Les centres d'appels mais également certains réseaux de distribution seraient visés par la mesure. Par exemple, les accords liant l'opérateur à la chaîne Phone House devraient être revus voire rompus en cas de désaccord entre les deux parties contractantes. Cette renégociation concerne en effet la part que reverse l'opérateur à son distributeur indépendant et ses 346 enseignes disséminées sur le territoire.
Même si la mesure ne devrait pas concerner les centres d'appels internes à Bouygues, 3 000 emplois chez les sous-traitants pourraient être concernés par ce vaste mouvement destiné à réaliser des économies.
Pour rappel, le syndicat des professionnels des centres de contacts (SP2C) avait expliqué fin mars que l'arrivée d'un quatrième opérateur sur le marché de la téléphonie mobile aurait des conséquences sur le secteur des centres d'appels. Dans une note, l'organisation professionnelle indiquait que le nombre de personnes actuellement employées dans ce domaine (environ 64 000) serait appelé à diminuer. Il s'attendait alors à ce que les centres d'appels subissent « de plein fouet les conséquences de l'arrivée d'un nouvel opérateur télécom et de son modèle économique ».