Joe Mobile, deux forfaits à 10 et 20 euros, personnalisables en ligne

Alexandre Laurent
Publié le 23 octobre 2012 à 11h05
Après une longue phase de teasing, le nouvel opérateur Joe Mobile, émanation du groupe SFR, lève aujourd'hui le voile sur ses premiers forfaits. Il promet une offre extrêmement lisible, pilotable en temps réel par l'intermédiaire de son site Web, avec un tarif de façade attractif, centré sur deux forfaits facturés 10 ou 20 euros par mois.

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SFR, qui avait déjà répondu à la tendance low cost initiée suite à l'arrivée de Free Mobile sur le marché avec ses formules Red, donne aujourd'hui indirectement naissance une nouvelle marque, Joe Mobile, qui fonctionnera comme un opérateur mobile virtuel (MVNO), dépendant de son réseau mais disposant de sa propre force commerciale. Un abonné SFR qui souhaite partir vers Joe devra donc en passer par l'étape de la portabilité du numéro (RIO).

L'offre se veut particulièrement simple, avec deux forfaits, respectivement facturés 10 et 20 euros par mois. Le premier propose 2 heures de voix ainsi que les SMS ou les MMS illimités. Le second intègre quant à lui la voix en illimité, tout comme les SMS et les MMS, ainsi qu'un accès à Internet plafonné aux débits du HSPA+ (14,4 Mb/s), et associé à un fair use de 3 Go, au delà duquel le débit sera bloqué, sauf achat de bande passante supplémentaire.

Le prix ne se veut toutefois pas le seul argument de Joe Mobile, qui promeut la totale personnalisation de son forfait : ajustement des options en temps réel (achat de data par exemple) depuis une interface Web ou mobile baptisée le « cockpit », ou suspension temporaire du forfait d'un simple clic. Le forfait est alors mis en pause à la demande. Sur le forfait à 10 euros, on pourra par exemple acheter de la voix (par tranches de 30 minutes, une heure, etc.), de la data (50 Mo, 250 Mo, etc.) ou une option pour les appels à l'étranger.

L'autre grand volet de l'offre tient à sa nature « communautaire », pour reprendre les termes employés par Mathieu Horn, fondateur de Joe Mobile, qui indique s'être inspiré des mécaniques d'invitations initiées par des services comme Dropbox pour inciter les internautes à devenir prescripteurs de l'offre. Le « parrainage » d'un nouvel abonné permettra par exemple d'obtenir cinq euros de crédit (pour le parrain comme pour l'invité), les avantages pouvant être cumulés.

Comme chez Sosh, Joe Mobile promet donc une communauté active, avec une gestion en ligne permettant aux clients d'obtenir rapidement les réponses à leurs questions. En revanche, le nouveau venu ne commercialisera pas directement les terminaux. « On compte faire plusieurs centaines de milliers de clients l'année prochaine », avance Mathieu Horn. Dans un premier temps, l'offre est limitée aux 5 000 premières souscriptions.

Options diverses et précisions tarifaires

Mise à jour, 14h05 : le site commercial est désormais en ligne, permettant d'investiguer plus avant la politique tarifaire du nouvel entrant, notamment pour ce qui concerne les options payantes.

La carte SIM nécessaire aux nouveaux entrants est facturée 1 euro, avec possibilité de choisir entre SIM normale, déclinable en micro-SIM, ou nano-SIM (nécessaire pour l'iPhone 5), même si cette dernière option n'est pour l'instant pas active.

Double appel et service de messagerie Blackberry viennent comme des options payantes, facturées 1 euro par mois. Les tranches voix et data supplémentaires sont quant à elles facturées selon la grille suivante :

- 30 minutes pour 2 euros par mois, 1 heure pour 3 euros par mois, 2 heures pour 5 euros par mois,
- 50 Mo pour 2 euros par mois, 250 Mo pour 3 euros et 1 Go pour 5 euros.

Petite subtilité : le site évoque un prélèvement automatique, via carte bancaire ou cagnotte si celle-ci a été enrichie grâce au parrainage, sur une base de 30 jours (et non un mois). On pourra consulter les conditions générales de vente via le site dédié (PDF).
Alexandre Laurent
Par Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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