Régulièrement, Stéphane Richard porte une charge contre la guerre des prix dans le mobile, que son groupe, Orange, subit depuis l'arrivée de Free dans le secteur en 2012 - mais que les consommateurs, pour qui le prix mensuel moyen de l'abonnement est passé de 31,6 euros en 2011 à 22,8 euros fin 2014, peuvent apprécier.
Le groupe de Stéphane Richard était pressenti pour racheter Bouygues Telecom à la mi-2014 - Crédit : AFP.
« Dire que les prix vont continuer à baisser dans les années qui viennent, c'est une folie », a martelé le PDG sur l'antenne de France Inter, considérant que le niveau de prix en France compte désormais parmi « les plus bas du monde ». Selon lui, financièrement, les opérateurs ne peuvent plus absorber de nouvelle baisse.
Le marché en a eu une illustration en mars 2015, lorsque Free convoquait la presse à un événement surprise duquel nombre d'observateurs attendaient un nouveau coup de serpe tarifaire. Celui qui a initié la guerre des prix annoncera finalement une nouvelle... box, la Freebox mini 4K. Mais Stéphane Richard continue d'appeler à une consolidation du marché. Moins incisif qu'en janvier, il dit aussi « que ce n'est pas une fin en soi ».
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