L'ascension du nombre de clients se poursuit pour Free, et pour le 17e trimestre consécutif. L'opérateur a séduit 215 000 nouveaux abonnés au premier trimestre 2016, et 78 000 sur le haut débit fixe. Free est l'acteur le plus actif en termes de recrutements nets sur le mobile. Free compte désormais 11,9 millions de clients sur mobile, contre 12,1 millions pour Bouygues Telecom. Free Mobile va-t-il quitter son statut de « quatrième acteur » ?
La dynamique commerciale est, comme chez tous les opérateurs, tirée par les offres 4G. L'opérateur compte 4,25 millions d'abonnés à la 4G, contre 2,8 millions six mois auparavant. La croissance est d'autant plus forte que la société continue ses efforts en matière de couverture. Elle est passée à 67 % de la population, contre 63 % trois mois plus tôt. Quant à la 3G en propre -sans l'itinérance vouée à s'éteindre avec Orange - elle se situe à 84 %.
Vers un bond de la 4G
À partir du 25 mai, Free va commencer à pouvoir exploiter la bande des 1 800 MHz, pour laquelle il a déployé 580 sites. Sa couverture 4G devrait donc faire un saut en avant, et Free pourra proposer des offres en 4G+.Notons que la consommation de données en 4G a explosé en six mois, de 2,8 à 3,8 Go par client par mois.
Free ne communique toujours pas son revenu mensuel moyen par abonné mobile, que certains estiment à 14 euros.
S'agissant de son « mix d'abonnés », l'opérateur enregistre depuis un an plus de recrutements pour son forfait à 20 euros par mois que pour celui à 2 euros. Sur le haut débit fixe, le fournisseur se félicite de représenter 43 % des recrutements du secteur, alors que sa part de marché est de 24 %. Autrement dit, il grappille des abonnés à la concurrence. Free compte à ce jour 2,8 millions de clients fixe, mais ne dit pas combien sont en fibre FTTH.
Sur 1,1 milliard d'euros de chiffre d'affaires au premier trimestre 2016, en « ré-accélération » de 6,6 % comparé à l'année précédente, Free a réalisé 664,6 millions sur le fixe (+3,9 %) et 486,6 millions d' sur le mobile (+10,4 %). À ce rythme, la branche mobile pourrait bien peser plus que l'activité historique d'Internet fixe d'ici une année.
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