Tests Palm Pré Plus et Pixi Plus : la renaissance d'un mythe ?

Paul-Emile Graff
Publié le 19 mai 2010 à 12h53
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Après avoir jeté l'éponge en annonçant officiellement l'abandon du développement de Palm OS 5, le célèbre américain, précurseur du PDA comptait bien revenir sur le devant de la scène en misant ses derniers jetons sur le Palm Pré. Outre ses nombreuses qualités, ce Smartphone haut de gamme a pour principale caractéristique d'embarquer WebOS, le tout nouveau système d'exploitation mis au point par les ingénieurs de Palm.

Dès les premières présentations officielles, le Palm Pré est parvenu à faire sensation. Le petit appareil de Palm cumule un certain nombre de points forts qui n'ont pas manqué d'être remarqués par les amateurs. Malheureusement, outre-Atlantique, l'appareil n'a pas vraiment rencontré un succès foudroyant (c'est un euphémisme). Avec un peu de recul, l'adhésion timide des mobinautes américains ne semble pas être due au terminal lui-même, mais plutôt à une succession d'erreurs stratégiques pénalisantes.

Rupture de stock lors de sa sortie le 6 juin 2009 aux US, date de lancement quasi simultanée à celle d'un concurrent de taille (iPhone 3GS), choix d'une exclusivité auprès du quatrième opérateur US, délai particulièrement long jusqu'à la commercialisation européenne... L'accouchement en douleur n'a pas vraiment donné toutes ses chances au Pré.

Les conséquences ne se sont pas fait attendre : l'action Palm a perdu 40% de sa valeur au premier trimestre 2010. Un rayon de soleil vient toutefois éclaircir l'avenir des terminaux Palm puisque depuis le 28 avril, HP a officiellement annoncé le rachat de Palm. En attendant, les Pré et Pixi sont disponibles en exclusivité chez SFR pour une durée de six mois (le 11 mai, ils seront proposés dans tous les espaces SFR et plus iniquement sur Internet). Que valent vraiment ces mobiles ? Faut-il franchir le pas ? Ce test vous permettra surtout de faire connaissance avec le Pré que nous avons particulièrement apprécié. Tout au long du test, nous ferons le parallèle avec le Pixi qui est également mû par Web OS, mais qui s'approche plus de l'entrée de gamme.

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Caractéristiques techniques



 Palm Pré PlusPalm Pixi Plus
 Caractéristiques techniques
Système d'exploitationWeb OS v1.4.1Web OS v1.4.1
ProcesseurTexas Instruments OMAP 3430
(ARM Cortex A8 + PowerVR SGX) 600 MHz
(sous fréquencé à 500 MHz)
Qualcomm MSM 7227 @ 600 Mhz
Mémoire interne512MB

256MB
Mémoire externePas de slot d'extensionPas de slot d'extension
Diagonale (en mm) et informations
écran
LCD de 80 mm 320 × 480
capacitif multipoint
LCD de 67 mm 320 × 400
capacitif multipoint
Dimensions (en mm)100 mm (L) X 57 mm (l) X 17 mm (Ep)112 mm (L) X 55 mm (l) X 11 mm (Ep)
Poids138 grammes batterie incluse93.4 grammes batterie incluse
E/S filairesCharge et données : Micro USB
Audio : Prise jack classique 3.5mm
Charge et données : Micro USB
Audio : Prise jack classique 3.5mm
Appareil photo 3.2 mégapixels
avec mono flash LED
sans autofocus
2 mégapixels
avec mono flash LED
Circuit GSM UMTS/HSDPA avec EDGE/GSM
UMTS/HSDPA avec EDGE/GSM
Circuit Wi-Fi OUI, Wi-Fi®: IEEE 802,11 b/gOUI, Wi-Fi®: IEEE 802,11 b/g
Circuit BluetoothBluetooth stéréo 2.1 + ERDBluetooth stéréo 2.1 + ERD
Circuit OUIOUI
Accéléromètre ? OUIOUI
Radio FM NONNON
Batterie3.7 V 1150 mAh (lithium-ion)3.7 V 1150 mAh (lithium-ion)
Autonomie en veille
(constructeur)
350 heures en veille
350 heures en veille
Autonomie en communication
(constructeur)
Jusqu'à 5,5 heures en communication

Jusqu'à 5,2 heures en communication

Le Palm Pré : premier contact

Le Pré se présente sous la forme d'un petit galet noir aux formes arrondies et épurées. Même si le poids est globalement identique à celui d'un iPhone 3G S (138 grammes pour le Pré contre 136 grammes pour le mobile d'Apple), le form factor est nettement plus réduit. Que ce soit à la main ou contre l'oreille, le Pré offre un contact agréable. Aucune arête vive ne vient gêner l'utilisateur, si toutefois on fait abstraction de celle qui entoure le clavier physique. À propos de ce périphérique de saisie, il est à noter que les touches molles ne sont pas vraiment confortables. D'autre part, leur petite taille n'arrange pas les choses. Les personnes qui ont de gros doigts devront jouer de l'ongle pour actionner les touches. L'utilisation de ce clavier est incontournable puisqu'en dehors du pavé numérique, aucun clavier tactile complet n'est proposé par Palm.

