La menace d'un Brexit « no deal » qui plane sur la tête des britanniques pourrait provoquer le retour d'un vieil ennemi : le roaming.
Alors que Theresa May tente de gagner du temps pour entériner un accord sur le Brexit - accords qui n'ont fait qu'être refusés jusqu'ici -, les conséquences financières d'un Brexit « no deal » pointent déjà leur nez auprès des télécoms.
Pas d'accord, pas de pitié pour les télécoms
La facture d'un Brexit sans accord risque d'être salée, et c'est l'UE elle-même qui l'affirme. L'union européenne estime ainsi qu'en l'absence d'un deal, les compagnies télécoms proposant des services d'appel, de messagerie ou de données « ne seront plus rattachées aux règles de roaming européennes sur le territoire anglais ». Ce qui signifie que ces mêmes compagnies pourraient « surfacturer les clients anglais utilisant les services de roaming en Europe » et inversement.Si les clients de téléphonie ont des sueurs froides, ce sont surtout les opérateurs eux-mêmes qui risquent de voir rouge, bien que certains se soient déjà engagés à épargner leurs utilisateurs de tout surcoût.
Des opérateurs télécoms qui restent préparés au pire
Théoriquement, les opérateurs télécoms pourraient augmenter leurs tarifs. Mais rien ne les empêche non plus de prendre en charge des surcoûts de roaming et de continuer à proposer les mêmes prix à leurs clients pour rester compétitifs. Telefónica UK Limited et Everything Everywhere se sont engagés dans cette voie.Si un accord était trouvé cette semaine cependant, la législation de roaming européenne pourrait continuer à être appliquée en Angleterre jusqu'au 22 mai, date possible d'un Brexit avec deal.
Source : TechRadar.