Téléchargement illégal : Rapidshare veut récupérer sa marque

Audrey Oeillet
Publié le 26 avril 2010 à 12h06
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Avec la surveillance et les risques encourus par les internautes téléchargeant sur les réseaux peer to peer, beaucoup voient leur salut dans les sites permettant le téléchargement direct. Rapidshare fait partie de ceux-là.

Mais si télécharger sur Rapishare peut apparaître comme une solution de choix pour les internautes, le site en lui-même s'est déjà vu condamné pour l'hébergement de fichiers enfreignant le droit d'auteur.

Aujourd'hui, Rapidshare cherche à se détacher de son image de « repaire de pirates » : après avoir durci ses remontrances envers ses membres proposant des fichiers illégaux en fermant de plus en plus de comptes depuis le mois dernier, l'hébergeur s'attaque désormais aux sites tiers qui exploitent le nom de Rapidshare pour proposer des téléchargements illicites.

Le site a ainsi envoyé des courriers à plusieurs webmasters de domaines tels que Rapidshare.net, Rapid.org ou encore Rapidshare4movies.com, qui proposent tous des moyens pour télécharger du contenu illégal sur l'hébergeur de fichiers. Les webmasters sont invités à transférer leurs noms de domaine sous deux semaines et à arrêter la promotion du téléchargement via Rapidshare dans le même délai, sous peine de poursuites.

Mais les sites ciblés par Rapidshare, interrogés par TorrentFreak, ne semblent pas très enclins à coopérer. « Nous trouvons incroyable, lorsque l'on considère le volume de trafic et, inévitablement, le nombre de comptes Premium que nous contribution à créer sur Rapidshare, que ce site nous attaque d'une façon aussi agressive et qu'il se retourne contre ses propres clients » commente le fondateur de Rapid.org.

Les sites incriminés n'auront probablement pas le choix, puisque Rapidshare a déposé des requêtes pour récupérer les noms de domaines qu'il accuse d'utiliser abusivement sa marque. Restera cependant le cœur du problème, à savoir les fichiers illégaux proposés en téléchargement sur le site : gageons que la lutte de l'hébergeur contre le piratage ne fait que commencer.
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