Interrogé par Le Figaro, le dirigeant donne deux précisions quant à la tenue des pourparlers, qui auront eu lieu durant plusieurs semaines. Martin Bouygues précise « Si nous étions quatre à la table des négociations, nous n'étions que trois à vouloir aboutir. Manifestement, l'un des protagonistes nourrissait l'ambition d'avoir le maximum en payant le minimum, tout en gardant la possibilité de se retirer ».
- Sur le sujet : Bouygues Telecom : pourquoi la vente n'a pas abouti
Le PDG ne cite à aucun moment un concurrent en particulier, mais le quotidien rapporte que depuis plusieurs semaines, Xavier Niel n'aurait pas souhaité prendre de risques. Le dirigeant d'Iliad aurait même tenté d'obtenir un maximum de garanties en cas de réalisation de l'opération. Le groupe aurait maintenu ses positions, certes, sans exiger davantage au fil des négociations, mais sans non plus faire un pas en avant pour que la transaction puisse se réaliser.
Bercy, Emmanuel Macron et les « joyaux de la couronne »
Le second point d'achoppement est plus évident. Martin Bouygues confirme que le ministère de l'Economie n'a pas souhaité que le patron éponyme du groupe puisse devenir puissant au sein d'Orange. Ce dernier voulait entrer au capital de l'opérateur historique, à hauteur de 15%, afin de progressivement « monter dans le capital » de la firme.- Bénéficiez de nos codes promo Bouygues Telecom et bons plans exclusifs (codes réduction, promotions et cashback).
Sans donner davantage de précision, Martin Bouygues qualifie cependant de « très étranges » certaines exigences de Bercy. Il aurait par exemple dû s'engager à ne pas céder, ni acquérir de nouvelles actions d'Orange pendant une période de 10 années.
A lire également