Après plusieurs changements d'actionnaires (Fondateurs, Vivendi, MBO par les salariés et désormais le fonds Tiger Global), AlloCiné a non seulement survécu aux années “post bulle internet” grâce à une diversification de ses activités (billeterie, téléphonie, web agency, ...) puis au décollage de la publicité en ligne mais a surtout réussi à s'imposer sur le web, en attirant désormais plus de 5,4 millions de visiteurs uniques et en revendiquant désormais le 26e rang au sein du classement Nielsen.
“Nous sommes tout simplement devenu la boite de référence sur le cinéma et les séries avec une audience dépassant parfois le million de visiteurs .. par jour !” se félicite Grégoire Lassale, directeur général de Allociné, un ancien clown devenu l'âme de la société depuis le départ de ses fondateurs à la fin des années 90.
Revendu, leader sur sa thématique et sur son marché, le site n'entend toutefois pas s'arrêter en si bon chemin et a décidé au contraire de poursuivre son développement en s'attaquant d'une part à de nouveaux marchés européens (Royaume-Uni, Espagne, Allemagne ..), en lançant sa propre régie (réseau AlloCiné, TiViMi, mais également CultrePub.fr, BigPoint) et en misant plus que jamais sur sa base de données.
“Nous sommes la seconde plus grosse base de donnée aux monde sur le cinéma et les séries derrière IMDB et la première en langue française avec 70 000 fiches de films, 1 600 séries, 210 000 personnalités, 200 000 photos et 21 000 bandes annonces” rappelle Grégoire Lassale, qui profite de ce quinzième anniversaire pour annoncer le lancement en mai prochain d'une “AlloCiné Open Platform (AOP)”, une sorte de wikipedia du cinéma où les internautes seront invités à apporter leur contributions mais également à noter les films, les séries ou les acteurs...
Fidèle à son modèle historique de média spécialisé dans le ciné, les séries et bientôt les programmes TV, la société de 80 personnes a même profité de cet anniversaire pour déménager et revenir sur les Champs Elysées, face aux locaux d'AuFeminin, dans les anciens bureaux de Filipacchi (groupe Hachette), confirmant au passage la montée en puissance des “pure players” au dépend des acteurs traditionnels de la presse...