Dans les jardins d'enfants coréens, les enfants de cinq à sept ans peuvent apprendre avec un robot. Pas dans tous les jardins d'enfants, mais le gouvernement sud-coréen a récemment dépensé pas moins de 8,69 millions de dollars pour en équiper 500 classes du pays. Le robot acheté par le gouvernement n'était pas présent sur le salon Ceatec, mais quelques entreprises de la péninsule coréenne semblent s'engouffrer sur ce nouveau marché. iRobi est l'un de ces nouveaux robots éducatifs venus de Corée du Sud. Dans le salon du Ceatec, marqué par la domination des technologies japonaises, iRobi est venu montrer comment on enseigne aux enfants de l'autre côté de la mer du Japon.
iRobi sait chanter, danser, et peut enseigner l'anglais. Ou tout du moins donner quelques notions basiques, et diriger des exercices de répétition. Pour le chef de produit de Yuin, qui fabrique l'iRobi, « le robot permet d'avoir beaucoup plus d'attention de la part des enfants. Demandez à n'importe quel enseignant, c'est un vrai problème, et universel. Avec le robot, ce n'est plus gênant. Ca leur permet d'être totalement concentrés. »
Avec iRobi, les parents sont aussi rassurés, selon notre interlocuteur, qui affirme avoir distribué 4 000 de ses robots dans la péninsule coréenne. Ce chiffre pourrait étonner : le gouvernement vient d'annoncer avoir déboursé 8,69 millions de dollars pour acheter 500 robots. Mais ce n'est pas l'iRobi, mais des robots bien plus grands et polyvalents. L'iRobi ne mesure lui que quelques dizaines de centimètres, et dispose d'une caméra, un écran, une télécommande et un système de géolocalisation. Pour les parents, donc, c'est la caméra qui est utile. Ils peuvent avoir des nouvelles de leurs enfants en cas de problème. La caméra permet aussi de prendre des photos, pour les uploader automatiquement vers un site web. « C'est bien pour que les parents puissent suivre la vie de la classe ! » souligne le chef de produit.