Tirer parti de la communauté des développeurs d'Android, telle serait la botte secrète du fabricant canadien Research In Motion pour son Playbook et ses futurs smartphones.
L'information a été dévoilée hier soir par le magazine Boy Genius Report ; celle-ci émanerait de « sources sûres ». Concrètement pour son nouveau système basé sur QNX RIM essaierait de pouvoir faire tourner une machine virtuelle Java. Officiellement celle-ci permettrait de prendre en charge les applications professionnelles. RIM prévoirait cependant d'intégrer les outils de Google et la machine virtuelle Dalvik embarquée au sein du système mobile Android. Cela signifierait donc que les applications initialement développées pour Android pourraient plus facilement être portées sur les terminaux de RIM basés sur QNX.
Si ces propos se confirment, reste à savoir si Dalvik sera implementé indépendamment de Google ou si, comme le suggère BGR, les deux parties négocieront un contrat permettant d'assurer une compatibilité avec pourquoi pas, l'intégration directe de certaines applications développées par Google voire de l'Android Market.
Ce n'est pas la première fois que l'idée est évoquée. Au mois de décembre l'analyste Mark McKechnie, du cabinet Gleacher & Company, expliquait à ses clients : « selon nos informations RIM prévoit d'offrir une compatibilité avec les applications d'Android ce qui serait un succès énorme si cela fonctionnement proprement. ». Il ajoutait que dans un tel cas, Google se montrerait conciliant percevant une opportunité d'augmenter son écosystème.
Reste que Google doit aujourd'hui faire face à un dépôt de plainte émanant d'Oracle. La firme estime en effet que pour sa machine virtuelle, Google s'est largement inspiré du code de la plateforme Java développée par Sun Microsystems.