Du côté de l'affichage cette fois, Palm nous gratifie d'une matrice lumineuse (éclairage auto régulé) dont la définition est équivalente à celle de l'iPhone 3G S (320 x 480). Seul bémol, contrairement au 3G S, Palm n'a pas opté pour un écran oléophobique. Dès que l'on manipule l'écran, on laisse immanquablement de nombreuses traces qui floutent des zones l'image.

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Le Pré se présente sous la forme d'un petit galet noir aux formes arrondies et épurées.


Pour ce qui est des différents contrôles physiques, Palm a suivi la tendance en se limitant au strict minimum. On trouve un bouton « Power », une touche « muet » ainsi que deux touches dédiées au volume. L'appareil photo devra être lancé en passant par l'interface de Web OS, aucun bouton ne permet d'y accéder instantanément.

Voyons cette fois quelles sont les entrées et sorties mises à disposions par Palm... Sur la tranche, on trouve une prise micro USB qui peut être utilisée pour recharger le terminal, ou pour basculer sur un mode « Mass Storage USB ». Dans ce cas, le mobile se transforme en une simple mémoire USB. Mention « Plus » oblige, le Pré vendu en France est équipé nativement de 16 Go de RAM (contre 8 pour l'ancien Pré). Cette mémoire est suffisante pour la majorité des utilisations, mais il faut savoir qu'elle est intégrée au Smartphone (aucun port de carte mémoire n'est présent). Enfin, sur la partie haute, on trouve une prise casque audio standard de 3.5 mm.

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Touches : Palm se limite au strict minimum. Côté stockage, les utilisateurs de Pré « Plus » pourront compter sur une mémoire interne de 16 Go (aucun slot mémoire n'est présent).


Le Palm Pixi : premier contact


Sans vouloir faire de mauvaises rimes, le Pixi n'est pas vraiment sexy. Alors que le Pré arbore un design épuré aux allures de galet poli communiquant, le Pixi tient plus du vulgaire caillou taillé à la serpe pour faire apparaitre une tranche vive sur laquelle vient se flanquer un clavier physique quelconque. L'ensemble manque cruellement de style au point que dès le premier contact, on a immédiatement le sentiment d'avoir affaire à un produit d'entrée de gamme. À dire vrai, on en viendra presque à regretter les lignes de la gamme Tréo sortie il y a quelques années de cela.

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Les lignes du Pixi ne laissent pas un souvenir impérissable.


Concernant les entrées/sorties et autres touches matérielles, on peut commencer sur un point positif : le clavier doté de touches rigides est nettement plus confortable que celui du Pré. Cette différence s'explique par la nature des touches, mais aussi, par l'absence de la nervure qui entoure le renfoncement du clavier du Pré. Sur le Pixi, même si on ne retrouve pas le confort que pourrait offrir un bon Blackberry à clavier, les manipulations restent relativement aisées.

Du côté des touches et des prises, on retrouve une donne identique au Pré. Le micro USB pourra être utilisé pour recharger la bête, ou pour accéder à la mémoire flash interne (aucun slot de carte mémoire n'est présent). En dehors des touches « power » et « muet », on dispose simplement de deux boutons permettant de gérer le volume.

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À noter que la coque arrière d'origine n'est pas compatible avec le Touchstone (le chargeur sans fil optionnel) et que son démontage n'est pas vraiment aisé. Il faut parfois plusieurs tentatives pour parvenir à l'extraire (ongles ou objets plats et pointus requis). Pour accéder aux entrailles du mobile, il faut la déboiter totalement et mettre tout l'arrière du téléphone à nu. Autre petit reproche : la prise microUSB est simplement cachée par une lamelle de plastique taillée dans la coque. L'économie d'un malheureux bouchon de plastique fait presque peine à voir.

Palm et Pixi : deux claviers physiques bien différents

À en croire les photographies ci-dessous, les deux terminaux semblent proposer un confort de saisie identique. Dans la pratique, le clavier du Pré n'est pas vraiment des plus commodes. Les petites touches ne conviendront pas forcément aux personnes qui ont de gros doigts. L'appareil haut de gamme est équipé de touches molles qui nécessitent presque obligatoirement d'être actionnées du bout de l'ongle. D'autre part, toujours sur le Pré, le renfoncement du clavier coulissant laisse apparaitre la nervure latérale périphérique qui s'avère parfois être gênante.

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Le clavier à une taille globalement identique sur le Pixi, mais cette fois, nous avons affaire à des touches rigides dont le contact est plutôt agréable. Au final, la saisie est plus confortable sur le modèle d'entrée de gamme. L'absence de clavier virtuel complet ainsi que le confort en demi-teinte de clavier physique du Pré constituent l'un des principaux points faibles.

