Ztamp, Mir:ror, Nanoztag, VOOS : Violet élargit l’écosystème sans-fil du Nabaztag

Jérôme Bouteiller
Publié le 22 octobre 2008 à 11h51
00FA000001704814-photo-nanoztag-zstamp.jpg
Nanoztag + zstamp
Pionnier des objets communiquants avec son célèbre Nabaztag, un robot-lapin embarquant des technologies comme le Wifi ou le RFID et vendu à près de 300 000 exemplaires, la société française Violet a décidé d'élargir encore son écosystème avec de nouveaux objets et une véritable plate-forme applicative...

En attendant de revisiter la lampe DAL, Violet dévoile tout d'abord son « Mir:ror », un lecteur RFID en forme de soucoupe, se connectant au port USB de l'ordinateur et reprenant la capacité du Nabaztag à « renifler » les étiquettes RFID.

00FA000001704790-photo-rafi-haladjian.jpg
Rafi Haladjian
«Le prix et la forme du Nabaztag peuvent effrayer certains consommateurs. Nous avons donc imaginé un 'non-objet' capable de faire passer les objets équipés d'une étiquette RFID dans une autre dimension : celle de l'interactivité» explique Rafi Haladjian, PDG de Violet.

Trois fois moins cher que le Nabaztag Tag, le Mir:ror est commercialisé au tarif de 39 euros avec trois « ztamp », des étiquettes RFID à coller sur n'importe quel objet, mais également un « Nanoztag », un mini lapin équipé lui aussi d'une étiquette RFID. Une fois présentés devant le Mir:ror, ces étiquettes peuvent être associées à une action informatique comme l'envoi d'un courrier électronique, la lecture d'un fichier audio ou l'ouverture d'un site web précis.

« Les ztamps et les nanoztags sont bien plus que des raccourcis informatiques puisqu'ils fonctionnent avec un mir:ror raccordé à un ordinateur. Ils pourront également déclencher la lecture du même fichier audio chez l'un de ses amis, disposant d'un Nabaztag ou d'un Mirr:ror. Dans notre vision, l'ordinateur est un périphérique de l'objet communicant et pas l'inverse » insiste Rafi Haladjian.

00FA000001704798-photo-v-o-o-s.jpg
V.O.O.S.
Pour permettre à tous ces objets de communiquer entre eux mais également leur associer des actions adaptées à chaque périphérique, Violet a complètement repensé son site internet pour le transformer en véritable plate-forme applicative. Un «violet objet operating system » (V.O.O.S.) permettant d'associer à la présentation d'un objet communicant des actions informatiques basiques mais ouvrant également la voie à des applications plus complexes.

« On peut associer à un même ztamp plusieurs applications. Si votre porte-clef est équipé d'un ztamp et que vous le posez devant votre Nabaztag ou votre mir:ror en rentrant chez vous, cela peut immédiatement déclencher la lecture d'un fichier audio, mettre à jour votre statut facebook voire allumer une lumière si celle-ci est raccordée à une prise communicante. Avec la future démocratisation de la domotique, les possibilités du V.O.O.S. sont infinies » explique Rafi Haladjian dont la première création, la lampe DAL, était justement connectée au Net grâce à une liaison Wifi.

Malgré l'incompatibilité de son standard RFID (ISO 14.443A) avec la norme NFC retenue par l'industrie du téléphone mobile, Violet entend ainsi devenir l'un des leaders mondiaux des objets communicants. Un objectif que la société entend atteindre en ouvrant son V.O.O.S. à d'autres constructeurs mais également en attirant des éditeurs tiers d'applications. Une méthode rappelant celle de Microsoft ou désormais Google, deux sociétés qui ne cachent pas non plus leur intérêt pour cet internet .. des objets.

0096000001704856-photo-nanoztag-tasse.jpg
0096000001704792-photo-mir-ror.jpg
0096000001704794-photo-zstamp.jpg
0096000001704796-photo-nanoztag.jpg
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles