Le ministre annonce clairement que si le piratage dans le monde de la musique est aussi important c'est tout simplement parce que les prix sont trop élevés, surtout pour le public jeune et parce que les majors n'ont pas réussi à s'adapter aux nouvelles technologies pour distribuer leurs produits.
Le ministre déplore d'ailleurs le manque d'offre en matière d'achat de musique via Internet et surtout regrette des prix encore trop élevés (de 0.75 à 0.99 euros par morceau). Il espère que l'arrivée et la multiplication de la concurrence permettront de profiter de tarifs plus décents, pour cela le gouvernement s'assurera que la concurrence joue bien son rôle à l'aide d'investigations. Il compare la situation de la musique en ligne à celle des SMS dans le monde de la téléphonie mobile : les prix sont trop élevés, les marges aussi.
M. Devedjian précise aussi qu'il ne faudra malheureusement pas compter sur une éventuelle baisse de la TVA sur les produits culturels et notamment sur le CD pour tenter de refaire partir le marché.
