Selon Le Figaro, des opérateurs concurrents de Free Mobile auraient envoyé des huissiers dans les rues pour faire constater les dysfonctionnements du réseau, qui ne serait, selon certains, « pas allumé ». Un constat qu'a rapidement démenti Xavier Niel.
Alors que Free Mobile approche du million d'abonnés et que 78% des Français seraient intéressés par l'offre du trublion du Net - et désormais, du mobile - certains opérateurs concurrents cherchent visiblement à démontrer que le réseau de Free Mobile ne fonctionne pas. C'est ce qu'affirme aujourd'hui Le Figaro, sans citer de nom, mais en laissant penser que plusieurs opérateurs sont à l'origine de la démarche.
Des huissiers auraient donc ainsi été dépêchés à proximité des antennes de Free pour constater si oui, ou non, le réseau est en marche : car si Free Mobile a signé un contrat d 'itinérance avec Orange pour utiliser son réseau, ce contrat sous-entend que Free doit proposer un taux de couverture minimum de 25% pour être valide. Le constat effectué par l'ARCEP avant le lancement de Free Mobile allait dans ce sens le 13 décembre dernier.
Du côté de Free, le démenti concernant les soupçons de la concurrence n'a pas tardé à arriver : Xaviel Niel, PDG de l'entreprise, a lui-même indiqué à l'AFP qu'aucun disfonctionnement n'était à signaler et que le réseau de Free est bien « allumé ». « Cela se vérifie assez facilement » a-t-il précisé. A ce titre, des sites comme Sensorly permettent en effet de détecter des antennes allumées, sans itinérance.
Contactés par l'AFP, aucun des concurrents de Free Mobile n'a désiré commenter la situation.