« Nous nous sommes assurés que l'apport positif du programme pour la recherche européenne sera supérieur aux distorsions de concurrence induites par l'aide », commente Neelie Kroes, Commissaire européen chargée de la concurrence, dans un communiqué. En juillet dernier, l'Allemagne avait reçu le feu vert de Bruxelles pour injecter 120 millions d'euros dans un projet similaire, Theseus.
L'Allemagne et la France devaient initialement collaborer à un projet commun de technologie de recherche sur Internet, mais des divergences avaient fini par entraîner la séparation entre les deux partenaires. Les Français, emmenés par Thomson, avaient alors choisi de se concentrer sur les technologies de reconnaissance d'image et de vidéo au sein du projet Quaero, alors que les Allemands, emmenés par Empolis (entité de Bertelsmann), ou Siemens, ont décidé de mettre l'accent sur la recherche sémantique avec Theseus.