Après la fermeture d'un premier bureau à Paris, Netflix annonce le retour de l'entreprise dans la capitale avec une équipe de 20 personnes. Le PDG de Netflix ajoute également que la production de contenus français va être doublée.
Une vingtaine de personnes devraient travailler pour le géant du streaming à Paris.
Netflix s'installe en Europe
Certains employés seront nouveaux et les autres auront auparavant travaillé dans le bureau d'Amsterdam. L'équipe sera divisée en plusieurs domaines dont l'acquisition, le marketing ou encore la production.En Europe, Netflix disposera ainsi de trois bureaux : un à Londres, un à Amsterdam et un à Paris. Il y a quelques mois, Netflix a également installé en Espagne son premier centre de production hispanophone.
Toujours plus de contenus
Reed Hastings, PDG de Netflix a également expliqué lors de son déplacement dans la capitale que 7 nouveaux projets français viendront s'ajouter aux sept productions originales déjà créés, dont « Marseille ».On découvre ainsi « Marianne », l'histoire d'une jeune romancière dont les personnages créés prennent vie dans la réalité, une série basée sur le livre de Thierry Jonquet « Vampires », ou encore un documentaire réalisé par Stéphane de Freitas.
Une croissance continue
Ce nouveau bureau et les nouveaux contenus sont justifiés par une croissance rapide de l'abonnement Netflix en France. Hastings a déclaré qu'il y avait plus de 3,5 millions d'abonnés dans l'Hexagone.Le succès du service en France est tel que le PDG n'en oublie pas le célèbre Festival de Cannes. Même si l'entreprise n'a pas pu participer à la compétition, Hastings a mentionné le fait que Cannes et l'entreprise étaient en discussion pour trouver une solution.
Bien que les entreprises américaines soient souvent accusées d'avoir une fiscalité améliorée en Europe, Reed Hastings a déclaré avoir fait son premier chèque à l'Office National du film français. L'entreprise paiera ainsi une taxe de 2% sur ses revenus annuels. Il s'est également exprimé sur la loi toujours en discussion qui obligerait Netflix ou Amazon à « consacrer au moins 30% de leurs catalogues à la demande au contenu local. » Il explique ainsi : « Nous devons nous rattraper, mais nous nous conformerons. C'est une règle difficile, mais elle se concrétisera au cours des deux prochaines années en France. »