Les deux supercalculateurs ont été baptisés Ada (en référence à Ada Lovelace, considérée comme pionnière dans la conception de langage informatique) et Turing (Alan Turing, célèbre cryptologue et informaticien). Turing embarque un système Blue Gene/Q de 836 teraflop/s doté de 65 536 cœurs de calcul et Ada, une puissance de 230 teraflop/s, constituée de 336 nœuds larges de calcul organisés chacun autour de 32 cœurs Intel.
Les deux machines seront donc dédiées aux recherches du département mais pourront également servir de puissance de calcul afin de dresser des modélisations et des simulations (afin d'aider à la décision) pour des thématiques comme la prévention des catastrophes naturelles, le réchauffement du climat, la propagation de pandémies ou bien encore les accidents industriels.
Catherine Rivière, p-dg du GENCI se félicite de ces acquisitions et précise dans un communiqué qu'avec « ce nouvel investissement, GENCI achève de renforcer les moyens de calcul nationaux avec des machines d'architectures complémentaires, après ceux du CINES avec le supercalculateur Jade et ceux du CEA avec Curie et Titane. Au total, c'est une puissance cumulée de plus de 1.6 Petaflop/s que nous mettons désormais à disposition des scientifiques français, soit un gain d'un facteur 80 en cinq ans ».
Ces deux machines pourront en outre être liées épisodiquement au Curie thin nodes, développé par Bull, utilisé au Centre de l'énergie atomique. Même s'il est sorti du Top 10 des supercalculateurs les plus puissants, il propose tout de même une capacité atteignant 1,6 Pétaflops.