Lors d'une grand messe parisienne organisée à l'Hôtel Lutetia, lundi, Oracle a précisé son approche 2.0 de la gestion des relations clients (CRM ou customer relationship management). Devant une audience composée de plusieurs centaines de dirigeants d'entreprises européens et de partenaires, parmi lesquels les représentants de la société de conseil Accenture, Charles Phillips, président d'Oracle, a présenté la stratégie de l'éditeur américain sur le segment CRM.
Cette stratégie, fruit de nombreuses acquisitions (Siebel, PeopleSoft, JDEdwards, etc.), vise à proposer une offre adaptée à l'évolution de la demande des entreprises à l'heure des réseaux sociaux comme Facebook et LinkedIn, sans sacrifier la sécurité. « Nous restons centrés sur l'entreprise, sur le logiciel professionnel. Si l'entreprise veut disposer d'une solution de CRM à la demande, d'une solution sur site, d'une solution privée ou encore d'une combinaison, nous sommes en mesure de répondre », a affirmé Charles Phillips, bras droit de Larry Ellison, CEO d'Oracle.
La gamme CRM d'Oracle, qualifiée de CRM social, s'appuie notamment sur Oracle CRM On Demand, une solution hébergée sur les serveurs Oracle, adaptée aux besoins croissants de collaboration (nouvelle interface graphique, personnalisation, widgets, utilisation d'Ajax, messagerie Sticky Notes...) et de mobilité des entreprises (utilisation sur BlackBerry et iPhone). Quant à la version Oracle CRM On Demand Integration to Siebel CRM, elle est basée sur le framework Application Integration Architecture, lui même alimenté par la gamme middleware (logiciels intermédiaires entre applications et réseaux) de l'éditeur, spécialiste du progiciel et des bases de données.
Qu'elle soit à la demande (accessible en ligne en contrepartie d'un abonnement), ou on premise (installée sur les serveurs de l'entreprise cliente en contrepartie de l'achat d'une licence), une solution CRM d'Oracle couvre : la collecte d'informations (automatisation des processus marketing, ventes et services fixes et mobiles), l'analyse des données et les interactions (réseaux sociaux personnels, professionnels, communautés...) Le tout encadré par du support en et hors ligne.
Dans un contexte économique difficile, les entreprises cherchent davantage à réduire leurs coûts et n'hésitent plus à se tourner vers l'accès en ligne aux applications. Les utilisateurs veulent disposer d'applications aussi efficaces, ergonomiques et collaboratives que celles que l'on peut trouver via le Web grand public fixe et mobile. Après tout, deux champions du logiciel en tant que service (SaaS) et des services en ligne, Google pour le grand public, Salesforce.com pour les entreprises, ont récemment étendu leur partenariat. Oracle ne veut pas se faire doubler.