A l'occasion d'une mise en avant de son app AppliScope sur Android, l'opérateur SFR a dévoilé une étude sur l'environnement Android, réalisée par sa régie pub. Une analyse qui met en évidence l'adoption de l'OS de Google pour ce qui est de l'utilisation d'applications.
Outre le fait de mettre en avant qu'Android est le premier OS « vendu » par SFR par le biais des terminaux que l'opérateur propose, il souligne également que le système mobile de Google représente 26% des affichages publicitaires sur les applications smartphones que propose SFR Régie. Un élément important à prendre en compte, puisqu'il permet de cerner dès le départ l'intérêt de la branche publicitaire de SFR pour cet OS.
L'opérateur a réalisé un sondage auprès de ses clients pour cerner la façon dont Android est perçu par ses derniers. L'étude révèle que 100% des personnes interrogées connaissent le marché d'application d'Android, fraîchement renommé Google Play, et que 93% d'entre eux savent qu'il est possible d'accéder à des contenus Internet par le biais des apps, ne limitant ainsi pas à des programmes « hors ligne » comme des jeux, par exemple.
Par ailleurs, le même sondage, réalisé en décembre 2011, permet à SFR de fixer à 24 la moyenne du nombre d'applications installées par les utilisateurs sur les terminaux. 8 à 9 d'entre elles seraient utilisées régulièrement, mais seulement 4 seraient utilisées chaque jours, et 3 apps sur 5 seraient désinstallées dans les 24 heures.
3 fois moins d'achats que sur iOS
Mais si Android apparaît comme un OS incontournable, aussi bien côté grand public que côté pro, l'étude met en avant que tout reste à faire concernant le développement de son marché d'applications payantes. Aujourd'hui, 3 fois moins d'achats sont effectués sur Android que sur iOS : à 61%, les utilisateurs ne voient pas l'intérêt de payer pour les services proposés par les apps Android.
Le constat n'est pas nouveau mais le chiffre est cependant différent de celui avancé par le cabinet Piper Jaffray en novembre dernier : ce dernier exliquait que seulement 1,3% des applications étaient payées sur Android, contre 13,5% sur iOS. Des chiffres plus sévères qui peuvent s'expliquer par une étude plus globale.
Néanmoins, la tendance tend dans tous les cas à souligner que si Android bénéficie d'un intérêt considérable de la part des mobinautes, tout reste à faire concernant le développement du marché d'applications payantes. Alors que Google a annoncé fin 2011 avoir dépassé le cap des 10 milliards de téléchargements, SFR estime que celui des 20 milliards sera dépassé fin 2012. Une raison de plus pour les développeurs de relever le défi, en espérant que, pour le consommateur, ce dernier soit le gage d'applications de qualité.