Certaines applications mobiles s'avèrent être peu scrupuleuses des données personnelles ou d'autres informations appartenant aux utilisateurs. Les régies publicitaires sont alors en première ligne des entreprises intéressées par ce type d'informations. A la loupe, le quotidien explique que 45 services testés ne disposent d'aucune règle de confidentialité
Ces informations recueillies sans aucun consentement servent ensuite à des régies pour classer les utilisateurs dans certaines catégories. Ainsi, la catégorie « hardcore gamers » regroupe des hommes entre 15 à 25 ans ayant plus de 20 applications sur leurs téléphones. Ces personnes passent alors plus de 20 minutes sur chaque application de jeu.
Face à ces pratiques, l'angle de défense des utilisateurs est restreint. Récemment, la Cnil a regardé de près les modalités d'opt-in pour les services de géolocalisation. De même en matière de paiement sans contact (grâce à la technologie NFC), la Commission veille « à ce qu'il y ait une attribution d'un alias différent pour chaque fournisseur de services de façon à ce que le recoupement d'informations sur les services utilisés ne puisse être effectué ». Visiblement parfois en vain...