Netflix, qui produit déjà ses propres contenus (la série Arrested Development par exemple) n'a de cesse de faire entrer de nouvelles exclusivités à son catalogue de contenus accessibles en vidéo à la demande sur abonnement. Il pourra dès 2014 l'étoffer d'environ 300 heures de programmes supplémentaires, fournis et réalisés par le célèbre studio d'animation Dreamworks, en vertu d'un contrat signé entre les deux sociétés et annoncé lundi. L'accord est présenté comme une première à deux niveaux : d'abord parce qu'il s'agit du plus gros contrat jamais passé par Netflix pour acquérir des contenus en propre, ensuite parce que les personnages créés par Dreamworks n'avaient jamais jusqu'ici jamais été transposés au sein de séries TV.
Netflix, qui revendique déjà 36 millions d'abonnés sur 40 pays, dont 29 millions aux Etats-Unis, y voit un moyen de renforcer son offre en direction de la cible jeunesse, et espère que la notoriété des créations Dreamworks (Shrek, Madagascar, Kung Fu Panda) lui permettra de recruter de nouveaux clients. Certains d'entre eux viendront sans doute des Pays-Bas : mercredi, Netflix a en effet confirmé qu'il prévoyait d'y lancer son service avant la fin de l'année 2013. Conformément à son modèle, il promet qu'il y offrira « une large variété de shows TV et de films pour un abonnement mensuel à bas prix ». La nature exacte du catalogue qui sera accessible depuis les Pays-Bas n'a toutefois pas été précisée.
Déjà présent en Grande Bretagne, Netflix affiche donc clairement son intention de s'étendre en Europe. Reste à voir quels seront les pays à suivre : on pense bien sûr à la Belgique, dont une partie de la population parle flamand, mais aussi à la France ou à l'Allemagne, terrain sur lequel évolue déjà le concurrent Lovefilm, propriété d'Amazon.