Amazon va lancer des milliers de satellites pour améliorer l'accès au Web autour du globe

Mathieu Grumiaux
Par Mathieu Grumiaux, Expert maison connectée.
Publié le 07 avril 2019 à 14h05
Satellite

Le géant du Web prévoit de lancer plus de 3 000 satellites dans l'objectif de proposer l'accès à Internet à des régions du monde peu ou pas desservies par le haut débit.

Amazon travaille d'arrache-pied au Projet Kuiper. Le géant du web souhaite mettre en orbite terrestre basse 3 236 satellites afin de proposer un accès Internet haut débit aux « communautés non desservies et mal desservies du monde entier ».

Plus de 3 000 satellites couvrant 95 % de la population

Les satellites d'Amazon seraient situés à trois altitudes différentes et couvriront des zones allant de 56 degrés nord (correspondant à peu près au centre de l'Écosse) jusqu'à 56 degrés sud (en dessous de la pointe la plus basse de l'Amérique du Sud). Cela représente environ 95 % de la population mondiale, selon les chiffres communiqués par l'entreprise.

Amazon n'a pas encore indiqué s'il compte construire ses satellites en interne ou les acheter à une société tierce. Le déroulé de la mise en orbite n'est pas non plus annoncé. On pourrait penser logiquement que Blue Origin, l'autre société de Jeff Bezos dédiée aux vols spatiaux, serait sur les rangs pour l'envoi des satellites, mais un porte-parole d'Amazon indique que l'entreprise examinera toutes les options.

Un projet qui doit encore être validé par les autorités américaines

Le projet nécessitera également des stations terrestres, qui communiqueront avec les satellites en orbite. C'est précisément le service de cloud computing proposé par AWS Ground Station, une filiale spécialisée dans les communications Terre-Espace.

Amazon n'est pas la première société à vouloir proposer ce type de dispositif. SpaceX prévoit de son côté la mise en orbite de 12 000 satellites, ainsi que OneWeb qui souhaite en lancer 650. Facebook a également des plans similaires pour améliorer la couverture Internet autour du globe.

Reste encore au géant du e-commerce de recevoir l'aval de la Federal Communications Commission. L'organisme va se pencher sur les plans d'Amazon et analyser notamment comment l'entreprise envisage la fin de l'exploitation et la question des déchets orbitaux. La NASA est très vigilante sur ce point afin d'éviter une pollution spatiale autour de la Terre.

Source : The Verge

Mathieu Grumiaux
Expert maison connectée
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Commentaires (10)
linkin440

Comme si l’espace n’était pas assez pollué… Faut arrêter les conneries maintenant. L’accès Internet n’est pas vital pour la santé… À quand l’éradication de la famine et du véritable progrès, pas celui qu’on essaie de nous faire croire. Ce post n’est pas un troll mais une manière de faire réfléchir où sont les véritables priorités ???

Zourbon

en plus leur histoire de bienfaiteur qui veulent fournir internet dans les coins reculés c’est une mauvaise blague.
je ne sais pas le but de ces milliers de satellites dans le ciel mais ce n’est sûrement pas par altruisme.
Il y a des réseaux mobiles qui s’installent à pas cher à travers le monde et ils sont largement suffisants pour donner du débits aux coins perdus.
Amazon est une socièté qui veut gagner de l’argent mais qui dépenserait des centaines de milliards pour donner de l’internet aux 2000 papous en Nouvelle guinée ? Ou à quelques indiens perdus dans la forêt amazonienne qui n’ont pas besoin d’un accès par personne et sûrement pas d’argent à faire gagner à Amazon.
Sinon les 3000 satellites entourent le globe mais il n’y a que les usa qui décident des autorisations ?

rexxie

Le trafic satellitaire relatif est grandement exagéré.
Mis en perspective, l’orbite basse (LEO) est comprise entre 180 et 2000 km d’altitude, et est déjà séparée en 7200 couches dédiés, qui peuvent être à leur tour divisées en de nombreux corridors, comme ceux des avions.

Si on sait gérer plus de 100 000 vols quotidiens de gros porteurs dont les directions changent parfois, je ne vois pas en quoi il serait un problème de gérer les orbites par définition stables des satellites.

De plus, la “surface” des milliers de couches orbitales sont autrement plus grandes que celles où circulent les avions.

