Test iPhone 6 et iPhone 6 Plus : Apple voit grand

Julien Jay
Publié le 25 septembre 2014 à 18h27
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Comme prévu, Apple a pu officialiser au début du mois de septembre ses nouveaux iPhone. Cette année encore, ce n'est pas un mais deux iPhone que nous propose Apple avec les iPhone 6 et iPhone 6 Plus. Deux nouveaux modèles qui partagent des similitudes au niveau de leurs caractéristiques en plus d'étrenner un tout nouveau design moins anguleux.

Apple s'est donc résolu à faire évoluer le format 4 pouces de ses iPhone 5 pour s'essayer au 4,7 pouces avec l'iPhone 6. Et si les amateurs de grand écran n'étaient pas convaincus par cette nouvelle diagonale, l'iPhone 6 Plus va plus loin avec un écran de 5,5 pouces, à l'instar donc d'un certain Galaxy Note.

Dotés d'iOS 8.0, la toute nouvelle version du système d'exploitation mobile d'Apple, ces nouveaux iPhone profitent de diverses avancées du côté de l'écran mais aussi de plus de puissance, via leur nouvelle puce A8, et également de plusieurs raffinements pour ce qui concerne la photographie et la vidéo. Comment se comparent ces nouveaux iPhone 6 face à leur prédécesseur ?


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Design

Avec un écran plus grand, l'iPhone 6 se pare d'une nouvelle robe, commune d'ailleurs aux deux modèles si ce n'est bien sûr pour ses dimensions. On se souvient que depuis le premier iPhone 4, Apple est plutôt partisan de designs assez carrés. Les arêtes parfois tranchantes de l'iPhone 4 pouvaient blesser l'oreille lors des longues conversations et la marque n'avait pas vraiment changé son fusil d'épaule depuis, même avec les iPhone 5 et 5S.

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iPhone 6 côte-à-côte de l'iPhone 5S


Les nouveaux iPhone profitent d'un châssis extra fin de 6,9 mm d'épaisseur pour l'iPhone 6 et 7.1 mm pour l'iPhone 6 Plus, les deux aux bords arrondis. Finies donc les arêtes de l'iPhone 5 qui, bien qu'usinées avec des techniques de pointe (on se souvient de l'argumentaire d'Apple de l'époque) s'abimaient très rapidement au moindre choc. Et non content de doter les nouveaux iPhone d'une coque arrondie, Apple s'essaie à un écran dont les bords sont légèrement bombés et totalement intégrés au reste du boîtier. De sorte qu'il n'y a pas de démarcation entre l'écran et le châssis. C'est esthétiquement plutôt réussi et agréable à l'utilisation, le pouce n'étant plus d'un coup sur un bord tranchant dès que l'on se rapproche de l'une des extrémités de l'écran. Ecran qui surplombe toujours le fameux bouton central des iPhone ici équipé en Touch ID, avec lecteur d'empreinte digitale donc. Apple n'évoque aucune nouveauté matérielle de ce côté, mais le clic nous semble plus agréable sur ces nouveaux iPhone que sur nos iPhone 5S.

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On pourra toutefois regretter les reflets qui pavent les arrondis de l'écran et s'interroger sur la fragilité, ou non, de ce nouveau revêtement qui n'est pas en saphir contrairement aux rumeurs.

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iPhone 5S, iPhone 6 et iPhone 6 Plus


Alors que la coque de l'appareil est toujours fabriquée dans un seul bloc d'aluminium, le dos présente des inserts plastiques. Leur couleur varie selon la finition de votre téléphone tandis qu'esthétiquement parlant, leur aspect géométrique n'est pas des plus heureux, selon nous.

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Exit donc les morceaux de verre des iPhone 5 et place à ces traits de plastique. Autre changement : la lentille de l'appareil photo. Dorénavant, celle-ci déborde de la coque de l'appareil à l'instar d'un iPod Touch. Un choix qui fait qu'à plat, le téléphone n'est pas stable. Regrettable, puisqu'avec une housse et notamment celles proposées par Apple, ce phénomène disparaît.

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L'iPhone 6 Plus de dos


Apple profite de l'iPhone 6 pour changer nos habitudes du côté des boutons de l'iPhone. Si les connecteurs mini-jack et Lightning sont toujours sur le socle de l'appareil, non loin des ouvertures pour le haut parleur, le bouton de mise en marche se retrouve sur la tranche droite, à côté donc du logement micro-SIM, et non plus en haut de l'appareil. Les boutons de contrôle du volume et du vibreur restent sur le côté gauche.

