En 2005, après la sortie de du pacte d'actionnaires comportant Areva, Finmeccanica et la Cassa Depositi e Prestiti, les parties Françaises et Italiennes détenaient respectivement 10,9% et 16,6% du capital, soit presque 27,5% du total. D'après le communiqué, "pour que la partie française conserve ses droits en matière de gouvernance sur STMicroelectronics à compter du quatrième anniversaire du pacte d'actionnaires, c'est-à-dire après le 17 mars 2008, il était nécessaire que sa participation au capital de STM revienne au niveau de celle de la partie italienne avant cette date". L'Etat français a donc racheté, par l'intermédiaire du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), 2,86% du capital de STMicroelectronics à l'italien Finmeccanica, "compte tenu du caractère stratégique de ses activités".
Une opération plutôt bien accueillit par les marchés, puisque le cour de l'action STMicroelectronics gagnait plus de 2,9% à la mi-journée, à 8 euros 60.