En avril dernier, le français Bull avait été mandaté pour équiper un centre de recherche japonais dédié à la fusion, complémentaire du projet ITER. Cette fois, le supercalculateur Helios a été mis en place et servira à étudier des mécanismes comme le « comportement du plasma, le gaz ionisé très chaud dans des champs magnétiques élevés, les matériaux qui seront soumis à des flux de chaleur et de particules très intenses », explique Bull dans un communiqué.
Au niveau technique, le supercalculateur est doté d'une architecture cluster de 4 410 nœuds de calcul bullx B510 intégrant 8 820 processeurs Intel Xeon E5-2600 soit 70 560 cœurs de calcul. Le supercalculateur est doté d'une mémoire de 280 téraoctets et d'un système de stockage à haut débit de 5,7 pétaoctets.
Bull ajoute que 32 cartes graphiques hautes performances sont également déployées pour le pré/post traitement et la visualisation. Le tout fonctionne sous Linux et intègre de nombreux composants Open Source, précise le constructeur français.
Au total, Helios sera capable de dégager une puissance crête de plus de 1,5 pétaflops et sera mis à la disposition des chercheurs européens et japonais pendant une période de 5 ans.