Un an et demi après sa prédécesseur, la nouvelle Surface tout court marque effectivement l'abandon de Windows RT, ce Windows pour processeurs ARM incapable d'exécuter les logiciels conventionnels. La Surface 3 passe à l'architecture x86 et à Windows 8.1, en attendant Windows 10.
Premier aperçu
Avant d'entrer dans les détails des spécifications et fonctions de cette Surface 3, découvrez la en 3 min avec notre vidéo premier aperçu :Comme une Surface Pro 3, en plus petit
Elle hérite par ailleurs des innovations introduites entre temps sur la Surface Pro 3, lancée un an plus tôt, et apporte même quelques améliorations bienvenues, mais les intègre dans un format plus petit. La Surface 3 dispose ainsi d'un écran de 10,8 pouces affichant 1920 x 1280 pixels, contre 10,6 pouces et 1920 x 1080 pixels pour la Surface 2 ou 12 pouces et 2560 x 1440 pixels pour la Surface Pro 3. Avec sa coque en magnésium, la tablette mesure 8,7 mm d'épaisseur et pèse 622 g.On retrouve donc l'étonnant ratio 3:2 de la Surface Pro 3, qui offre un bon compromis entre le 16:9 et le 4:3 pour une utilisation à l'horizontale comme à la verticale. On retrouve d'ailleurs aussi le stylet à induction électromagnétique (technologie semblable à celle des palettes Wacom, mais par N-trig), qui permet de faire de la saisie manuscrite (avec ou sans reconnaissance des caractères), des annotations, du dessin, etc. Ce Surface Pen sera ici optionnel, alors qu'il est fourni avec la SP3.
Les composants et les connecteurs d'un ordinateur
La Surface 3 est effectivement une variante économique de la Surface Pro 3. Elle troque ainsi les processeurs Intel Core de 4e génération (Haswell) pour un nouveau Intel Atom x7-Z8700, comportant un CPU à quatre cœurs cadencés de 1,6 à 2,4 GHz et un GPU Intel HD Graphics cadencé de 200 à 600 MHz. Cette puce est associée à 2 Go de mémoire vive et à un SSD de 64 Go ou de 128 Go. Cette fiche technique convient à des usages courants légers : navigation sur Internet, bureautique et consommation de fichiers multimédia.Et même si l'étui-clavier est optionnel, Microsoft parle de produit deux-en-un, à la fois tablette et ordinateur (d'appoint). D'un point de vue technique, l'utilisateur bénéficie effectivement d'une connectique d'ordinateur, avec un port USB 3.0 standard (Type-A), une sortie mini DisplayPort et un emplacement microSD, en plus des connectivités sans fil Wi-Fi 802.11ac, Bluetooth 4.0 et même 4G LTE en option (emplacement nano SIM). Il peut donc utiliser n'importe quel périphérique compatible avec Windows, tel qu'une clé USB, sans avoir recours à un adaptateur. Une station d'accueil optionnelle ajoute des ports USB 3.0 et un emplacement microSD supplémentaires, un port Gigabit Ethernet et des sorties pour un maximum de 3 écrans.
La forme d'une tablette
Comme une tablette, la Surface 3 offre une bonne autonomie, Microsoft promet 10 h de lecture de vidéo. On la recharge désormais par le biais d'un port micro USB et d'un chargeur USB standard à fort ampérage. Elle dispose par ailleurs de capteurs frontaux et dorsaux de 3,5 et 8 millions de pixels, capables de filmer en 1080p. Elle est aussi fanless, dépourvue de ventilateur, et donc totalement silencieuse, contrairement à la Surface Pro 3.La Microsoft Surface 3 sera mise en vente le 7 mai, notamment sur le Microsoft Store. Elle sera vendue 600 euros avec 2 Go de mémoire vive, 64 Go de mémoire interne, un abonnement d'un an à Office 365 Personnel, mais sans clavier, ni stylet. Ou 720 euros avec respectivement 4 et 128 Go. Le Surface Pen est vendu 50 euros, le Type Cover 150 euros, alors que ceux pour la Surface 2 et la Surface Pro 3, quasi identiques, sont tous les deux vendus 130 euros. Les versions 4G viendront dans un second temps, à des tarifs inconnus.
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