-angle est bluffant. L'image reste détaillée, même dans les angles. © Pierre Crochart pour Clubic

Mais on est plus enthousiastes encore sur la qualité du périscope intégré au P40 Pro. L'an dernier, celui-ci permettait déjà d'atteindre un zoom hybride 10x, et numérique 30x. La principale différence ici est que ce téléobjectif jouit aujourd'hui du même filtre RYYB que le module principal. Il est donc plus lumineux. En outre, il est désormais stabilisé (OIS) et donc infiniment plus maniable que son aîné.

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Photo prise au coucher du soleil avec le zoom hybride 10x. © Pierre Crochart pour Clubic

Du haut de ses 12 mégapixels, le périscope propose une longueur focale équivalente à 125 mm sur un capteur plein format. Un zoom optique 5x donc, qui est en mesure de capturer des images d'une grande richesse sans aucune perte de netteté.

Bluffant en 5x, convaincant en 10x (hybride), le rendu reste néanmoins inutilisable en 30x, qui n'est bien là que pour la frime. On salue néanmoins Huawei pour l'intégration d'une stabilisation optique offrant plus de facilité dans les prises de vue à longue distance, tout en améliorant la netteté des objets distants.

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Capteur standard. © Pierre Crochart pour Clubic

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Zoom optique 5x. © Pierre Crochart pour Clubic

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Zoom hybride 10x. © Pierre Crochart pour Clubic

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Zoom numérique 30x. © Pierre Crochart pour Clubic

Il faut également glisser un mot sur les nouveautés logicielles inaugurées par Huawei sur son P40 Pro. Outre l'algorithme de traitement qui est désormais très sage (on est loin des couleurs ultra saturées d'il y a quelques années... ou de chez Samsung), Huawei a incorporé quelques nouveautés logicielles destinées à améliorer le confort d'usage de ses photographes en herbe.

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Le Huawei P40 Pro embarque quelques nouveautés logicielles intéressantes. © Pierre Crochart pour Clubic

L'essentiel de ces nouveautés tient dans une fonctionnalité que Huawei a baptisée Best Moments. En soi, rien de bien neuf. À l'instar de ce que propose Apple depuis plusieurs années, le P40 Pro commence à déclencher avant vous, et ferme l'obturateur légèrement en retard. L'objectif : capturer non plus une image, mais toute une scène. Ce faisant, il devient possible de sélectionner le meilleur cliché (Best Moment, ou Golden Snap) afin de rattraper, disons une grimace, ou des yeux fermés lors d'un portrait.

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Best Moments permet notamment de sélectionner la meilleure prise d'un cliché, sans pour autant allonger le temps de pose.

Plus intéressant encore : le logiciel de Huawei serait maintenant en mesure de soustraire les passants sur une image grâce à cette fonctionnalité. En ces temps de confinement, nous devons bien avouer que nous n'avons pas été en mesure de la mettre à l'épreuve. Mais une autre fonction est également prévue afin d'atténuer les reflets dans les vitres ou les surfaces. Particulièrement pratique lorsque l'on veut capturer une scène alors que l'on roule en voiture par exemple.

Derrière une fenêtre, le résultat est plutôt satisfaisant. Si on en est pas encore à faire disparaître totalement le reflet, il faut avouer que la distraction visuelle est moindre. C'est toujours bon à prendre.

Huawei P40 Pro test
Avant.

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Après.

Concernant les photos de nuit, domaine dans lequel Huawei excelle ces dernières années, le P40 Pro tire logiquement son épingle du jeu. À un niveau légèrement en deçà de nos attentes, il faut bien l'avouer.

C'est qu'il ne faut pas s'attendre à une claque aussi prononcée qu'en découvrant le P30 Pro. En réalité, la configuration du P40 Pro lui permet d'atteindre peu ou prou le même résultat, mais avec des paramètres bien différents. Un capteur et des photosites plus gros permettent au smartphone de raccourcir la pose et de produire des images plus nettes sans perdre en luminosité. Les images sont aussi plus justes au niveau de leur colorimétrie, grâce à un nouveau capteur justement dévolu à la compréhension et la restitution des couleurs.

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De nuit, le P40 Pro est très à l'aise. © Pierre Crochart pour Clubic

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Mode automatique. © Pierre Crochart pour Clubic

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Mode nuit. © Pierre Crochart pour Clubic

De menus ajustement par rapport au modèle précédent donc, qui seront malgré tout à même de faire la différence pour les utilisateurs avertis. Mais ne tombons pas dans le piège des promesses marketing. N'espérez pas obtenir des images dépourvues de bruit numérique en faisant une pose de 6 secondes à main levée. Aussi bon soit-il, même le P40 Pro a des limites techniques.

Doté comme son prédécesseur d'un capteur 3D ToF, le P40 Pro excelle dans l'art du portrait. Plus, encore, en cela que ce nouveau modèle aura moins tendance à l'exagération dans la création du bokeh qui, la plupart du temps, reste harmonieux.

