Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du numérique, a annoncé la liste des six lauréats de l'appel à projets consacré à l'amélioration des services publics français grâce à l'intelligence artificielle. Ils disposeront de 10 mois pour faire leurs preuves.
Après l'annonce des 16 projets retenus pour digitaliser les services publics, voici les 6 dédiés à l'intelligence artificielle ! Ils ont été retenus parmi 52 candidatures, reçues après l'appel à manifestation d'intérêt lancé par l'État français, le 14 juin 2018.
Des contrôles plus intelligents
Parmi les lauréats, plusieurs comptent exploiter l'IA pour faciliter le travail de contrôle par les autorités. Ainsi, un projet prévoit d'analyser automatiquement les images aériennes et satellites, afin de détecter une éventuelle occupation des sols en situation irrégulière (constructions illégales, caravanes, décharges sauvages, etc.).Ensuite, l'intelligence artificielle pourra être employée pour optimiser les contrôles sanitaires dans les établissements de restauration via l'analyse des commentaires des consommateurs sur les sites d'avis en ligne.
De plus, l'Agence française pour la biodiversité se servira de l'IA pour améliorer l'efficacité des visites d'inspection de la police de l'environnement.
En attendant le « Lab IA »
La technologie sera également amenée à intervenir dans d'autres domaines. Elle se déclinera ainsi sous forme d'un voice bot, pour répondre aux questions récurrentes sur le chèque emploi associatif.Par ailleurs, elle servira à optimiser l'exploitation des données des lettres de suite d'inspection des installations nucléaires.
Enfin, elle sera utilisée par le CHU de Toulouse dans le cadre des traitements post-opératoires du cancer du poumon.
Ces six projets seront accompagnés et financés pendant 10 mois, afin de réaliser une preuve de concept (POC). Ils constituent un premier pas effectué par la France pour tirer davantage profit de l'intelligence artificielle, en attendant le lancement du « Lab IA ». Ce dernier aura pour objectif de faire bénéficier aux administrations des possibilités offertes par l'IA, et constituera une passerelle entre le secteur de la recherche et les services publics.
Source : Etalab