L'opérateur met ces mauvais chiffres sur le compte du contexte concurrentiel accru (notamment depuis l'apparition d'offres low-cost par l'ensemble des concurrents) mais également des différentes diminutions de tarifs imposées par les régulateurs.
A ce titre, SFR cite les baisses des prix des terminaisons d'appels mobile, fixe et SMS ainsi que les baisses de tarifs en itinérance mobile imposées par les autorités. « En excluant les baisses de tarif imposées par les régulateurs », le chiffre d'affaires global de SFR ne diminue alors que de 1,7 %, précise l'opérateur. Quant à son résultat opérationnel (EBITA), il chute de 10,3 % et représente désormais 1 113 millions d'euros contre 1 241 millions d'euros un an auparavant.
Par contre, le groupe annonce avoir augmenté son parc d'abonnés mobile en enregistrant une hausse nette de 122 000 clients « en raison notamment des bonnes performances du segment Entreprises et Machine to Machine, et de l'amélioration de la tendance des recrutements Grand Public ». Ainsi, SFR totalise désormais 16,414 millions de clients mobiles sur ces segments, ce qui représente une hausse de 2,3 % par rapport à juin 2011. Toutefois, concernant le nombre total de cartes SIM, l'opérateur passe de 20,843 millions de cartes au premier trimestre à 20,790 millions désormais, ce qui représente une baisse de 53 000 SIM.
Sur le fixe, SFR perd 1 % pour un chiffre d'affaires de 1 981 millions d'euros. La firme note toutefois que son parc de clients résidentiels enregistre 22 000 entrées nettes supplémentaires grâce notamment à une poussée de ses offres quadruple-Play (Multi-Packs).
Enfin, SFR confirme qu'un « plan d'adaptation de sa structure de coûts » a été mis en place par la direction. Ce plan, qui doit permettre à SFR d'économiser 500 millions d'euros par an, sera maintenu jusqu'à fin 2014. Aucun licenciement ni plan de départs volontaires n'est néanmoins évoqué. L'opérateur prévoit toutefois de maintenir ses investissements dans les réseaux de très haut débit mobile (4G) et entend préserver son offensive sur ce terrain à hauteur de 1,5 milliard d'euros.