Ce vendredi, les locaux en France de Volkswagen ont été perquisitionnés par les autorités. Dans le cadre d'une enquête pour tromperie aggravée, la justice a mis la main sur plusieurs documents internes ainsi que sur du matériel informatique appartenant à la société. Elles cherchent à présent à rassembler des preuves impliquant le constructeur.
Volkswagen a reconnu avoir installé, sur plusieurs de ses modèles de voitures diesel, un système permettant de mettre en échec certains tests anti-pollution. Un algorithme a été inséré dans un logiciel embarqué dans ce but précis. Lorsque des organismes habilités opéraient des tests de pollution, cette partie du logiciel s'activait et lançait un mode permettant de limiter momentanément les rejets.
D'autres perquisitions ont été conduites en Allemagne, mais également en Italie. Les autorités cherchent à présent à établir les responsabilités de chacun dans la mise en place de ce logiciel. De son côté, la presse allemande a déjà avancé plusieurs informations. Elle estime que Volkswagen et Bosch étaient au courant depuis 2007 qu'un logiciel était inséré dans certains modèles de voitures. Selon les partenaires, ce logiciel ne devait cependant être utilisé qu'à des fins « de test ».
Toujours est-il que le programme s'est retrouvé sur 11 millions de véhicules à travers le monde. En France, environ 1 million d'automobiles du groupe sont concernées.
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