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Le socle de l'iPhone 6 et le bouton de mise en marche qui a changé de place !


Ecran Retina HD en 4,7 ou 5,5 pouces

L'iPhone 6 voit donc, enfin, grand. Selon votre modèle d'iPhone, la résolution de l'écran est différente : 1334x750 pour l'iPhone 6 et 1920x1080 pour l'iPhone 6 Plus contre 1134x640 pour les iPhone 5 et 5s.

Petit détail, non des moindres, sur l'iPhone 6 Plus la résolution de l'écran, si elle est bien de 1920x1080, ne correspond pas à la résolution dans laquelle les applications sont rendues. En effet, les applications sont rendues en 2208x1242 pixels. L'iPhone 6 Plus, et c'est le seul de la gamme iPhone, effectue un downscaling pour les afficher sur l'écran en 1920x1080. C'est la raison pour laquelle vos captures d'écran ont cette étrange résolution.

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Les résolutions d'écran iPhone très bien expliquées par PaintCode


Apple évoque dans sa communication des écrans Retina HD : tandis que l'iPhone 6 pourra afficher des films HD, le modèle 6 Plus est le seul à être compatible Full HD et donc 1080p. La densité de pixels est également différente d'un modèle à l'autre : 326ppi pour l'iPhone 6 et 401ppi pour l'iPhone 6 Plus. A l'usage, les pixels sont invisibles à l'œil nu qu'il s'agisse de l'iPhone 6 ou de l'iPhone 6 Plus.

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Gros plan sur les pixels : à gauche l'iPhone 6, à droite l'iPhone 5S


Apple indique avoir sélectionné les dalles d'écran de telle manière que les angles de vision sont largement augmentés et le taux de contraste, deux fois meilleur face aux iPhone 5. Les dalles IPS de ces iPhone sont annoncées comme respectant le standard de couleur sRGB.

Du côté des apps, il faut bien sûr que celles-ci prennent en charge ces nouvelles diagonales d'écran. Visiblement les développeurs d'apps iOS ont été mis au courant des résolutions de ces nouveaux écrans au dernier moment, les mises à jour d'apps tardent donc à venir. Dans les faits, si l'app ne gère pas nativement les écrans d'iPhone 6, elle est mise à l'échelle automatiquement. La bonne nouvelle, c'est qu'on n'a pas de bandes noires sur les bords de l'app, la mauvaise, c'est que le clavier, par exemple, crève l'écran et rend l'ensemble fort peu agréable à utiliser.

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Quelques exemples d'apps qui ne sont pas encore optimisées pour la résolution de l'iPhone 6 Plus

Au cœur des iPhone 6 : processeurs A8 et M8

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Très tôt, Apple a souhaité internaliser les développements en matière de micro-processeurs pour ses iPhone et iPad notamment. Les iPhone 6 profitent de la nouvelle et seconde génération de puce 64 bits de la marque avec le processeur A8. Un processeur toujours double-cœur. Apple revendique ici des performances 25% supérieures à la génération précédente pour la partie processeur et des gains de l'ordre de 50% pour le circuit graphique intégré.

La puce est gravée en 20nm par TSMC alors que le A7 était gravé en 28nm. Une finesse de gravure accrue qui permet à Apple d'embarquer deux fois plus de transistors : 2 milliards de transistors pour l'A8 contre 1 petit milliard pour l'A7. Une explosion du nombre de transistors en partie justifiée par une plus grande quantité de mémoire cache embarquée. Pour ce qui concerne l'efficacité énergétique, Apple revendique logiquement des progrès certains en la matière. Le SoC des iPhone 6 est accompagné d'un -tout- petit gigaoctet de mémoire vive. Une quantité très chiche surtout lorsque l'on compare aux 2 Go de mémoire vive d'un Nexus 5 par exemple.

