Le e-paper ou “papier électronique” fait de plus en plus parler de lui. Nemoptic, société française spécialisée dans cette technologie et rivale de l'américain e-ink, vient ainsi d'annoncer que ses modules d'étiquettes électroniques basés sur sa technologie BiNem avaient été retenus par deux importantes sociétés japonaises: store-electronic-systems et Toshiba TEC.
« Avoir été sélectionné par ces importants fournisseurs de systèmes pour la grande distribution est une vraie marque de confiance. » souligne Jacques Noels, PDG de Nemoptic, une société parisienne comptant une unité de production pilote en Suède mais également un partenariat avec Seiko pour une production en plus grande série au Japon.
Utilisateur du papier électronique, M21 Editions profite quand à lui de sa présence au prochain salon du livre de Paris pour commercialiser deux nouveaux packs, l'un sur le management et les NTIC, l'autre sur la psychologie, couplant un terminal de lecture et plusieurs dizaines de livrels.
“Les packs eBook de M21 Editions démontrent qu'une bibliothèque peut mesurer 12cm par 19cm sur moins d'un centimètre d'épaisseur et peser 174 grammes. Pratique à transporter avec une qualité de lecture égale à celle du papier, son autonomie assure la lecture de 8 000 pages et permet d'accueillir simultanément l'équivalent de 50 livres en interne et un millier avec une carte SD additionnelle.” rappelle Malo Girod de l'Ain, PDG de M21 Editions.
Utilisée essentiellement pour les lecteurs de livres numériques, la technologie du papier ou de l'encre électronique devrait néanmoins révolutionner de nombreux secteurs économiques, allant de l'affichage urbain aux écrans LCD. Après une première génération d'écrans rigides et Noir & Blanc, les constructeurs devraient lancer dans quelques mois une seconde génération d'écrans flexibles et en couleur.