Le Palm Pré et Pixi : le tour des accessoires


D'origine, les Palm Pré et Pixi sont fournis avec un câble micro USB, un chargeur secteur (muni d'un USB femelle) ainsi qu'un kit mains libres stéréo doté d'une touche de décrochage / raccrochage. Si l'équipement standard fait dans le conventionnel, il faut savoir que sorti de la boite, la coque du Pré est nativement compatible avec le « Touchstone », le chargeur sans fil officiel qui est proposé par Palm en option. À l'inverse, le Pixi Plus est également prévu pour être compatible avec le Touchstone, mais sa coque arrière standard n'est pas équipée d'un inducteur. Pour recharger un Pixi via le kit sans fil, il faut passer à la caisse pour racheter une coque spécifique (commercialisée au prix de 30 euros).

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Palm Pré : le chargeur sans fil optionnel est bien pensé, mais avec le Pixi, il faudra investir dans une nouvelle coque compatible


Le fameux chargeur se présente sous la forme d'un cylindre biseauté agréable à l'œil dont la finition est exemplaire. Le Touchstone de Palm nous fait très vite oublier le kit PowerMat que nous avons testé récemment : ici, on à véritablement le sentiment d'être en présence d'un produit bien pensé. Les détails ne trompent pas, jugez-en par vous-même : à la base, une surface collante maintient parfaitement le Touchstone sur tous les types de surfaces planes (bureau recouvert de stratifié, verre, carrelage, etc.). D'autre part, le mobile pourra être positionné à la verticale (dans ce cas, il est possible d'afficher l'horloge) ou à l'horizontale (pour regarder une vidéo, par exemple). Les aimants de positionnement sont puissants : quelle que soit l'orientation choisie, le mobile est parfaitement maintenu en positon sur son socle.

Présentation rapide de WebOS

Un système qui utilise un bord de l'écran

Lors de la première mise en route de l'appareil, un assistant d'installation très bien conçu apprend les rudiments de l'utilisation de WebOS. Pour éviter d'encombrer l'affichage, les ingénieurs ont eu la bonne idée d'utiliser les bords de l'écran (certaines zones sensitives prennent en compte les commandes de base). Lorsqu'on découvre ce concept via une vidéo de démonstration, on a le sentiment que la prise en mains de l'OS n'est pas intuitive. La phase de pratique balaye ces doutes d'un revers de la main puisqu'en réalité, deux uniques commandes principales suffisent pour piloter intégralement WebOS.

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Zone sensitive du bas et gestes élémentaires (notice constructeur)


Le premier geste (fonction Back) permet de revenir en arrière dans les menus. La commande est extrêmement simple puisqu'il suffit de caresser la partie horizontale située sous l'écran du milieu vers l'extérieur gauche.

Gestion du multitâche : les « cartes » selon Palm

Le second geste clé donne accès à la fonction multitâche qui est fort bien gérée par l'appareil. Pour basculer d'une application à l'autre, il suffit de caresser l'écran de bas en haut. Cette action provoque un zoom qui affiche une fenêtre de prévisualisation de l'ensemble des programmes en cours d'exécution. Pour basculer d'une application à l'autre, il suffit de faire défiler les vignettes de gauche à droite, et de sélectionner celle que l'on souhaite utiliser en effectuant un simple tap à l'aide de l'index. Pour Web OS, les aperçus des programmes en cours d'utilisation sont appelés des « Cartes ». Pour fermer une carte (donc, une application ouverte), il suffit de faire glisser la vignette vers le haut de l'écran. Difficile de faire plus simple !

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un geste de bas en haut pour passer en mode carte, un second pour fermer le programme. La manipulation est enfantine.


Un petit dock qui s'inspire de l'iPhone OS

Sur la partie basse de l'écran, on trouve un petit dock qui pourra contenir un maximum de quatre raccourcis. Ces derniers sont modifiables à loisir à l'aide d'un simple glisser déposé reprenant le concept de l'iPhone (il faut laisser sont doigt appuyé quelques secondes sur l'icône d'un programme pour pouvoir le déplacer).

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Le petit dock personnalisable peut contenir quatre icônes de lancement


Le dock permet d'avoir les applications que l'on ouvre le plus souvent toujours sous la main. Les autres programmes sont classés dans un menu similaire à celui de Windows Mobile, ou de feu Palm OS 5. Pour l'ouvrir, il suffit de sélectionner la flèche noire du dock (cette dernière ne pourra pas être déplacée).

La saisie : Palm mise tout sur le clavier physique

Avec les Palm Pré et Pixi, WebOS ne propose pas de clavier virtuel tactile complet. Pour rédiger des emails ou des SMS, il faudra donc impérativement utiliser les touches physiques qui sont placées sur la partie basse de ces Smartphones. Seul un pavé numérique tactile est disponible. Ce dernier est intégré à la couche téléphonie, il permet de passer un appel en toute facilité sans avoir à dégainer le clavier (dans le cas du Pré).

