Le géant du Web prévoit de lancer plus de 3 000 satellites dans l'objectif de proposer l'accès à Internet à des régions du monde peu ou pas desservies par le haut débit.
Amazon travaille d'arrache-pied au Projet Kuiper. Le géant du web souhaite mettre en orbite terrestre basse 3 236 satellites afin de proposer un accès Internet haut débit aux « communautés non desservies et mal desservies du monde entier ».
Plus de 3 000 satellites couvrant 95 % de la population
Les satellites d'Amazon seraient situés à trois altitudes différentes et couvriront des zones allant de 56 degrés nord (correspondant à peu près au centre de l'Écosse) jusqu'à 56 degrés sud (en dessous de la pointe la plus basse de l'Amérique du Sud). Cela représente environ 95 % de la population mondiale, selon les chiffres communiqués par l'entreprise.Amazon n'a pas encore indiqué s'il compte construire ses satellites en interne ou les acheter à une société tierce. Le déroulé de la mise en orbite n'est pas non plus annoncé. On pourrait penser logiquement que Blue Origin, l'autre société de Jeff Bezos dédiée aux vols spatiaux, serait sur les rangs pour l'envoi des satellites, mais un porte-parole d'Amazon indique que l'entreprise examinera toutes les options.
Un projet qui doit encore être validé par les autorités américaines
Le projet nécessitera également des stations terrestres, qui communiqueront avec les satellites en orbite. C'est précisément le service de cloud computing proposé par AWS Ground Station, une filiale spécialisée dans les communications Terre-Espace.Amazon n'est pas la première société à vouloir proposer ce type de dispositif. SpaceX prévoit de son côté la mise en orbite de 12 000 satellites, ainsi que OneWeb qui souhaite en lancer 650. Facebook a également des plans similaires pour améliorer la couverture Internet autour du globe.
Reste encore au géant du e-commerce de recevoir l'aval de la Federal Communications Commission. L'organisme va se pencher sur les plans d'Amazon et analyser notamment comment l'entreprise envisage la fin de l'exploitation et la question des déchets orbitaux. La NASA est très vigilante sur ce point afin d'éviter une pollution spatiale autour de la Terre.
Source : The Verge