Les opérateurs promettent ainsi une meilleure couverture ainsi qu'une qualité de service améliorée par le biais de ce dispositif. Toutefois, l'intérêt de ce partenariat réside dans les économies que vont générer les deux sociétés.
Elles vont en effet procéder à la création d'une structure commune, une société ad-hoc, chargée de gérer « le patrimoine des sites radio mis en commun ». SFR et Bouygues Télécom vont ainsi utiliser communément leurs équipements actifs ainsi que les fréquences qui leur ont été assignées. Cette société aura également la tâche de s'occuper des prestations mutuelles de service (RAN sharing) que se rendront les deux groupes.
Toujours est-il que cet accord de mutualisation permettra de proposer la finalisation d'un réseau fin 2017. Suite à cette annonce, l'Arcep dit accueillir favorablement l'accord. L'autorité indique dans une note que de tels partenariats « peuvent constituer pour les opérateurs un moyen de réduire leurs coûts et d'apporter des gains aux utilisateurs, en matière d'extension de la couverture et d'amélioration de la qualité de service des deux opérateurs ».
Toutefois, le régulateur et l'Autorité de la concurrence veilleront à ce que ce type de contrat ne vienne pas évincer le reste de la concurrence de ce marché. En ce sens, le partenariat noué entre Bouygues et SFR sera étudié par les deux organismes.
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