App Catalog : l'App Store selon Palm

Impossible de parler de ce nouvel OS sans aborder la problématique de l'installation des programmes. Oubliez la manipulation qui consistait à passer par Palm Desktop pour envoyer les anciens fichiers .PRC dans la mémoire du terminal depuis Windows ou Mac OS. Ce programme de synchronisation a totalement disparu : cette fois, tout se passe depuis le téléphone lui-même. Palm ne révolutionne pas les recettes qui marchent : tout comme sur les plates-formes iPhone, Android ou Blackberry, il est possible d'accéder à un kiosque de téléchargement d'applications nommé App Catalog.

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Un concept similaire à l'AppStore, mais le choix reste limité.


Ce dernier reprend tous les points forts qui font la force des applications de ce type. On peut trier les programmes par genre, filtrer les gratuits, ou utiliser un moteur de recherche intégré. Bien sûr, le catalogue est nettement moins bien fourni que chez Apple ou Google, mais après un an d'existence, on trouve déjà de très nombreux programmes (souvent payants).

Quid de la navigation Web

Performances techniques et confort de surf

La capacité d'un Smartphone à proposer un navigateur Web de qualité est devenue une donnée prépondérante. La conjonction de formules DATA abordables ainsi que l'apparition de terminaux optimisés pour le surf (iPhone OS avec Safari, Google Android avec Chrome Lite) entraine une démocratisation du Web mobile. WebOS est un nouveau venu dans le monde des Smartphones (du moins, en Europe), il est donc légitime de se questionner sur les forces et les faiblesses du navigateur embarqué.

Bonne nouvelle, les Pré et Pixi sont équipés d'un excellent navigateur. Le programme est basé sur WebKit, une référence que l'on retrouve au cœur de nombreuses applications concurrentes (Safari MacOS/iPhone/iPod, Chrome/Chrome Lite, etc.). Sur le plan technique cette fois, la fluidité impeccable et la vitesse de chargement honnête s'expliquent par des caractéristiques techniques particulièrement généreuses. Le Pré est équipé d'un processeur dont la puissance délivrée est comparable à la puce qui équipe l'iPhone 3GS (ARM Cortex-A8 cadencé à 600 Mhz) et ses 512 Mo de RAM facilitent la tâche. En revanche le Pixi est moins à l'aise puisqu'il embarque une quantité de RAM deux fois inférieure (256 Mo). Malgré tout, sur le modèle d'entrée de gamme, le confort de surf reste correct.



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Que l'on positionne l'appareil en mode portrait ou en mode paysage, la fluidité reste exemplaire. Certes, on pourra toujours reprocher la petite taille de l'écran ainsi qu'une résolution qui ne fait plus figure de référence (320 x 480 alors que le haut de gamme taquine souvent des définitions de 480 x 800). Malgré cela, il faut tout de même rappeler que la résolution du Palm Pré est identique à celle de l'iPhone 3GS (même si l'écran est plus petit). Au final, le confort de surf est au moins comparable à celui qu'offre l'iPhone 3G S. Les pages se chargent très rapidement, le zoom multipoint est supporté, les défilements sont fluides et l'ergonomie est excellente.

Gestion des médias animés

Pour l'heure, le fameux standard Flash n'est pas pris en charge par le navigateur Web. Lorsqu'on ouvre une page Web contenant de tels éléments animés, ces derniers ne s'affichent pas, ou sont remplacés par un lien qui propose de télécharger la version « desktop » du lecteur flash.

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Les vidéos YouTube sont ouvertes dans une application dédiée.


Heureusement, il est tout de même possible de profiter du principal site communautaire de partage de vidéos. Lorsqu'on clique sur une vidéo qui est hébergée sur YouTube, le navigateur Web ouvre automatiquement le lecteur dédié qui est intégré nativement sous Web OS.

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Pas de flash.


Globalement, concertant la prise en charge des standards animés du Web, on se situe dans la moyenne de ce qui est proposé par les OS concurrents (iPhone OS, Android).

Onglets et ergonomie

Le navigateur Web ne propose pas d'onglets à proprement parler. En revanche, il est tout à fait possible d'ouvrir plusieurs instances du navigateur simultanément. Pour passer d'un site à l'autre, il suffit d'utiliser le gestionnaire de tâches de Web OS pour sélectionner la bonne « Carte » (image de prévisualisation du navigateur que l'on souhaite ouvrir). Difficile de faire plus intuitif !

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Pas d'onglets, mais il est possible d'ouvrir plusieurs instances du navigateur. Finalement, ce procédé est presque plus naturel.


Seul petit reproche, sur le Pré, il est impossible d'accéder aux options du navigateur lorsqu'on bascule sur l'affichage en mode paysage. Absence de clavier virtuel oblige, il ne faudra pas non plus compter saisir une requête Google ou l'adresse d'un site avec ce mode de vue. Pour ce faire, il faut impérativement utiliser le clavier physique (et donc, basculer en affichage portrait).

