Le constructeur a toutefois indiqué dans le cadre de la conférence Convergence 2008 sur l'électronique embarquée dans les automobiles qu'il cherchait des partenaires dans l'optique de développer une plate-forme informatique automobile open-source, basée sur Linux et développée par BMW et Intel notamment. A l'instar de Google avec sa plate-forme ouverte Android, BMW espère que divers fournisseurs développeront des applications d'information ou de divertissement qui viendront se greffer au système. Bien qu'aucun fabricant n'ait encore répondu à l'appel, Chrysler, Ford, General Motors ou encore Honda ont déjà évoqué cette volonté en participant à la même conférence. BMW compte vendre 200 000 véhicules embarquant un tel système dans les cinq à sept prochaines années.
« Nous invitons d'autres équipementiers à nous rejoindre, à échanger avec nous. Nous sommes ouverts aux échanges avec d'autres », a déclaré Gunter Reichart, vice président du département des assistances au conducteur, de l'électronique et de l'électricité pour BMW. Chris Thibodeau, directeur des systèmes technologiques chez General Motors a quant à lui déclaré : « C'est une excellente opportunité pour nous. Je pense que c'est gage de nombreuses innovations dans les véhicules ». GM pourrait rejoindre BMW dans les 6 à 12 mois avenirs. Ford rappelle pour sa part par le biais de Jim Buczkowski qu'ils ont déjà 280 000 véhicules sur les routes avec un « système ouvert » grâce à leur partenariat avec Microsoft. Ford n'exclu par pour autant de participer à l'opération.
Reste à rendre ces technologies abordables, les systèmes de navigation et autres ordinateurs de bords multimédias sont effectivement encore facturés plusieurs milliers d'euros alors que certains GPS autonomes remplissent ces fonctions pour le dixième du prix. TomTom qui propose des solutions innovantes sur ces GPS n'a d'ailleurs pas attendu BMW pour envisager d'intégrer en première monte son propre système.