L'heure est au cloud computing. Autrement dit : un réseau de calcul distribué dans lequel le stockage des données et l'exécution d'applications s'effectuent, non plus localement, mais via un nuage de serveurs et d'ordinateurs connectés à internet. Oracle, éditeur américain de progiciels, et Intel, numéro un mondial du microprocesseur, ont annoncé mercredi former un partenariat dans le domaine (intégration de données, virtualisation) à l'attention des professionnels.
De son côté IBM, groupe informatique quasi centenaire, actif dans le matériel, le logiciel et les services, a annoncé le même jour, 24 septembre 2008, ouvrir quatre nouveaux centres de données dans des marchés émergents : Brésil (São Paulo), Inde (Bangalore), Corée (Séoul) et Vietnam (Hanoi). Désormais, le groupe d'Armonk, New York, gère 13 centres de cloud computing à travers le monde. Un autre poids lourd américain, l'équipementier réseau Cisco, qui a racheté WebEx et, plus récemment Jabber, annonce de nouvelles offres de collaboration pour systèmes complexes et architectures orientées services (systèmes d'information qui intègrent les solutions de multiples éditeurs).
Cisco, IBM, Oracle et Intel sont loin d'être les seuls acteurs d'envergure internationale à s'engager dans le cloud computing. Des sociétés internet comme Google et Amazon se sont lancées, de même que des groupes informatiques tels que HP et Sun.