Ne soyons pas trop durs, parti de zéro, Palm est parvenu à concevoir un navigateur mobile qui tient la dragée haute à Safari iPhone ou chrome Lite (Android). Cette prouesse force le respect.

Wiko Slide : trouvez le prix le plus bas pour ce modèle sur notre comparateur de prix !

La couche téléphonie est-elle vraiment pratique ?

À quoi bon être polyvalent si la fonction première n'est pas assumée correctement ? Les éventuels futurs acquéreurs peuvent être rassurés : Web OS oblige, les Pré et Pixi sont dotés d'une couche téléphone dont l'ergonomie est excellente. Les touches tactiles sont pratiques, il est possible d'accéder au carnet d'adresses en un tour de main et surtout, un capteur de proximité intégré désactive l'écran du téléphone lorsque ce dernier est porté à l'oreille (de manière à éviter les mauvaises manipulations). Après plusieurs tests, nous pouvons confirmer que la qualité d'écoute fournie par l'un ou l'autre des appareils se situe dans la moyenne qui est généralement constatée, il n'y a donc pas de soucis à signaler.

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Quid de l'email avec le Pré

Les principaux services sont pris en charge

Les Palm Pré et Pixi intègrent un client mail convivial proposant quelques fonctionnalités bienvenues. Tout d'abord, lors de la première utilisation du terminal, un assistant propose différents jeux de préréglages qui correspondent aux principaux Webmails du marché. Ainsi, on peut utiliser sa boite Gmail, Yahoo ou Exchange (Live Hotmail n'est pas proposé par défaut). Bien sûr, il est également possible de configurer n'importe quelle boite IMAP ou POP. Autre point important : Web OS est compatible avec le protocole de Push email de Microsoft.

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Le client mail est bien fini


Au rang des bonnes idées, tout comme dans le futur iPhone OS v4, Palm propose une boite unifiée qui améliore la lisibilité lorsqu'on paramètre plusieurs comptes depuis son Smartphone. Dans la pratique, les mails de l'ensemble des boites s'empilent dans une unique boite de réception.

Lors de l'envoi d'un email, il est tout à fait possible de joindre un fichier. La pièce attachée pourra être une photo, une piste musicale, une vidéo ou un document texte (Word, PDF, etc.). À l'inverse, en plus des lecteurs média photo, vidéo et audio, WebOS intègre une visionneuse de documents Office capable d'ouvrir les pièces jointes. Ce programme n'est autre que « Documents To Go », une mini suite bureautique de poche bien connue des mobinautes. Attention toutefois, le programme est proposé dans sa version de base (gratuite), ce qui signifie qu'il est impossible de modifier un document. À noter également qu'à heure où nous écrivons ces lignes, l'éditeur (DataViz) ne commercialise toujours pas de version complète. Le Pré est tout de même sorti il y a presque un an outre-Atlantique, ce retard de développement n'est pas de bon augure.

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la gestion des fichiers joints


Au final, Palm propose un client mail de qualité. On regrette simplement le manque d'ergonomie qui affectera les personnes qui ont de grosses mains lors de la rédaction d'un courriel. Avec le Pré, on ne peut pas vraiment dire que le clavier physique soit confortable. Le Pixi est logé à meilleure enseigne, mais là encore, on ne retrouve pas le confort d'utilisation d'un bon clavier tactile virtuel tel que celui qui équipe l'iPhone.

Et les SMS dans tout ça ?

Le client de messagerie de Web OS affiche les discussions SMS par fil. De plus, il prend également deux services de messages instantanés en charge nativement. Ainsi, il est possible de connecter son compte AIM, ou de chatter avec ses contacts Google (via Google Talk en version chat). En revanche, cette application ne propose pas de compatibilité native avec Windows Live Messenger.

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Affichage threadé pour les SMS et client de messagerie instantanée intégré.


À propos de la puce GPS

Les Palm Pré et Pixi sont équipés d'une puce GPS interne. Cette dernière permet de se repérer sur Google Maps (une application similaire à celle de l'iPhone est intégrée nativement), ou de réaliser des clichés photo géolocalisés. En dehors de Google Maps qui se limite surtout à la navigation piétonne, pour l'heure, aucun programme de navigation routière n'est proposé. Interrogé par nos soins, SFR précise que l'application « Find And Go » devrait être portée prochainement sur les Pré et Pixi mais attention, ce programme nécessite obligatoirement une liaison Edge ou 3G pour fonctionner.

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Le temps d'ouverture de Google Maps est important, mais l'application fonctionne plutôt bien.


Il faudra donc prendre son mal en patience pour disposer d'une application totalement autonome de qualité (informations cartographiques stockées sur la carte mémoire). Pour l'heure, aucun des géants que sont Navigon, Tom Tom, Garmin où Sygic (pour ne citer qu'eux) n'a réalisé de portage de son application de navigation sur Web OS.

