Notre confrère Ratiatum nous apprend que la 9ème cour d'appel américaine, qui avait condamné en son temps le célèbre Napster, a confirmé jeudi que les éditeurs de logiciels d'échanges de fichiers P2P décentralisés n'étaient finalement pas responsables des contenus pirates qui peuvent circuler sur leurs réseaux.
Cette cour d'appel a en effet rejeté les arguments des industries du cinéma et du disque, qui souhaitaient couper les services P2P (Grokster et Morpheus en l'occurrence).
Le P2P décentralisé a été comparé par la cour à des propriétaires d'une salle de spectacles, qui contrairement aux organisateurs, ne sont pas responsables des oeuvres qui y sont jouées.
Le jugement va plus loin en annoncant que "L'histoire a montré que le temps et les forces du marché fournissent souvent un équilibre en balançant les intérêts, que la nouvelle technologie soit un piano automatique, un copieur, un enregistreur de bande, un magnétoscope, un ordinateur personnel, une machine karaoké, ou un lecteur MP3.".