L’orbite moyenne (MEO) se situe entre 2000 et 35000km.
Il y a moins de 2500 satellites présentement.

linkin440

Je n’ai pas compris grand chose car l’explication est assez technique. Même si on sait gérer les milliers de satellites. Ils ne sont pas biodégradable et la terre vu du dessus fait “sale”. Je suis conscient que les satellites nous apportent beaucoup, juste que je me demande pourquoi il faut en lancer sans cesse de nouveau dans l’espace et utiliser ceux existant.

rexxie

Imaginez un machin d’une masse comparable à un boîtier d’ordinateur. Imaginez-en mille qu’on laisserait tomber sur terre au hasard. Quelles seraient les chances de jamais en apercevoir ne serait-ce qu’un seul sur l’immensité de la surface terrestre?

La terre vue du dessus ne fait pas “sale” parce qu’on ne voit rien du tout. Pas bio-dégradables mais dégradables quasi instantanément, parce que ceux en orbite basse sont les plus instables et il est très facile de les laisser de désintégrer dans l’atmosphère. Pffuit!
Les technologies évoluent vite et c.est pour ça qu’ils deviennent désuets rapidement.

Fulmlmetal

L’explication de Rexxie est très simpliste, je me demande meme s’il a bien compris lui meme car faire des parallèles avec les corridor aérien c’est fort car les avions sont guidé par les tours de controle qui peuvent leur faire modifier leur trajectoire pour éviter un autre avion. Dans le domaine du spatial la déviation de trajectoire est une chose exceptionnelle.

Primo quand il parle de couche c’est bien la première fois que j’entend ce terme dans le domaine spatiale. Parler d’altitude orbitale est plus correcte. d’autant que certaine sorbite ne sont pas circulaires.
Secondo quand il parle de corridor ce sont en fait des plans orbitaux, ou écliptique. Un plan orbital c’est un peu comme un anneau de saturne un sat suit une trajectoire autour de l’astre mais cette trajectoire est dfférente d’un sat à un autre. Seul les sat en géostationnaire sont tous sur le meme plan, équatorial sinon au lieu d’etre fixe ils feraient des 8 dans le ciel.

Sur le fond Rexxie a raison, meme s’il s’est encore très mal exprimé. Imaginez sur Terre 5000 voitures qui fonceraient droit devant, chacune dans une direction différente, et supposons qu’on ignore les mers. Quelques chances ont elles de se rentrer dedans ? quasi aucune.
Maintenant, en montant en altitude la circonference augmente, et les chances sont donc proportionnellement divisés. Maintenant la LEO étant de 180 à 2000 km il faut raisonner en 3D, un sat en dessous ne touchera jamais celui du dessus. Et un sat sur la meme orbite ne touchera pas un autre qui est sur un plan orbital différent en dehors des 2 points de croisement dit noeud, hautement improbableme meme si rien n’est impossible, d’autant que c’est arrivé.
Enfin, il faut savoir que les sat en LEO retombent dans l’atmosphère dans le sjours si c’est une orbite très basse à quelques années si c’est plus haut, et il y a donc une élimination dans le temps.
Bref le nombre de sat en LEO n’est pas un vrai problème, d’autant que maintenant de plus en plus d’agence impose une réserve de carburant pour plonger un sat en fin de vie dans l’atmosphère. Ce qui le devient plus ce sont les nombreux débris, qui sont cent fois plus nombreux. Pour rappel une simple écaille de peinture avait impacté et marqué un hublot de navette. imaginez donc un simple boulot, ça pourrait détruire un sat ou perforer un vaisseau.
Il faut savoir que chaque lancement génère également beaucoup de débris. Les 1er et 2nd étage finissent rapidement brulés mais le troisieme étage ou étage supérieur amène son lots de débris et de petits éléments détachables qui s’ajoutent au fil du temps.
Bref il y a bien plus de risque avec un sat indien détruit qui fait 6500 débris qu’avec une constellation de 6000 sat qu’on peut suivre, controler, et renvoyer dans l’atmosphère une fois sa vie terminée.

chabgyver

Vous avez tout à fait raison, je vous approuve à 100%

philouze

“la famine” à l’échelel globale , est plus qu’en voie d’éradication, c’est un phénomène devenu quasi mineur et les famines restantes sont essentiellement dans les zones de conflit.
Le véritable progrès ce serait de sauver le climat

linkin440

La famine un phénomène mineur, comme j’aimerais y croire mais je ne partage pas votre avis. Le climat est très important également.

dozy5341

Arrêtez d’être égoïste ! Vous êtes bien contant d’avoir internet non ? Pourquoi voulez vous empêchez des populations moins chanceuses d’y avoir accès ? Le problème de la famine et de l’accès à internet n’ont en plus rien à voir. Ce n’est pas parce qu’Amazon peut améliorer l’accès à internet qu’il peut développer les capacités agricoles et arrêter les conflits dans toutes les régions du monde.

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