Récemment, la FCC, l'autorité chargée de la régulation des communication avait déjà expliqué qu'elle menait une enquête au sujet de ce rachat. Dans les détails, la FCC enquêtait sur un point de la procédure qui aurait été « malencontreusement » publié. Dans ce document, AT&T s'engageait à déployer la 4G LTE (Long Term Evolution) à l'ensemble de la population américaine. Pour un coût estimé à 3,8 milliards d'euros, ce déploiement pourrait néanmoins aboutir à une situation de quasi-monopole sur le très haut débit mobile.
Cette fois, la critique se précise puisqu'une procédure vient d'être formellement engagée. Dans un communiqué, le département indique simplement que ce rachat pourrait contribuer à « réduire la concurrence dans les services de télécommunications mobiles, augmenter les prix, réduire la qualité des services et proposer moins de choix et d'innovations aux millions de consommateurs américains ».
Depuis cette annonce, les deux opérateurs ont déclaré qu'ils comptaient apporter leurs arguments afin de contester cette position. Enfin, les différentes parties pourraient également trouver un accord amiable afin de définir les règles capables de garantir la concurrence entre les acteurs du marché américain des communications mobiles.
Mise à jour : Selon certaines informations, AT&T chercherait à trouver une porte de sortie. Afin d'éviter que le rachat de la division mobile de Deustche Telekom ne soit invalidé, l'opérateur serait actuellement en train de négocier afin de trouver un arrangement et ainsi accorder quelques concessions aux autorités américaines. Selon Reuters, AT&T pourrait s'engager à l'avenir à ne pas augmenter ses abonnements mobiles.
Reste à savoir si cette rumeur va se confirmer. Malgré tout, cette hypothèse semble logique dans le sens où si le rachat venait à être annulé pour défaut de concurrence, AT&T devrait verser la somme de 6 milliards de dollars à la maison-mère Deustche Telekom. L'opérateur a donc intérêt à transiger.
Version initiale de l'article publié le 01/09/2011 à 09h12