La partie audio

Les Palm Pré et Pixi sont équipés d'un lecteur audio embarqué qui reprend les recettes habituelles. Il est toujours possible d'activer des filtres pour mettre instantanément la main sur une piste, un artiste, une chanson, un genre défini ou un album. Petit détail : l'application ne semble pas être en mesure d'afficher les vignettes d'album (lorsqu'elles sont insérées aux pistes musicales ou lorsqu'un fichier .JPG est placé dans le dossier de l'album. Avec les même fichiers et dossiers MP3 de test, les pochettes s'affichent sur l'HTC Legend. D'autre part, comme avec de nombreux autres Smartphones, on peut regretter l'absence d'un égaliseur de tonalité (pop, rock, jazz, etc.). Concernant la compatibilité du programme, Palm annonce que les Pré et Pixi sont capables de lire les formats MP3, AAC, AAC+, eAAC+, AMR, QCELP, et WAV.

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La qualité audio délivrée par les Pré et Pixi est tout bonnement excellente.


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La première question que l'on se pose au sujet des capacités musicales concerne bien évidemment la qualité audio finale. Que les mélomanes se rassurent, les Pré et Pixi offrent un excellent rendu sonore. Ces performances s'expliquent par les prestations convaincantes du casque intra auriculaire fourni d'origine. Alors que les casques de ce type pêchent souvent sur les basses, elles parviennent sans mal à s'exprimer (sans pour autant étouffer les médiums et les aiguës) avec le casque qui est proposé par Palm.

Autre bonne nouvelle, lorsqu'on sélectionne un lien qui pointe vers un flux audio en streaming depuis le navigateur Web, ce dernier lance automatiquement un lecteur compatible avec les principaux formats de diffusion (les radios « Shoutcast » d'AOL fonctionnent à la perfection). Cette application embarquée signée Palm donne entière satisfaction, on regrette peut-être simplement qu'il ne soit pas possible d'enregistrer l'adresse de ses flux préférés dans une liste de favoris.

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Application musique, couche Bluetooth, et lecteur audio en Streaming


Pour conclure, les Pré et Pixi font d'excellents lecteurs audio filaires. En Bluetooth cette fois, les profils AVRCP et A2DP sont parfaitement pris en charge. En revanche, lors de la première journée de test, le Pré a montré des faiblesses en provoquant des coupures intempestives de la liaison audio sans fil (mobile à la ceinture, casque sur la tête) en fin de vie des batteries. Parfois, nous avons même pu constater des décrochages complets avec le casque Bluetooth. La puissance n'était pas en cause : peu d'applications étaient exécutées en tâche de fond et le simple fait d'approcher le mobile du casque stoppait ces soucis. En revanche, le lendemain, tout marchait à nouveau au mieux. Le circuit Bluetooth semble montrer des faiblesses lorsque la charge du terminal accuse le coup.

La lecture vidéo

Palm indique que le lecteur vidéo de WebOS est capable d'ouvrir les vidéos MPEG-4, H.263, H.264. Nos différents fichiers de test encodés dans ce format ont été lus sans problème. Les vidéos s'affichent de façon parfaitement fluide et cette fonctionnalité profite de l'excellente qualité de l'écran. Les couleurs sont vives et la matrice offre un rendu très lumineux (que ce soit sur le Pré ou sur le Pixi).

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La partie photo

Le Palm Pré est équipé d'un appareil photo numérique de 3.2 mégapixels sans autofocus épaulé par un petit flash LED. Soyons francs, nous nous attendions à de meilleures prestations venant de la part d'un Smartphone haut de gamme tel que celui-ci. À l'heure où nous écrivons ces lignes, la concurrence s'équipe d'objectifs 5 mégapixels dont le rendement est nettement plus convaincant. On peut rétorquer à juste titre que le Pré est sorti aux États-Unis il y a bientôt un an et que l'iPhone 3G S commercialisé à la même période était équipé d'un APN limité à trois mégapixels. Cette constatation exacte nous rappelle que la définition de l'objectif ne fait pas tout. La qualité de ce dernier ainsi que le traitement de l'information numérique jouent également un rôle prépondérant.

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Photos de jour en extérieur


De jour, en extérieur la qualité photo semble être honnête, mais lorsqu'on affiche la photo dans sa taille originale, on s'aperçoit que les détails sont aux abonnés absents. L'herbe se transforme en un amas de verts impressionniste et les feuilles des branches sont bruitées au point de ne pouvoir être distinguées. Ces performances moyennes trouvent probablement une partie de leurs origines dans l'absence d'un autofocus (!).

En bref, comme à l'accoutumée, il ne faudra pas trop compter remplacer un appareil photo compact avec son Palm Pré. Relativisons les choses : même si on se situe un cran en deçà de certains concurrents actuels, le résultat final reste amplement suffisant pour les « photos mémo », ou pour capturer des petits instants du quotidien qui ne nécessitent pas forcément une qualité excellente. Il faut également ajouter que par rapport à certains compacts, le Pré a l'avantage d'être capable de réaliser des photos géolocalisées. À ce sujet, lorsqu'on accepte la prise en charge du GPS par défaut (lors du paramétrage initial), la couche photo ne propose pas de désactiver cette option. Il est aussi dommage qu'aucune indication ne renseigne l'utilisateur sur la qualité du positionnement GPS lors de la prise de vue.

