L'entreprise américaine SpaceX a obtenu l'aval de la Federal Communications Commission (FCC) pour réajuster l'altitude de ses satellites Starlink : elle sera plus basse de 600 kilomètres. Clubic vous explique pourquoi.
Entrepreneur invétéré à l'origine de projets aussi gargantuesques les uns que les autres, Elon Musk poursuit sa croisade spatiale au travers de grands chantiers excitants et révolutionnaires : Starlink fait définitivement partie de cette catégorie. La mission ? Déployer une constellation de plusieurs milliers de satellites de télécommunication. L'objectif ? Apporter un nouvel accès à Internet depuis l'espace.
Moins de satellites, mais plus d'écart entre eux
Pour ce faire, les équipes de scientifiques souhaiteraient abaisser l'altitude initialement prévue pour leurs satellites. Bonne nouvelle, puisque la Federal Communications Commission (FCC) a approuvé cette demande le 26 avril 2019, non sans effectuer un petit changement de programme. En premier lieu, le nombre de satellites lancés chute de 4 425 à 4 409. En second lieu, l'écart entre chaque engin augmente de 40 à 90 kilomètres, ce pour réduire au maximum le risque de collision.Mais c'est bien le nombre de kilomètres qui séparera la Terre et la flotte de SpaceX qui a été profondément revu : de 1 150 kilomètres à 550 kilomètres, soit 600 kilomètres de moins. Un gap ô combien important pour l'entreprise américaine, puisque celui-ci lui permettra de réduire le temps de latence de 15 millisecondes. De quoi optimiser l'expérience utilisateur.
Des enjeux financiers colossaux
SpaceX espère effectuer ses premiers tirs d'ici mai 2019. La FCC, de son côté, lui impose une échéance plutôt large sur le papier : au moins 50 % de la constellation devra être lancée et exploitée d'ici le 29 mars 2024.À Elon Musk de respecter ces délais, lui qui nourrit de grands espoirs en ce projet dont les retombées financières s'annoncent colossales : le chiffre d'affaires atteindrait les 20 milliards de dollars en 2025.