Apple fait évoluer le coprocesseur de son SoC A8. Le M8, destiné à récolter de manière efficiente d'un point de vue énergétique les informations des divers capteurs de l'appareil, se dote de nouvelles fonctions. Apple propose ainsi un baromètre. En mesurant la pression atmosphérique, l'iPhone est capable de déterminer votre élévation (NDLR : sans aucun rapport avec U2). Une mesure qui peut avoir des usages tant pour les apps de fitness que pour d'éventuels GPS in-door, par exemple. Le coprocesseur M8 couplé à un accéléromètre est toujours capable de mesurer les distances parcourues de sorte que vous ayez un suivi de ces informations par le biais de la nouvelle app Santé incluse dans iOS 8.0.

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Exemple de données fitness récupérées par l'application Santé d'iOS 8.0


Une connectivité radio étendue

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Apple profite des iPhone 6 pour proposer une plus large couverture radio ainsi que des débits accrus. Ainsi, la puce 4G de l'iPhone 6 supporte jusqu'à 20 bandes différentes : c'est sept de plus que l'iPhone 5S, ce qui devrait être apprécié des grands voyageurs. Les débits progressent également avec un débit maximal de 150 Mbps en 4G, autrement dit de la 4G catégorie 4. Apple annonce, de plus, prendre en charge le VoLTE ou Voice over LTE pour proposer des appels audio en qualité supérieure.

Côté Wi-Fi, l'iPhone 6 inaugure la prise en charge du Wi-Fi i802.11ac avec un débit maximal de 433 Mbps. Plus rapide, le Wi-Fi pourra également être mis à contribution pour passer des appels via une connexion Wi-Fi plutôt que 3/4G. Il faudra bien sûr que votre opérateur téléphonique propose cette fonctionnalité pour espérer en profiter.

La technologie Bluetooth est bien sûr au programme, en version 4.0 avec la gestion du mode Low Energy. Et Apple de proposer pour la première fois la gestion du NFC. Une puce NFC dont l'usage a été réservé au nouveau système de paiement d'Apple, Apple Pay, prévu dans un premier temps pour un déploiement aux seuls clients américains durant l'automne.

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Photo et vidéo

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Crédit iFixit.com
Le capteur principal des iPhone 6 et 6 Plus a changé, sans changer. Comprenez par-là que si la puce est bien de nouvelle génération, les spécifications, elles, demeurent les mêmes : 8 mégapixels, toujours de type 1/3'' avec des photosites relativement grands de 1,5 µ, et toujours une focale équivalente de 29 mm à ouverture f:2,2. La différence majeure tient dans ce qu'Apple nomme le Focus Pixel : le nouveau capteur CMOS intègre en effet un système d'autofocus à détection de phase, qui vient compléter la détection de contraste habituelle. Des pixels du capteur sont chargés de calculer la distance du sujet par différentes mesures d'angles, calculs qui sont confiés au nouveau processeur A8 des iPhone 6 et 6 Plus. Le Focus Pixel est donc une technologie de mise au point hybride, a priori semblable à celle de Fujifilm et de nombreux acteurs de la photo aujourd'hui. Il faut rappeler que Samsung a devancé Apple dans ce domaine, puisque le Galaxy S5 intègre déjà une technologie d'autofocus hybride avec détection de phase.

Apple annonce une mise au point deux fois plus rapide. Dans la pratique, la grande différence c'est que les nouveaux iPhone font une mise au point permanente, vraisemblablement en détection de phase puisque sans le carré jaune qui indique la zone, et sans tâtonnement (un signe typique de la détection de contraste). Il n'y a pas à attendre que le téléphone rafraîchisse sa mise au point, c'est fait en permanence, de façon invisible. Le bénéfice majeur, c'est qu'on peut enchaîner les prises de vue du gros plan au paysage et inversement, sans la moindre erreur de focus. A cadence équivalente, l'iPhone 5s n'a pas le temps d'actualiser sa mise au point et ne produit que des images floues. Assez impressionnant ! En revanche, quand on indique une zone de mise au point en touchant l'écran, on bascule a priori en détection de contraste, puisque les iPhone 6 et 6 Plus s'exécutent alors exactement à la même vitesse que l'iPhone 5s.

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Le carré jaune symbolisant l'actualisation automatique de l'autofocus sur iPhone 5s disparaît sur les iPhone 6 et 6 Plus, puisqu'ils effectuent la mise au point en permanence

L'autre changement, qui ne concerne que l'iPhone 6 Plus, c'est la présence d'une optique stabilisée. Que les potentiels acheteurs d'iPhone 6 déçus par cette restriction se rassurent, ici l'écart n'est pas flagrant du tout. D'abord, parce que l'iPhone 6 utilise une stabilisation électronique (basée sur le gyroscope et l'accéléromètre) tout à fait convaincante. Et ensuite, parce que sur une focale aussi courte et avec une ouverture pareille, la pertinence d'une stabilisation optique n'est évidente. Ça n'est d'ailleurs pas pour rien que dans le monde de la photo, on ne trouve pas d'optique grand-angle et lumineuse stabilisée.

