Des segments comme la vente de DVD sont en très nette diminution (-13 %) et ne parviennent pas à compenser en valeur la hausse des autres modes de diffusion. Le Blu-ray (+120 %) et la VOD (entre 20 et 25 %) sont en effet en très nette progression et contribuent au renouvellement des formes de consommation mais les recettes des éditeurs diminuent.
Le SEVN estime donc que cette modification des habitudes des utilisateurs qui intervient aux dépens des supports physiques traditionnels doit s'accompagner du soutien du gouvernement. Le groupement demande ainsi au pouvoir de conserver un cadre légal protégeant les droits d'auteurs et de maintenir la Hadopi. « Ce soutien passe en premier lieu par le maintien d'un système de réponse graduée afin de protéger les ayants-droit du téléchargement illégal », précise le syndicat.
L'ambition de ce représentant des éditeurs est donc de rappeler les « effets particulièrement néfastes du streaming illégal » en demandant à ce que « soient bloquées les sources de financement des sites qui font commerce de liens vers des contenus piratés ». Ce lundi, Pierre Lescure, chargé d'une mission portant sur la Hadopi a rappelé que si le principe de la sanction devait être préservé, il insisterait également sur la promotion de l'offre légale.