Deux semaines après un premier lundi noir marqué par la faillite de Lehman Brothers, le rachat de Merril Lynch et la nationalisation de AIG, les marchés financiers ont connu une nouvelle séance de crise.
Malgré la probable adoption par le Congrès des Etats-Unis du plan de sauvetage du système financier de Henri Paulson, secrétaire américain au Trésor, les marchés ont été déprimés par de nouvelles mauvaises nouvelles, en particulier en Europe, avec les nationalisations de Fortis et de Bradford & Bingley ou les rumeurs concernant Dexia.
A 17h30 à Paris, les principaux indices boursiers étaient dans le rouge : -1,26% pour le Nikkei, -2,55% pour le Dow Jones, - 3,91% pour le Nasdaq et même -4,21% pour le CAC 40 qui repasse largement sous la barre des 4000 points.
Sur le front des valeurs technologiques, la correction est même encore plus forte avec une baisse de -5,57% de l'indice CAC IT20, qui clôture la séance à 3287 points. Presque toutes les valeurs sont dans le rouge avec des reculs de plus de 10% pour Alcatel (-10,78%) et Ubisoft (-10,70%).
Mardi, le président de la République Nicolas Sarkozy devrait tenir une réunion à l'Elysée afin d'essayer de restaurer la "confiance" des marchés et des actionnaires, légitiment inquiets de la propagation de la crise américaine des subprimes à tous les compartiments de l'économie réelle.. ou virtuelle.