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Ce n'est pas non plus un hasard si l'iPhone 6 tend à éviter les temps de pose plus lents que le 1/30 s. Avec une focale de 29 mm, et d'après la règle empirique que les amateurs de photo connaissent bien (la vitesse doit être supérieure ou égale à l'inverse de la focale), c'est la vitesse en dessous de laquelle il faut éviter de descendre pour garder une photo nette. Il descend au besoin plus bas (record à 1/15 s et 2 000 ISO), et dans ce cas, l'iPhone 6 Plus s'en sortira mieux. Mais l'iPhone 6 préfère généralement grimper en sensibilité pour ne pas aller au-delà du 1/30 s plutôt que de jouer sur le temps de pose.

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A gauche, l'image de l'iPhone 6, au centre celle du 6 Plus, à droite les extraits à 100 %

En photo, nous avons pu constater un bénéfice, mais timide. Sur une bonne vingtaine de clichés pris dans les mêmes conditions et simultanément, si on fait la moyenne de ce qui est net et ce qui ne l'est pas pour chaque appareil, l'iPhone 6 Plus prend l'avantage sur trois images. En vidéo, avec les deux smartphones fixés l'un contre l'autre sur un trépied, on se rend compte en simulant des vibrations (sur le plancher) que la stabilisation optique... est dépassée par celle électronique ! Notamment les à-coups horizontaux qui génèrent un effet de vagues important sur l'iPhone 6 Plus alors que le 6 les digère bien. La lentille mobile de la stabilisation a visiblement une marge de mouvements très faible. Lors de travellings soignés, la stabilisation optique lisse davantage les mouvements, mais le bénéfice est très léger. Clairement une déception...


Différence entre l'iPhone 6 et l'iPhone 6 Plus : la stabilisation électronique est... meilleure que celle optique !

Quid de la qualité d'image ? Les nouveaux iPhone sont tout au plus un brin plus conservateurs, mais globalement, la donne ne change pas. Par conservateurs, il faut comprendre qu'ils marquent moins les contrastes, et préservent donc un peu plus de dynamique (c'est infime) que sur iPhone 5s. Et le lissage des textures est à peine plus dosé, tout comme la netteté. De prime abord, et en plein jour, on trouve les photos de l'iPhone 5s plus flatteuses.

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Saurez-vous deviner quel appareil fait quoi ? Allez, iPhone 5s à gauche, iPhone 6 à droite

En basse lumière, le comportement du dernier tandem 6/6 Plus est meilleur que sur iPhone 5s. L'avance est courte, un peu moins de bruit de luminance, moins de lissage, mais on la constate bel et bien. Sur notre scène, difficile de juger équitablement puisque les 6 et 6 Plus se sont arrêtés à 250 ISO là où le 5s est grimpé à 320 ISO (photos prises simultanément). Un peu mieux, mais la progression ne marque pas d'étape significative sur cette édition 6 / 6 Plus.


La caméra frontale évolue elle aussi, gentiment : son ouverture passe à f:2,2, et son nouveau capteur enregistre davantage de dynamique. Il faut dire qu'il est plus grand : en effet, la focale équivalente de 31 mm ne change pas, malgré une focale réelle plus longue (2,65 mm versus 2,15 mm). Apple nous explique que ce chipset gère la HDR de façon matérielle, en une seule prise. Et de fait, l'option HDR qui existe sur l'iPhone 5s en mode selfie disparaît ici. Ces HDR seront effectuées selon les besoins, sans le léger temps de traitement que "subit" l'iPhone 5s (on parle ici d'un délai d'une demi-seconde, où on voit le symbole du traitement d'image sur iPhone 5s alors que c'est instantané sur iPhone 6 et 6 Plus) et sans le risque de dédoublement des contours propre aux assemblages en plusieurs prises de vue.

