La FAA formera un groupe de réflexion à l'automne prochain, dans le but d'étudier quels types de terminaux mobiles seraient susceptibles d'être utilisés lors de trajets en avion par les passagers.
A l'heure actuelle, la plupart des compagnies aériennes interdisent l'usage d'appareils électroniques lors des phases de décollage et d'atterrissage des avions, et il convient aux entreprises d'aviation de s'assurer que les appareils électroniques ne produisent pas d'interférences radios pour en utiliser, ou pas, l'usage en vol. Mais dans certaines situations, il n'est pas toujours facile de déterminer l'impact de l'utilisation d'un appareil de ce type en vol : l'année dernière aux USA, 75 cas d'interférences ont été relevés, dans lesquels des terminaux mobiles étaient suspectés. Des soupçons difficiles à vérifier car les incidents ne sont pas évidents à reproduire à l'identique.
L'objectif de la FFA est d'aider les compagnies aériennes dans cette démarche, en précisant les risques ou en les écartant. « Nous cherchons à récolter des informations visant à aider les transporteurs aériens et les exploitants dans leurs décisions concernant un usage plus généralisés des appareils » a expliqué l'organisme dans un communiqué. Outre l'aspect sécuritaire, l'idée est également d'harmoniser les restrictions des compagnies, certaines étant plus sévères que d'autres.
Une réflexion qui n'évoquera pas, néanmoins, la question des appels en vol : il ne sera donc toujours pas autorisé de téléphoner dans un avion, même si la technologie a tendance à s'orienter dans ce sens.
Les discussions d'étendront d'octobre 2012 à mars 2013 aux Etats-Unis : elles pourraient donner des idées à d'autres pays de se pencher sur cette question, de plus en plus pertinente.
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