Huawei P40 Pro test
Le mode portrait est très, très bon. © Pierre Crochart pour Clubic

On est particulièrement emballés, aussi, par la qualité du capteur avant du P40 Pro. Les selfies sont très détaillés et, une fois n'est pas coutume, peu lissés même si l'on opte pour le mode « embellissement » proposé par le smartphone. Mais la présence du capteur 3D ToF ne suffit pas cette fois à proposer une découpe harmonieuse du visage. Du moins pas toujours. À plusieurs reprises le smartphone aura laissé s'échapper de nombreuses mèches de cheveux qui se sont ainsi retrouvées floutées.

Huawei P40 Pro test

Huawei P40 Pro test
À l'avant, si la qualité optique est au rendez-vous, la découpe est parfois... aléatoire. © Pierre Crochart pour Clubic

Enfin, la partie vidéo du P40 Pro est elle aussi excellente. Non content de proposer des couleurs resplendissantes, Huawei propose aussi une stabilisation à toute épreuve - même si elle nous apparaît un léger cran en dessous de celle intégrée aux plus récents flagships Samsung. On peut filmer en 4K jusqu'à 60 images par seconde, mais surtout bénéficier une nouvelle fois d'une excellente stabilisation sur le capteur ultra grand-angle, ce qui permet de varier les prises de vue. Enfin, les amateurs de ralenti seront heureux de retrouver le mode permettant de filmer jusqu'à 7 680 images par seconde (en 720p).

Huawei P40 Pro : l'avis de Clubic

Nous avions sanctionné le Mate 30 Pro pour sa partie logicielle handicapante. Malheureusement, trois mois n'ont pas suffi à Huawei — qui doit tout reconstruire — pour résoudre les problèmes les plus épineux que rencontreront immanquablement les futurs acheteurs européens de son fer de lance.

L'AppGallery est encore peu garni, et même si des solutions alternatives existent, elles ne sauraient correspondre à ce que l'on attend d'un smartphone. En l'état, le P40 Pro n'a pas grand-chose de « smart » dans sa partie logicielle.

Et c'est un véritable crève-cœur. Toutes les autres cases du cahier des charges sont cochées par ce P40 Pro. Ultra performant, doté d'un écran magnifique et d'un design sublime. Endurant, et probablement l'un des meilleurs photophones disponibles sur le marché avec cela.

Ne devront s'y risquer que les personnes qui, à la lecture du chapitre dédié à la partie logicielle de ce test, n'ont jamais eu l'impression que les situations décrites pourraient leur poser problème au quotidien. Ceux-là auront l'assurance de trouver ici un produit d'exception. Les autres, et j'en fais partie, ne verront qu'un potentiel gâché par des querelles commerciales opposant Washington à Pékin, et dont le P40 Pro fait malheureusement les frais. Avec les services et applications Google ? Le P40 Pro mériterait sans mal la note maximale dans nos colonnes.

Huawei P40 Pro

7

Les plus

  • Un très, très beau smartphone
  • Le capteur d'empreintes, réactif et bien placé
  • La qualité photo, sur tous les capteurs
  • Des performances endiablées
  • Très bonne autonomie, même en 90 Hz

Les moins

  • Double capteur photo avant inutile (et trop volumineux)
  • Du son mono sur un smartphone à 1000€
  • Une partie logicielle incompatible avec le marché européen

Design9

Écran8

Performances8

Autonomie8

Photographie10



Test réalisé à partir d'un smartphone prêté par Huawei

Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.
Pierre Crochart
Spécialiste smartphone
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bestermanus

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trollkien

Tres content de la marque jusque la (j’ai une tablette pré trump, et ai testé le p30 post trump d’un cousin qui fait des photos de dingue).

Mais de l’android sans les services Google non et non pour moi…

louchi

Bah on est tous d’accord, un Android phone sans google…next, comme on dit.

bmustang

Déjà qu’avec 10 je suis débordé ! Que dire de 100 applis ?

bmustang

Ce scénario huawei sans les produits google et playstore a certainement été voulu pour démonter le monopole google et doit bien l’arranger finalement ! On lui reprochera ça de moins !

Michael_Caro

J’ai adoré l’article, le meilleur test que je n’ai jamais lu. Bravo à l’auteur. Ça m’a énormément aidé dans ma décision ! Le même article pour le mi10 serait parfait

Pierre_C

Tant d’enthousiasme, ça me touche. Merci :slight_smile: Bien entendu, un test des Mi 10 et Mi 10 Pro est prévu pour les prochaines semaines !

obbiclubic

Un smartphone aussi abouti sans logiciels sérieux … ca s’appelle toujours un SMARTphone ?

jcc137

Comme il est difficile de se passer de l’emprise Google !
C’est mon premier constat.
Du temps de windows mobile, donc sans google, tout fonctionnait sans accroc, et les utilisateurs étaient satisfaits. Google a eu la particularité de nous rendre addict a ses logiciels, et évidemment un smartphone sans Google n’est plus SMART, selon certain.

key95

en tous cas on voit a quel point certains sont pieds et poings liés à une seule société privée nommée Google…

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