Pour illustrer son propos, KDDI prend l'exemple d'un match de foot, filmé depuis une unique caméra située en hauteur. Si celle délivre une image de suffisamment bonne qualité, il est déjà possible d'opérer un recadrage à partir de l'image brute. En complément, le logiciel permet de simuler le déplacement de la caméra, comme si elle était placée à un autre endroit et filmait donc depuis un autre angle de vue. Les possibilités ne sont pas infinies : impossible d'effectuer un complet contre-champ par exemple, puisqu'ici il faudrait recomposer toute l'image.
Si plusieurs caméras sont présentes, l'application de KDDI permet de calculer les images qu'il faudrait afficher pour effectuer une transition d'un point de vue A à un point de vue B. Si les images s'y prêtent et que le mouvement est effectué rapidement, l'illusion opère parfaitement.
Objet de recherche depuis des années, cette capacité à calculer des images virtuelles venant compléter des vidéos bien réelles pourrait permettre la mise au point de logiciels de lecture « interactifs », dans lesquels l'utilisateur pourrait choisir le point de vue à afficher, même si le tournage n'a mobilisé que quelques caméras.