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Exemple des captures réalisées dans l'obscurité totale


En revanche, par rapport à l'iPhone 3G S, le Pré à la bonne idée d'embarquer un petit flash monoled qui permet de capturer des clichés dans l'obscurité totale. Le résultat est plutôt convaincant, même si la présence d'une unique LED vous empêchera de vous éloigner de votre cible. Dans la pratique, au-delà de 70 à 80 centimètres, l'obscurité dégradera les clichés (voir photo ci-dessus de droite). Autre petit reproche : l'éclairage préliminaire avant flash qui permet de cibler correctement la prise de vue est bien trop court. L'appareil se déclenche presque instantanément, il faut donc souvent réaliser plusieurs clichés pour obtenir le centrage souhaité.

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Captures réalisées de nuis sans flash (éclairage éclectique)


Comme on peut s'en douter, l'APN du Pré n'est pas vraiment à son aise en intérieur. Cette fois, il n'est presque pas nécessaire d'afficher l'image dans sa taille originale pour constater les défauts de capture. Ne jetons pas la pierre, peu de smartphones peuvent se vanter de réaliser des clichés de qualité en intérieur.

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Finalement, si l'on met de côté la qualité des prises de vue, on est surpris par la légèreté du module photo. Certes, les novices trouveront rapidement leurs marques et pour cause, il est uniquement possible de basculer du mode photo au mode vidéo, ou de désactiver le flash automatique ! Oubliez les petits effets de couleur ou les cadres fantaisie, ici, on se limite au strict minimum. Il n'est pas non plus possible de choisir la zone de mise au point et pour cause, le Pré n'est pas équipé d'un autofocus ! On s'attendait vraiment à mieux, mais ces performances très moyennes ne gêneront pas forcément tous les utilisateurs.

La capture vidéo avec le pré

Compte tenu des prestations passables de la partie photo, on ne s'attendait pas vraiment à des miracles en matière de capture vidéo. Effectivement, les séquences générées par le Pré peinent à convaincre. Processeur véloce oblige, la vidéo reste fluide en toutes circonstances. En revanche, l'appareil est pénalisé par les faiblesses de son objectif numérique. Au final, les vidéos VGA (640 x 480) sont floues.



Tour d'horizon rapide des prestations de l'APN du Pixi...

La couche photo est identique à celle qui équipe le Pré Plus mais cette fois, l'appareil est doté d'un capteur de deux mégapixels (contre 3.2 pour le Pré). Après test, il faut avouer que si le Pré peinait à convaincre, le Pixi donne carrément dans le médiocre. Dans les meilleures conditions, le smartphone génère des clichés impressionnistes ou flous. Pire encore, dès que le moindre rayon de soleil pointe le bout de son nez, la couche logicielle réduit les niveaux de luminosité au maximum (même en l'absence de contre-jour). Résultat des courses : dans 85 % des cas, les photos sont sombres. Pour vous faire une idée, nous avons capturé une série de clichés pris dans des conditions identiques à celles qui illustrent l'APN du Pré Plus. Le verdict est sans appel. Le Pixi pourra dépanner en cas de besoin, mais il ne faudra surtout pas lui en demander plus. L'APN du mobile d'entrée de gamme de Palm se fait battre à plates coutures par un HTC P3600 sorti il y plus de trois ans.

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Photos prises en conditions optimales de jour.


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Photos prises en intérieur.


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Photos prises de nuit dans l'obscurité complète.

Conclusion

Informations complémentaires

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Le Palm Pré restera une exclusivité SFR pendant six mois (le 11 mai, il sera disponible dans tous les espaces SFR). Après cette date, il pourra être acheté hors abonnement, ou sera peut-être proposé en pack par les opérateurs concurrents. Côté accessoires, la base de rechargement Touchstone est commercialisée au prix de 55 euros. La coque arrière du Pré est nativement compatible avec cette base, mais les propriétaires du Pixi devront investir dans une nouvelle coque pour en profiter (compter 30 euros dans ce cas).

Un mot au sujet de l'autonomie

Comme nous l'avons expliqué, l'autonomie du Pré est perfectible. Est-il possible de modifier certains paramètres pour améliorer cette caractéristique ? La réponse est positive. Tout d'abord, Palm à bien pensé à donner la possibilité de basculer sur le réseau EDGE lorsque la 3G n'est pas nécessaire. Pour cela, il faut ouvrir le pavé téléphonique tactile, et se rendre dans le menu des options de réseau (en haut de l'écran à gauche). D'autre part, par défaut, le client mail vérifie le courriel toutes les 15 minutes. Les appels de données sont gourmands en énergie, en espaçant les levées, on prolonge la durée de vie de la batterie (option proposée via les paramètres du client mail). Pour finir, on peut agir sur les deux leviers que sont la luminosité de l'écran ou la géolocalisation permanente (qu'il faut désactiver pour économiser la batterie).