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En intérieur, on serait tenté de préférer la HDR à gauche de l'iPhone 5s au selfie automatique de l'iPhone 6 à droite, puisque la HDR récupère de la matière en arrière-plan.
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Mais en extérieur, la HDR provoque un dédoublement de contour et la faible dynamique du capteur ne digère pas la luminosité excessive de la scène. Le résultat de l'iPhone 6 est bien meilleur, sans appel !

Mais l'amélioration la plus consistante à nos yeux apportée par Apple est à trouver du côté de la vidéo. Le mode 1080p à 60 im/s (qui n'est pas activé par défaut !) et le ralenti en 720p à 240 im/s (la concurrence en propose 120 au mieux) sont de belles avancées. Dommage qu'il soit toujours aussi compliqué d'exporter le fichier vidéo sur ordinateur : en USB on perd la séquence ralentie, par mail l'iPhone redimensionne en 568 x 320 pixels, en AirDrop ça ne marche pas encore (même avec la beta de Yosemite), et sur les plateformes telles que YouTube ou Facebook... on n'a pas forcément envie (mais c'est la seule solution pour conserver les 720 pixels de large).


Un slow motion plus slow que jamais

Il faut toutefois rappeler que d'autres constructeurs sont déjà passés avant Apple au 1080p à 60 im/s, et même à la 4K à 30 im/s. Pas de 4K ici, peut-être pour la prochaine mouture... En revanche, la mise au point continue en vidéo est un régal, et dans ce domaine, c'est ce que nous avons vu de plus réactif, fluide et beau. Le Focus Pixel fonctionne ici à merveille, ça manquait aux précédents iPhone (sur lesquels il fallait toucher une zone de l'écran pour actualiser la mise au point pendant le tournage), c'est désormais acquis. Pour nous, c'est le principal progrès, le meilleur bénéfice pour les clients Apple.


Différence entre l'autofocus habituel et le Focus Pixel de l'iPhone 6

Parce que tout le reste n'est pas lié aux iPhone 6 et 6 Plus, mais à iOS 8. Et là, on trouve de bonnes choses, comme la vidéo accélérée, le curseur d'exposition facilement accessible à côté de la zone de mise au point, ou la panoramique de 43 MPix. Bon, sur iPhone 5s les pano font déjà 26 MPix, 10 796 x 2 458 pixels... Sur les iPhone 6, les panoramiques font désormais 13 596 x 3 156 pixels, chacun saura apprécier ce bond à sa juste valeur.


Une vidéo avec le mode accéléré


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En haut la panoramique du 5s, en bas celle du 6 Plus. Elles ont été redimensionnées proportionnellement à 1270 et 1600 pixels pour préserver la différence de taille originale


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Quand on tapote une zone de l'écran pour diriger la mise au point, un soleil apparaît : il ne reste qu'à faire glisser son doigt vers le haut ou le bas pour modifier l'exposition, avec une précision appréciable (sans pour autant tomber dans les mesures d'EV).


Trois derniers points à signaler : nous l'écrivions plus haut, l'écran s'est effectivement amélioré, notamment sur ses angles de vision latéraux et celui supérieur. Ceci étant dit, quand on est face à l'écran en plein soleil, on ne fait pas de différence entre l'iPhone 6 et le 5s : tout reste bien visible si la luminosité est réglée à fond (et que l'écran n'est pas sale). Autre point, plus inattendu, c'est que l'appareil très fin avec ses rebords arrondis et son écran galbé sur les bords font qu'on a tendance à verrouiller l'autofocus par inadvertance, particulièrement quand on tient le smartphone de façon décentrée pour faire des plongées/contre-plongées (la chair des doigts touche alors l'écran). Et dernier point, lui prévisible, c'est que le bouton de verrouillage de l'iPhone désormais sur la tranche droite (iPhone de face), empêche de s'appuyer sur une surface pour prendre une photo, sinon... eh bien on verrouille l'iPhone.

A l'usage

Plus grand, l'iPhone 6 réussit à surprendre par sa légèreté. Bien que le terminal soit plus lourd que son prédécesseur (129 grammes contre 112 grammes), il est bien difficile de s'en rendre compte en le prenant en main. Sa finesse est assurément appréciable et d'ailleurs, ce n'est pas tant la finesse que l'arrondi qui nous séduit. En main, l'iPhone 6 épouse mieux notre paume et s'avère moins blessant. La contrepartie c'est que l'ensemble offre une préhension moins bonne. En d'autres termes, la surface lisse semble plus glissante que les arêtes biseautées de l'iPhone 5S. Quant à la finition, elle ne nous paraît souffrir d'aucune critique. Difficile bien sûr de ne pas évoquer la grande finesse de l'appareil, qui pourrait être à l'origine des problèmes de torsion du terminal.

