Le groupe précise que cet élément est à nouveau en recul, de 5,8 % sur les trois premiers mois de l'année à 2 443 millions d'euros. Le chiffre d'affaires était déjà en baisse fin 2013, de 7,1%, précise l'opérateur. La baisse est donc continue et généralisée. La branche grand public est en diminution de 8,9% et les professionnels de 8%.
Le résultat opérationnel du groupe baisse également. Sur la période, SFR voit cet élément chuter de 11,2%, à 268 millions d'euros, contre 301 millions d'euros l'an dernier.
Sur le mobile, SFR détient désormais 21,293 millions de clients (grand public et professionnels). Dans un communiqué, il ajoute que son parc d'abonnés est en recul de 21 000 clients au premier trimestre. Pour le fixe, l'opérateur reste stable avec un parc de 5,252 millions clients résidentiels (dont 221 000 à la fibre), en progression de 43 000 par rapport à fin 2013.
Numericable va désormais devoir tirer les conséquences de ces mauvais résultats en intégrant SFR à ses propres activités. Le mouvement de rachat pourrait néanmoins être ralenti, dans la mesure où Orange va saisir l'Autorité de la concurrence pour « soulever un certain nombre de problèmes que la fusion entraîne ». Stéphane Richard, le patron de l'opérateur historique a précisé au Financial Times qu'il comptait réclamer « un traitement équitable entre le câble, le cuivre et la fibre ».