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Web OS : le verdict

Inutile de se voiler la face, avec Web OS, Palm a réalisé un tour de force impressionnant. En repartant presque de zéro après feu Palm OS 5, les développeurs de l'ex-leader du « PDA » sont parvenus à développer un système stable, rapide et performant dont l'ergonomie est très réussie. Alors que la concurrence est très rude, face aux mastodontes que sont l'iPhone OS ou Android, il ne fait aucun doute que Web OS pourrait rapidement trouver sa place... à condition que l'actuel repreneur de Palm, en l'occurrence HP, adopte la bonne stratégie. Pour en revenir à la prise en main de ce nouveau système mobile, Palm ne s'est pas contenté de reproduire une énième copie insipide du système d'Apple. Web OS à une véritable personnalité qui saura très certainement être appréciée à sa juste valeur par les amateurs.
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Que vaut le Pré Plus

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Le Pré plus nous laisse un excellent souvenir. Le tout nouveau système d'exploitation de Palm est vraiment convaincant et la base technique retenue par Palm lui permet de s'exprimer pleinement. L'appareil est bien fini, son form factor est passe-partout et le navigateur Web est excellent. Palm à également soigné les logiciels annexes (client mail, couche téléphonie, App Catalog). Au final même avec un an de retard par rapport à la sortie US, le Pré parvient à faire forte impression.

Si les qualités ne manquent pas, les futurs acheteurs devront aussi être informés des quelques points négatifs. Tout d'abord, il faut savoir que l'autonomie est loin d'être excellente. En utilisation intensive, il ne faudra surtout pas compter dépasser la journée d'utilisation entre deux charges. D'autre part, sur le Pré, le clavier n'est pas vraiment pratique. Les touches sont trop petites et leur conception oblige presque de les actionner du bout de l'ongle. Un clavier virtuel tactile de qualité aurait corrigé le problème, mais pour l'heure, cette fonctionnalité n'est pas disponible sur Web OS.

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Enfin, il faut garder à l'esprit qu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, le panel d'applications disponible reste limité par rapport aux grosses plates-formes concurrentes. Cette faiblesse en entraîne une autre puisque pour l'instant, aucun programme GPS autonome ne semble être disponible. Les personnes qui ont l'habitude de transformer leur smartphone en GPS auto devront donc prendre leur mal en patience. Au final, malgré ces petites contreparties, l'acheteur averti n'aura pas de mal à trouver son bonheur avec le dernier mobile haut de gamme de Palm.

Palm Pré Plus

8

Les plus

  • Mobile compact / Confort de surf
  • OS multitâche ergonomique et bien pensé
  • Clavier coulissant / Chargeur sans fil optionnel

Les moins

  • Autonomie moyenne
  • Pas d'applications GPS
  • Clavier physique exclusif peu
  • confortable si gros doigts

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Fonctionnalités8

Ergonomie9

Autonomie6

Puissance8



Pixi : l'entrée de gamme en retrait ?

Le Pixi peut être défini comme étant la version d'entrée de gamme du Pré. Ce smartphone a l'avantage d'être mû par Web OS, un système qui s'avère être réellement convaincant. Si l'on voulait faire un parallèle avec le Pré, on pourrait peut-être dire que le clavier du Pixi est plus confortable (même si on est encore loin de ce que peut offrir BlackBerry en la matière). Pour le reste, aux quelques points d'ombre cités dans la conclusion du Pré s'ajoutent de nouveaux défauts. On peut par exemple parler d'un manque de puissance certain qui est dû au processeur moins véloce et à une quantité de RAM qui est divisée par deux par rapport au Pré.

La définition de l'écran fait également un pas en arrière, ce qui réduit le confort d'utilisation dans l'interface générale ou lors de la navigation Web. Ne parlons pas de l'APN : les prestations photo offertes par le Pixi sont tout bonnement catastrophiques. Sur le plan purement physique cette fois, le Pixi ne laisse pas un souvenir impérissable. Tout au mieux, le design est quelconque et la finition s'éloigne de la quasi-perfection du Pré. Le Pixi pourra convenir aux personnes qui veulent découvrir Web OS sans se ruiner, mais les mobinautes les plus exigeants préfèreront l'original à la copie.

Palm Pixi Plus

6

Les plus

  • Mobile compact
  • Clavier plus confortable que sur le Pré
  • OS multitâche ergonomique et bien pensé

Les moins

  • Design très moyen
  • APN catastrophique
  • Manque un peu de puissance

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Fonctionnalités7

Ergonomie7

Autonomie6

Puissance6





Pour aller plus loin : découvrez notre comparatif des meilleurs smartphones.
Paul-Emile Graff
Par Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

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