Le responsable de l'Arcep ajoute qu'une part « significative du trafic passe par Orange mais moins que ce qui a été avancé ». Le régulateur indique donc qu'il ne se prononcera pas sur la quantité de trafic qui transite via le réseau d'Orange. Pourtant, des critiques avaient été formulées à l'encontre de Free sur le fait que 97 % des communications passées par les clients de Free Mobile utilisaient le réseau d'Orange. De son côté, l'autorité précise que cette question n'est pas de son ressort mais relève d'un contrat de droit privé signé entre les deux opérateurs.
L'Arcep répond à deux syndicats d'opérateurs, CFE-CGC et UNSA, qui avaient demandé de mener l'enquête pour déterminer si Free Mobile respecte bien ses engagements en termes de couverture réseau 3G. Le gendarme des Télécoms avait déjà vérifié ce taux de couverture avant d'octroyer une licence 3G à l'opérateur. Cette fois, Jean-Ludovic Silicani confirme donc sa position en précisant qu'un échantillon de sites ont été étudiés et non la totalité des stations propres à Free Mobile.
Quant au fonctionnement effectif de ces stations « allumées », ce point sera vérifié par l'ANFR qui remettra au ministre de l'Economie numérique, Eric Besson, les résultats de son enquête dès demain.