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Au premier plan l'iPhone 6, derrière l'iPhone 5S


Tandis qu'Apple ne semble toujours pas décidé à faire un écran sans bordure, nous apprécions sur ces nouveaux iPhone les bordures bombées de l'écran. A l'usage, la sensation est agréable, même si cela semble favoriser davantage les reflets sur les bords de l'écran.

Clairement, l'iPhone 6 conserve un format qui tient bien en main et permet d'effectuer la quasi-intégralité des actions quotidiennes du pouce. La partie supérieure gauche de l'écran est peut-être plus difficile à atteindre tandis que l'écran n'affiche qu'une seule rangée d'icônes supplémentaires en largeur sur le springboard. A l'oreille, le smartphone est confortable, même sans coque, et ne blesse pas la chair.

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L'iPhone 6 tenu d'une main


De son côté, l'iPhone 6 Plus est bien plus large et imposant une fois pris en main. Ici, couvrir tout l'écran avec le pouce n'est juste pas possible et souvent, le simple fait de cliquer sur le bouton central impose de maintenir le téléphone avec son petit doigt pour éviter une chute. On comprend d'ailleurs le nouveau placement du bouton mise en marche : à son emplacement traditionnel il aurait été bien difficile à atteindre. Si l'utilisation en mode portrait n'est pas toujours des plus aisées, en mode paysage, l'iPhone 6 Plus devient clairement agréable à utiliser. C'est d'autant plus vrai lorsque l'on s'essaie à saisir du texte avec le clavier virtuel. Revenir à un iPhone 5S quelques minutes après avoir utilisé l'iPhone 6 Plus fait mal... aux yeux.

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L'iPhone 6 Plus tenu à une main


Mais attention tout n'est pas toujours rose. Jouer à un jeu comme Asphalt Overdrive fait apparaître un problème évident : les jeux pensés pour fonctionner en mode portrait sont très déplaisants à contrôler sur l'iPhone 6 Plus et l'on regrette très vite l'absence d'un mode paysage pour certains de ces jeux. Et en mode téléphone, le smartphone n'est logiquement pas des plus confortables. On n'envisage guère de longues conversations avec ce modèle : il faudra peut-être considérer une oreillette ou tout autre kit mains libres. Mais pour consommer du contenu, c'est à dire lire des news sur le Net, rafraîchir son fil Twitter et pourquoi pas, faire un saut sur Facebook, l'iPhone 6 Plus est des plus agréables, et ce n'est pas étranger à son côté phablette.

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Avec des écrans plus grands, les nouveaux iPhone inaugurent une nouvelle fonction baptisée Reachability pour faciliter l'accès aux éléments de l'interface. Un double tapotis sur le bouton Touch ID fait descendre l'interface, sur iPhone 6 et iPhone 6 Plus. De sorte que vous pouvez saisir votre adresse Internet dans Safari d'une seule main avec le pouce. Apple propose également le DisplayZoom, ou Zoom de l'écran en français dans le texte, pour grossir l'affichage des icônes et des éléments d'interface. Pourquoi pas !

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Le Display Zoom à l'oeuvre


Là où l'on est agréablement surpris, c'est du côté de l'iPhone 6 Plus où les personnalisations de l'interface vont encore plus loin. En orientant le smartphone en mode paysage, le springboard adopte un nouvel affichage. Tandis que dans cette orientation, l'application Messages dispose d'une vue séparée avec à gauche, les interlocuteurs et à droite, leurs messages. Un affichage que l'on retrouve dans Mail. C'est clairement bien vu de la part d'Apple. Et l'on apprécie tout d'un coup la taille des photos que l'on reçoit par MMS. Ce ne sont plus des timbres-poste !

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La vue paysage des apps Messages et Mail sur iPhone 6 Plus


Le clavier profite lui aussi de l'inclinaison paysage en offrant de nouveaux boutons fort utiles comme couper, annuler, coller ou encore des boutons < et > pour se déplacer facilement dans du texte. C'est bien vu, on voudrait d'ailleurs le même affichage du clavier sur iPad, par contre on ne comprend vraiment pas la symbolique de l'icône « Coller ». On regrette aussi que les boutons du clavier ne soient pas plus larges.

