Dans un communiqué, AT&T ajoute que les critiques formulées par la FCC (Federal Communications Commission) et le département de la justice ont contribué à faire échec au rachat. En novembre dernier, des observateurs de la FCC avaient laissé planer un doute sur les conséquences de l'opération. Certaines critiques évoquaient le fait que l'acquisition de la division mobile de Deutsche Telekom aura comme effet d'augmenter les prix, de réduire l'innovation, l'investissement et pourrait même avoir des conséquences négatives sur l'emploi. De son côté, un porte-parole d'AT&T avait qualifié cette réaction de « décevante ».
Cette fois, le p-dg de l'opérateur américain Randall Stephenson explique que cet échec n'entamera pas la volonté du groupe d'investir dans les réseaux de télécommunications. Il ajoute qu' « AT&T continuera d'être agressif en dirigeant la révolution de l'Internet mobile. Depuis 4 ans, nous avons investi plus dans nos réseaux que n'importe qu'elle autre société américaine. Les conséquences de cette stratégie sont connues, nous proposons des connexions rapides sur smartphones et tablettes et nous sommes toujours en course pour le déploiement de la 4G LTE dans l'ensemble du pays ».
Malgré cet échec de l'opération, AT&T précise néanmoins qu'il va signer un accord d'itinérance avec Deutsche Telekom. Cette dernière devra donc réintégrer sa division américaine dans ses comptes.