Orange s'est lancé dans une stratégie visant à réduire ses coûts. Entre des désengagements à l'étranger (au Royaume-Uni avec la cession de EE), et une politique de rationalisation, l'opérateur cherche à maintenir sa position sur le marché concurrentiel de la fourniture d'accès à Internet et de la téléphonie mobile.
Ces réductions ont représenté 707 millions d'euros l'an dernier, ce qui permet de compenser à hauteur de 69% la baisse du chiffre d'affaires. Au niveau du groupe, cet élément décroît de 2,5%, à 39,44 milliards d'euros. Quant au résultat net, il subit une baisse vertigineuse de plus de 40% et se situe à 1,22 milliard contre 2,13 milliards l'année précédente. L'opérateur justifie cette chute par l'obligation de faire passer des charges exceptionnelles dans ses comptes.
Pour ce qui est des abonnés mobiles, l'opérateur totalise à la fin 2014 pas moins de 21,961 millions de clients en France, soit une progression de 5,8% sur l'ensemble de l'année. 34,7% des forfaits grand public sont désormais des SIM-only, contre 24,5% en 2013. Quant à la 4G, elle est utilisée par 3,7 millions de ses clients. Pour le haut débit fixe, Orange annonce une légère augmentation des abonnés et totalise à présent 10,354 millions d'accès. A noter que dans cet élément, l'opérateur indique disposer de 563 000 accès en fibre optique contre 319 000 un an plus tôt.
Dans un communiqué, Stéphane Richard, le PDG du groupe précise : « Notre stratégie de différenciation par l'investissement dans le très haut débit et la qualité des réseaux et services a porté ses fruits, notamment en France où la fibre et la 4G ont séduit de nombreux clients. Par ailleurs, nous avons réduit notre base de coûts de plus de 1,7 milliard d'euros en trois ans ».
La direction doit lancer dès la mi-mars un nouveau plan afin de redéfinir sa stratégie. L'opérateur entend se fixer des objectifs financiers fermes à l'horizon 2020.
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