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Le clavier de l'iPhone 6 Plus en mode paysage


Alors que ces deux iPhone en ont sous le capot niveau performances, on observe sur l'iPhone 6 Plus quelques lags agaçants. Le passage du mode paysage au mode portrait se traduit parfois par une animation saccadée. Et l'on note un échauffement sensible de l'iPhone 6 Plus au niveau de sa coque arrière dans sa partie supérieure. Un phénomène dont n'est pas exempt l'iPhone 6. Ou bien des bugs étonnants comme ce clavier qui ne recouvre que la moitié de l'affichage ou certaines saisies au clavier qui deviennent sans effet comme si la couche tactile était désactivée subitement.

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Ooops le clavier
A nouvel iPhone, nouveaux tests de performances. Nos tests sont effectués avec iOS 8.0 pour les terminaux Apple.

Sunspider (0.9.1)

Benchmark : 385-4305

Sunspider évalue la performance de nos smartphones en effectuant une série d'opérations en Javascript depuis le navigateur. Le plus petit résultat est le meilleur. Ici les iPhone 6 sont en tête avec des performances deux fois supérieures au Galaxy Note 3.

Geekbench 3

Benchmark : 385-4307

Geekbench est un utilitaire synthétique qui va évaluer nos smartphones après avoir exécuté plusieurs tests notamment côté processeur et mémoire vive. Nous vous proposons les résultats multi-coeurs. Les nouveaux iPhone 6 sont à égalité et au même niveau que le Galaxy Note 3. Face à l'iPhone 5S, on gagne 14% de performances.


3D Mark Ice Storm

Benchmark : 385-4317

3DMark nous permet de mesurer les performances graphiques des SoC de nos divers terminaux. L'iPhone 6 s'adjuge des performances graphiques 16% supérieures à l'iPhone 5S. Et de fait, les iPhone 6 trustent le haut du podium, au même niveau que le Nexus 5 de Google. Face au Galaxy Note 3 de Samsung, l'iPhone 6 Plus se montre 15% plus rapide.

Autonomie en vidéo

Benchmark : 385-4313

Nous mesurons l'autonomie en vidéo de nos smartphones avec le scénario suivant : lecture d'une vidéo 720p au format MP4/H264, lue en boucle sur le lecteur vidéo par défaut, jusqu'à épuisement de la batterie. A noter que nous n'utilisons plus le film Batman mais une nouvelle vidéo un peu plus gourmande. L'écran est au maximum de sa luminosité, le son à 50%. Le Wi-Fi est activé, et le Bluetooth désactivé. Ici, le Galaxy S5, bien aidé avec son écran AMOLED, offre la meilleure autonomie, suivi du Xperia Z2. L'iPhone 6 affiche une autonomie de 23 minutes supérieures à l'iPhone 5S tandis que logiquement l'iPhone 6 Plus peut se targuer d'une autonomie d'une heure et 19 minutes supérieure à celle de l'iPhone 6.

Conclusion

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Apple fait évoluer significativement le design de son smartphone emblématique avec l'iPhone 6. Et si depuis plusieurs années, la firme restait - presque - sourde aux demandes visant à proposer un écran plus grand sur son iPhone, elle cède finalement à ce qui n'est peut-être plus un effet de mode. L'iPhone 6 est donc un iPhone plus grand avec un écran de 4,7 pouces affichant 38% de pixels en plus que son prédécesseur. Et tandis qu'Apple était absente du marché des phablettes, voici venir l'iPhone 6 Plus, un smartphone de 5,5 pouces, une première pour la marque à la pomme.

Niveau design, les deux nouveaux iPhone empruntent la même robe avec un boîtier tout aluminium extra fin, peut-être même trop d'ailleurs au vu des récentes histoires d'iPhone tordus. Cette finesse, appréciable en main, n'était pourtant pas la demande première des utilisateurs qui se seraient très bien accommodés de quelques millimètres supplémentaires pour une batterie avec une autonomie supérieure... par exemple. Reste qu'en termes de design et de finition c'est du très beau travail, les bords arrondis étant plus confortables y compris sur les extrémités de l'écran. Côté fragilité, il est encore trop tôt pour se faire une opinion définitive et l'on regrette les lignes plastiques au dos de ces nouveaux iPhone.

