Interrogé par BFM Business, Stéphane Richard, le p-dg de l'opérateur Orange a expliqué qu'aucun plan social n'était à l'étude suite à l'arrivée de Free Mobile. Le responsable a néanmoins indiqué qu'il était nécessaire pour le groupe de s'adapter aux changements survenus sur le marché. Toutefois, l'évolution de la société devrait se faire « sans brutalité », précise-t-il.
« On a, dans les années qui viennent, beaucoup de départs à la retraite », explique Stéphane Richard. La moyenne d'âge au sein de l'entreprise étant de 48 ans, Orange va donc devoir laisser partir une partie de son personnel « historique » ou encourager les départs en retraite. Par contre, la direction refuse de quantifier ces départs.
Pour rappel, l'Arcep avait demandé aux opérateurs de tirer les conséquences de l'arrivée du nouvel entrant, en allégeant massivement leurs structures de coûts. Jean-Ludovic Silicani, le président du régulateur des Télécoms avait ainsi expliqué que l'arrivée d'un quatrième opérateur sur le marché de la téléphonie mobile pouvait avoir pour conséquence la perte de 10 000 emplois chez la concurrence.
Pour sa part, Stéphane Richard considère que cette transition peut se faire sans chocs. Par contre, les opérateurs SFR et Bouygues ont d'ores été déjà annoncé que 2012 serait une année morose. Bouygues Télécom a même expliqué qu'il comptait mener un plan d'économies de l'ordre de 300 millions d'euros. Il n'a par contre, pas précisé s'il comptait procéder à des licenciements.