Limiter l'impact environnemental de ses serveurs pour pouvoir en construire plus, tel est l'objectif affiché de Big Blue. Dans le cadre de son projet Big green, censé représenter un investissement d'un milliard de dollars par an, IBM vient d'investir 350 millions de dollars pour l'ouverture de son plus grand centre de données, basé à Boulder au Colorado (USA). Le nouveau complexe, construit à partir de matériaux recyclés, devrait, selon le géant de l'informatique, permettre des « économies d'énergie significatives ».
Ce sont donc plus de 35.000 mètres carrés de nouveaux serveurs qui voient le jour. Une superficie abritée dans un bâtiment « réhabilité à 98% et dont 65% des matériaux de construction ont été récupérés », explique IBM. La structure sera alimentée, pour partie, par des sources d'énergie alternatives, dont près « d'un million de kilowattheures provenant de l'éolien, soit une réduction potentielle des émissions de CO2 d'approximativement 900 tonnes par an ». D'autre part, s'ajoute à cela la transformation du système de refroidissement qui pourrait éviter une émission supplémentaire de quelque 5000 tonnes par an.
Depuis qu'IBM s'est engagé, avec près de 2000 de ses clients dans cette voie, les économies d'énergie réalisées atteindraient jusqu'à 40% dans certains cas. Tout cela en faisant coïncider la demande en constante augmentation avec les exigences environnementales.