Tandis que l'iPhone 6 semble présenter un compromis plutôt réussi en termes de taille et d'utilisabilité à une main, l'iPhone 6 Plus ne peut pas être considéré comme un smartphone. C'est bien une phablette que nous propose ici Apple, une sorte d'iPad Nano. Et si l'iPhone 6 Plus ne conviendra pas à tous les utilisateurs ou à toutes les mains, on saluera le travail d'Apple au niveau de l'interface pour que celle-ci s'accommode un peu mieux des contraintes de tels écrans. Reachability est une bonne idée tout comme les vues splittées des applications Mail et Messages. On aime beaucoup moins en revanche l'invraisemblable downscaling propre à l'iPhone 6 Plus, ou les applications non optimisées et mises à l'échelle qui occupent tout l'écran. Dans ce dernier cas de figure, la situation n'est fort heureusement que temporaire.

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Au chapitre performances, il n'y a rien à dire pour ces nouveaux iPhone 6, le processeur A8 étant assurément des plus convaincants. Les améliorations en photo sont appréciables, notamment l'autofocus rapide, mais pas révolutionnaires alors que la stabilisation optique, peu efficace sur iPhone 6 Plus est hélas réservée à ce seul modèle. C'est plus du côté vidéo que les améliorations se ressentent largement, en particulier avec l'autofocus, maintenant disponible lors de vos tournages. Les écrans Retina HD de ces nouveaux smartphones affichent des angles de vision assurément améliorés, et un rendu qui nous paraît de très bonne facture.

En définitive, ces nouveaux iPhone ne sont peut-être pas les meilleurs smartphones du moment sur le plan technique. On regrettera au passage la présence effective d'un circuit NFC inutilisable en pratique, car réservé à un système de paiement, Apple Pay, non disponible actuellement en Europe. D'un autre côté, ces nouveaux iPhone sont sûrement les plus aboutis et les plus convaincants dans une utilisation quotidienne. Bien sûr, on peut leur reprocher ce qu'on reproche d'ordinaire aux iPhone : connectique propriétaire, pas de lecteur mémoire embarqué, écosystème clos, etc. Tout ceci n'a rien de nouveau et reste la marque de fabrique d'Apple depuis 2007.

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Pour notre part, nous préférerons reprocher à Apple la vente de modèles 16 Go. En 2014, cette capacité de stockage nous paraît bien trop limitée pour un smartphone haut de gamme quand bien même elle constituerait un prix d'appel. Plutôt que de voir disparaître les iPhone 32 Go, nous aurions bien vu ceux-ci supplanter les modèles 16 Go. Des modèles dont les détenteurs seront passablement déçus dans deux ans au moment de changer à nouveau de smartphone. Seule consolation, les iPhone 6 64 Go sont maintenant au prix des modèles 32 Go d'il y a un an.

Et de regretter les divers bugs qui entachent quelque peu le fonctionnement d'iOS 8.0 au quotidien, sans parler de la calamiteuse version 8.01 retirée quelques heures après sa mise en ligne. Nous avons hâte de voir Apple Pay débouler dans nos contrées car c'est ici probablement la fonctionnalité la plus intéressante de ces nouveaux iPhone. Enfin, avant de choisir entre iPhone 6 et iPhone 6 Plus, rien de tel qu'un tour en magasin pour prendre en main ces deux formats, qui sont tout de même très différents, notamment dans leurs implications au quotidien.

Apple iPhone 6

8

Les plus

  • Finition et design
  • Processeur A8
  • Ecran de qualité
  • Appareil photo et progrès en vidéo

Les moins

  • Pas de modèle 32 Go
  • Autonomie perfectible
  • NFC inutilisable
  • Prix élevé

Fonctionnalités8

Finition9

Ergonomie8

Autonomie7

Puissance9



Apple iPhone 6 Plus

6

Les plus

  • Autonomie en hausse face à l'iPhone 6
  • Quelques bonnes idées ergonomiques
  • Très bel écran
  • Finition

Les moins

  • Quelques lenteurs et bugs
  • Modèle 16 Go sans avenir
  • Downscaling pour l'affichage
  • Trop fin ? Trop cher !

Fonctionnalités8

Finition9

Ergonomie7

Autonomie8

Puissance8





Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.
Julien Jay
Par Julien Jay

Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.

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